Corrections de contrôles 

en classe de troisième.

Devoir commun. 

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                                         G. BERRY.

 

Biologie 3ème
Devoir commun
à toutes les classes.

Les réponses aux exercices sont à fournir sur cette fiche de travail, aux emplacements prévus à cet effet. 

NOM : …………………………….

Classe : 3ème…..

Note : ….../  20

Conseil :

Prénom : ………………………….

Date : ....................

 

1- Fécondation et unicité des individus.  

Choisir les propositions exactes en cochant les cases correspondantes (6 points)

 X

Les ovules produits par une femme sont tous génétiquement différents.

 

Un gamète mâle ou un gamète femelle possède 24 chromosomes dont un chromosome sexuel.

 X

La fécondation rétablit le caryotype caractéristique de l’espèce.

 X

Un gamète mâle ou un gamète femelle possède deux fois moins de chromosomes que les autres cellules de l’organisme.

 

La cellule œuf contient 46 chromosomes provenant uniquement du père.

 X

Une cellule œuf contient un chromosome sexuel venant du père et un chromosome sexuel provenant de la mère.

 

Au cours de la fécondation, les informations génétiques apportées par l’ovule sont identiques à celles apportées par le spermatozoïde.

 

Chaque spermatozoïde possède un chromosome Y.

 X

Tout ovule possède un seul allèle de chaque gène du patrimoine génétique d’une femme.

 X

Le sexe de l’enfant est déterminé par l’un des chromosomes du spermatozoïde.

 

Les spermatozoïdes n’ont pas le même nombre de chromosomes que l’ovule.

 X

Toutes les filles ou tous les garçons d’un même couple possèdent les mêmes gènes mais de nombreux allèles différents.

2- L’hémophilie, une maladie héréditaire. 

        L’hémophilie est une anomalie de la coagulation du sang : la moindre blessure peut provoquer une hémorragie chez un sujet hémophile.  

      Lorsqu’un homme hémophile épouse une femme "normale" dont aucun ascendant n'a été hémophile, leurs enfants ne sont  jamais atteints par cette maladie. Mais si une fille née de ce couple épouse un homme "normal", elle peut avoir des garçons hémophiles.

      Le gène responsable de l’hémophilie est localisé sur le chromosome X.

2.1-  Chez un homme il suffit d’un seul allèle responsable de l’hémophilie pour provoquer la maladie. Chez la femme ce même allèle à lui seul ne cause pas l’hémophilie. En tenant compte des informations fournies précédemment, expliquer cette différence.  (3 points)

Chez une femme, l'action néfaste de l'allèle causant l'hémophilie peut être compensée par l'allèle sain du même gène porté par l'autre chromosome X : la maladie n'apparaît pas. Par contre le caryotype de l'homme ne comporte qu'un seul chromosome X. Ainsi, le gène dont l'allèle est responsable de l'hémophilie est unique; cet allèle défavorable déclenche la maladie.

 2.2- Expliquer comment l’hémophilie a pu être transmise du grand-père (n°1) à son petit-fils (n°12), en sachant que les chromosomes sexuels sont les seuls à prendre en considération pour la transmission de cette maladie. - Toute réponse sous forme d’un schéma commenté et légendé sera appréciée.- (4 points)

 L'un des chromosome X de la femme n° 5 provient obligatoirement de son père (homme n°1). Ce chromosome porte un gène dont l'allèle est celui de l'hémophilie. Pour la moitié d'entre eux, les ovules produits par cette femme contiennent ce chromosome avec le gène de l'hémophilie. C'est l'un d'eux, fécondé par un spermatozoïde porteur d'un chromosome Y, qui a transmis la maladie au garçon n° 12.

3- Les empreintes génétiques.

     La technique dite des « empreintes génétiques » consiste d’abord en l’extraction du matériel génétique d’une cellule. Il est découpé en fragments selon des règles précises. Ces derniers sont mis sur une plaque et migrent dessus en fonction de leurs propriétés. Par divers procédés chimiques, ces fragments sont révélés et apparaissent sous la forme de bandes.

      Le nombre et la position des bandes sont caractéristiques de chaque individu : c’est la raison pour laquelle on les appelle des « empreintes génétiques ».

      Cette technique permet de comparer des individus. Elle est utilisée notamment par la justice pour déterminer la recherche de paternité. Dans ce cas, on compare les empreintes génétiques des parents et celles des enfants.

3.1- Expliquer pourquoi l’empreinte de chaque enfant n’a qu’une tache en commun avec sa mère.      (3 points)

Tout enfant ne reçoit de sa mère qu'un seul chromosome de chaque paire; il n'hérite donc que d'une série d'allèles des gènes correspondant à chaque paire de chromosomes.

3.2- Déterminer si le père peut être considéré comme celui des quatre enfants ; justifier la réponse.     (4 points)

Tous les enfants possèdent l'une des deux séries d'allèles du père. Ce dernier est donc bien celui des quatre enfants.

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Gilles BERRY.

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Les réponses aux exercices sont à fournir sur cette fiche de travail, aux emplacements prévus à cet effet

  

NOM : …………………………….

 

Classe : 3ème…..

 

Note : ......./ 20   Conseil : 

      

Prénom : ………………………….

  

Date : …………….

 

 

1- Fécondation et unicité des individus.

Choisir les propositions exactes en cochant les cases correspondantes. (6 points)

 

Un gamète humain possède 46 chromosomes comme toutes les autres cellules de l’organisme pourvues d’un noyau.

X

Les spermatozoïdes possèdent soit un chromosome Y soit un chromosome X..

X

Tout ovule possède un seul allèle de chaque gène du patrimoine génétique d’une femme.

X

Un même homme produit plusieurs millions de spermatozoïdes génétiquement différents.

  

La cellule-œuf contient 46 chromosomes ; 44 proviennent de la mère et 2 sont d’origine paternelle (les chromosomes X et Y).

X

La fécondation rétablit le caryotype caractéristique de l’espèce.

X

Une cellule-œuf contient un chromosome sexuel venant du père et un chromosome sexuel provenant de la mère.

X

Le sexe de l’enfant est déterminé par l’un des chromosomes du spermatozoïde.

  

Au cours de la fécondation, les informations génétiques apportées par l’ovule sont identiques à celles apportées par le spermatozoïde.

X

Deux vrais jumeaux constituent un clone ; ils possèdent, l’un et l’autre, exactement le même programme génétique.

  

Les vraies jumelles sont issues de deux œufs différents qui, par hasard, sont génétiquement identiques.

X

Toutes les filles ou tous les garçons d’un même couple possèdent les mêmes gènes mais de nombreux allèles différents.

2- Une maladie génétique, la myopathie de Duchenne.

     La myopathie, décrite par le physiologiste français G. Duchenne en 1860, est une maladie entraînant la dégénérescence des muscles ; ils ne produisent pas une substance indispensable à leur fonctionnement. Cette maladie génétique a pour cause une anomalie de structure du chromosome X, localisée sur son bras court.

 Spermatozoïdes  du père.                   
Ovules de la mère.
Chromosome X
normal
 
Chromosome Y
Chromosome X
normal
 
 
Cellule-œuf  A
 
Femme non atteinte par la maladie.
Cellule-œuf  B
 
Homme non atteint par la maladie.
Chromosome X
défectueux
 
Cellule-œuf  C
          
Femme non atteinte par la maladie mais porteuse d’un chromosome défectueux
Cellule-œuf  D
 
Homme atteint par la myopathie.
 

2.1.- Représenter les chromosomes sexuels de chacune des quatre cellules-œufs différentes -A, B, C, D-, pouvant se former chez ce couple ; pour chaque chromosome X, préciser s’il est normal ou porteur de l’anomalie responsable de la myopathie. (4 points)

A

B

C

D

2.2- Évaluer, en pourcentage des enfants que peut avoir ce couple, le risque de donner naissance à un fils myopathe. (2 points)

  Le tableau ci-dessus révèle que le risque est d' un enfant sur quatre soit 25 %.

2.3- Expliquer pourquoi cette maladie n’apparaît que chez les garçons. (4 points)

Chez une fille, l'anomalie de l'un des chromosomes X, responsable de la myopathie, est 
compensée par l'action de l'autre chromosome X dont la garniture génétique est normale.
Chez un garçon dont le chromosome X porte l'anomalie, cette compensation ne peut donc
 pas avoir lieu puisque son  caryotype ne comporte qu'un seul chromosome X; la maladie
  survient alors.

3- Les empreintes génétiques.

La technique dite des « empreintes génétiques » consiste d’abord en l’extraction du matériel génétique d’une cellule. Il est découpé en fragments selon des règles précises. Ces derniers sont mis sur une plaque et migrent dessus en fonction de leurs propriétés. Par divers procédés chimiques, ces fragments sont révélés et apparaissent sous la forme de bandes.

Le nombre et la position des bandes sont caractéristiques de chaque individu : c’est la raison pour laquelle on les appelle des « empreintes génétiques ».

Cette technique permet de comparer des individus. Elle est utilisée notamment par la justice pour l’identification des criminels.

Les empreintes génétiques de trois suspects ont été réalisées. Elles sont comparées à celles qui ont été obtenues à partir d’un prélèvement de cellules laissées par un agresseur sur sa victime.

 

3.1-Expliquer pourquoi deux vrais jumeaux possèdent exactement les mêmes empreintes génétiques. (1point)

Issus d'un même oeuf, deux vrais jumeaux possèdent intégralement le même programme 

génétique; pour tous les gènes, ils ont les mêmes allèles. C'est pourquoi ils ont les mêmes 

empreintes génétiques.

3.2- Préciser sur quel principe de génétique repose cette méthode de recherches. (1 point)

Chaque individu possède un programme génétique unique.

3.3- En justifiant la réponse, indiquer le suspect qui est l’agresseur recherché. (2 points)

Le suspect n° 3 a des empreintes génétiques correspondant à celles du prélèvement. Il a donc 

le même programme génétique que l'agresseur. Ce programme étant unique, ce suspect n° 3

est le coupable.

 
C’est fini !…
Ne pas se laisser troubler par des détails techniques fournis ; ils sont inutiles à la formulation des réponses.
Penser à inscrire le nom et la classe.
A bientôt pour une nouvelle actualité scientifique.
La correction apparaîtra prochainement dans la rubrique « Evaluations » du site Internet indiqué en haut de la première page.
 
 
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Biologie 3ème
Contrôles communs

Les réponses aux exercices sont à fournir sur cette fiche de travail, aux emplacements prévus à cet effet.

NOM :

Classe : 3ème…..

Prénom :

Date : ..................

Les réactions immunitaires.

1- Des réactions immédiates d’élimination des micro-organismes pathogènes.

1.1- Indiquer comment les leucocytes observés dans l’examen ci-contre sont parvenus au point d’infection. (2 points)

Ces leucocytes étaient initialement dans le sang; ils en sont sortis en traversant la paroi des capillaires. Ils sont attirés par les antigènes liés aux micro-organismes pathogènes.

1.2 - Expliquer comment ces leucocytes réagissent par rapport aux micro-organismes pathogènes observés ici. Préciser comment ils sont alors appelés lorsqu’ils exercent cette action. (3 points)

Ils ingèrent, digèrent et détruisent les micro-organismes du foyer infectieux. Cette phagocytose est assurée par ces leucocytes appelés cellules phagocytaires.

2- Des réactions de défense, lentes et spécifiques.

Une démarche expérimentale historique pour tenter de trouver un traitement contre la diphtérie…

2.1- Après avoir mis en relation les deux faits suivants :
à des troubles apparaissent au niveau d’organes très éloignés du lieu de développement des bactéries,
à Von Behring utilise un bouillon de culture filtré et donc débarrassé des microbes,
        formuler l’hypothèse qui est testée lors de la première expérience. (2 points)
 

Le bacille diphtérique produit une toxine mortelle libérée dans le bouillon de culture; il n'agit pas par septicémie.

2.2- Retrouver, dans les informations fournies, l’observation faite chez les malades qui appuie cette hypothèse. (2 points)

Chez les malades, les bacilles diphtériques n'apparaissent jamais dans le sang; ils restent localisés au niveau de la gorge.

2.3- Indiquer le résultat de l’expérience 1 et rédiger la conclusion qui en ressort. (2 points)

L'injection du bouillon de culture des bacilles diphtériques à un cobaye provoque leur mort. Comme il est débarrassé de ces microbes, on peut en conclure que les symptômes de la diphtérie sont dus à une toxine qu'ils produisent. 

2.4- Formuler l’hypothèse testée par l’expérience 2. (2 points)

Le sérum d'un cobaye, guéri de la diphtérie, contient une substance active contre les effets de la toxine diphtérique.

2.5- Conclure quant à la validité de cette hypothèse en produisant les justifications nécessaires.  
( 2 points )
 

En effet l'injection d'un tel sérum s'avère efficace pour protéger un cobaye de l'infection diphtérique à laquelle il est soumis. Ce sérum referme des anticorps spécifiques des antigènes de la toxine diphtérique.

3- Allaitement maternel et immunité…

Pendant la grossesse, des anticorps de la mère traversent le placenta et passent dans le sang fœtal. Après la naissance, le lait maternel apporte encore des anticorps maternels.

3.1- A partir du graphique ci-contre, expliquer l’immunité du nouveau-né. (1 point)

L'immunité du nouveau-né résulte des anticorps d'origine maternelle qu'il a acquis lors de la grossesse. De plus, il produit ses propres anticorps progressivement, principalement après la naissance.

3.2- Expliquer pourquoi le nouveau-né est très vulnérable aux infections à partir du 4ème mois.  (2 points)

C'est au 4ème mois que le nouveau-né possède le taux le plus faible d'anticorps.

3.3- Indiquer en quoi l’allaitement maternel est favorable au nouveau-né face aux dangers infectieux.  (2 points)

Après la naissance, le lait maternel permet de fournir au nouveau-né les anticorps d'origine maternelle; ces derniers permettent au nouveau-né de faire face à l'infection en attendant qu'il produise les anticorps nécessaires à ses défenses immunitaires au quotidien.

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