Arnaville , le village, sa situation et son histoire...
SITUATION GÉOGRAPHIQUE
arnaville,
village de 609 habitants ...
HISTOIRE
Première mention du village en 851 sous le nom de "Villa Arnoldi",
puis Arnaldivilla jusqu'à la fin du XII ème siècle où apparaît "Arnavilla"...
L'église. D'abord chapelle au IX-Xème existait au XIII ème siècle...
La chapelle du Pallon dédiée à notre dame du Mont-Carmel. Chœur XIVème siècle, nef réparée et agrandie en 1739.
Le Rupt de Mad: Ru de Max, Rue de Maide, puis Rut de Maid...
Le Rudemont: Au
confluent de la Moselle et du Rupt de Mad, sur la rive gauche de ces deux cours
d'eau se trouve à 302 mètres d'altitude le Rudemont. La vue sur
ces deux vallées est superbe.
Site préhistorique: Le site archéologique est découvert en 1860 par Ferdinand
de Saulcy. Le gisement du "Rud-Mont" est confirmé en 1901 comme
un des plus importants de la "Meurthe". Une campagne de fouilles
(1978/1983) a permis de mettre à jour une nécropole ou grotte-sépulcrale datant
du Néolithique moyen (3.500/3.000 avant J.C.)
Pelouses calcaires: Les milieux naturels variés des coteaux du Rudemont
abritent une flore et une faune exceptionnelles. On peut y trouver pas moins
de 22 espèces d'orchidées, le Lin de Léon, l'Aster Amelle...
NOTE SUR LE RUD-MONT (par J. BEAUPRÉ Au confluent de la Moselle et du Rupt-de-Mad, sur la rive gauche de ces deux cours d'eau, se trouve une hauteur d'un relief considérable (301 mètres). C'est le Rud-Mont, sorte de promontoire aux flancs escarpés, séparé par un col assez étroit des collines boisées, formant le côté gauche de la vallée du Rupt-de-Mad Je l'ai exploré avec soin et à plusieurs reprises depuis 1899, et ai reconnu à son Sommet un gisement néolithique, l'un des plus riches du département. Il peut servir de station typique pour les établissements humains de cette époque, situés en aval du confluent de la Moselle et de la Meurthe. On s'explique aisément que cette hauteur, surmontée d'un plateau au Sol bien uni, ait été l'objet d'une prédilection particulière, quand on examine sa belle situation au point de jonction de plusieurs vallées, celle de la Moselle au Nord-Est à l'Est et au sud-Est celle du Rupt-de-Mad au Sud, au Sud-Ouest et à l'Ouest, enfin celle de Gorze au Nord. Les débris abondent sur tout le plateau, long d'environ 900 mètres, large de 400, dans sa partie La plus étendue; mais on les trouve surtout dans le voisinage et un peu en arrière des crètes, principalement sur quatre points, qu'il y a lieu d'inscrire sur la carte au 1/80.000 de la façon suivante:................................. |
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PREHISTOIRE DE LORRAINE (par ANDRE BELLARD / Société préhistorique Française 1935) => LES QUARTZITES OUVRÉS DU RUDEMONT Après avoir considéré
plus particulièrement l'industrie des quartz du Mont Jouy, qui
nous semble constituer un faciès spécial, occasionnel, de
l'industrie néolithique, il nous faut reporter notre attention
sur les quartzites de la station du Rudemont. => L'OUTILLAGE EN SILEX DU RUDEMONT L'abondance de pointes robustes susceptibles
de rentrer dans la catégorie des " lances et dards "
retenue par Beaupré est, sur la station du Rudemont, particulièrement
remarquable: dans les trouvailles de M. Léger comme dans les nôtres,
leur quantité serre de près celle des pointes de flèches.
Peut-être faudra-t-il tirer argument de cette prépondérance
des armes d'hast sur la station en faveur de son occupation par des éléments
de tribu investis d'un rôle guerrier - ceci, en tout cas, est à
rapprocher de l'abondance des pierres de fronde et de l'existence du retranchement
que nous avons découvert en 1920. Il est à remarquer qu'au contraire des pointes de flèches, les grandes pointes de lances, dards, poignards, etc... en silex, recueillies sur le Rudemont sont, sans exception, uni-faces............... => LE RUDEMONT DANS LE CADRE DU NÉOLITHIQUE DE LORRAINE Si complexe se révèle,
quand on la serre de près, la période néolithique
dans l'Est français " véritable point de confluence
de races primitives ", qu'il apparaît présentement impossible
de demander à la Lorraine un type industriel nettement différencié,
à plus forte raison capable de recevoir application générale,
fût-ce seulement dans un cadre limité à l'Ouest européen. |
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CAMPAGNE DE FOUILLES 1980 Ce site a été découvert en 1860 par F. de Saulcy et plus récemment de nombreuses prospections de surface , notamment celles de A. Bellard ont livré un matériel lithique abondant: pointes de flèches , poignards , haches et outillage divers en silex , meules et broyons , rares tessons de poterie etc. ... Cette colline a été en effet occupée dès le Néolithique moyen ( - 3500 ) mais aucune structure (cabane , trou de poteau, fosse à détritus etc...) n'a été découverte au cours des fouilles de la Direction des Antiquités Préhistoriques de Lorraine en 1978; la dalle calcaire se trouvant à - 0,20 m Des sondages sur le rebord de la falaise dominant la vallée de la Moselle ont mis cependant au jour la nécropole de ces premiers agriculteurs.............. ........La datation de cet ensemble a pu être faite à partir de la poterie de la sépulture II qui est typique d'un groupe appelé "Michelsberg". Ce dernier provenait d'Allemagne. Il se disperse au Néolithique moyen (vers -3500) en Europe moyenne en remontant la vallée du Rhin puis celle de la Moselle. Il évoluera localement pour devenir un faciès régional vers - 2500 dit "groupe mosellan" dont les nécropoles sont la grotte des Rochers de la Frasse à Novéant-sur-Moselle , et le Trou-des-Fées à Bayonville-sur-Mad.............. |
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Notre but étant d'animer l'activité culturelle et de faire connaître l'histoire du village, nous nous lançons dans la construction de ce site. Néophytes en la matière, nous sommes ouverts à toute suggestion afin de pouvoir l'enrichir et l'améliorer.