Eléments des résumés en classe de troisième.
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Caractères de l'individu et programme génétique.
Problème.- On se propose de distinguer les caractères transmis de génération en génération de ceux qui sont acquis au long de la vie.
1- Caractères héréditaires et variations individuelles.
Chaque individu présente des caractères de l'espèce humaine avec des variations qui lui sont propres (couleur des yeux, groupe sanguin…). Transmis aux enfants par les parents, les caractères sont héréditaires.
Problème.-
Certaines différences observées dans un groupe d'individus de même espèce apparaissent liées à l'hérédité. Il s'agit de trouver le mode de transmission de tous ce qui est héréditaire.2- Le programme génétique.
Problème.-
On recherche alors le support du programme génétique.3- Les chromosomes, supports de l'information génétique.
Problème.-
On se propose de déterminer s'il existe des relations entre certaines anomalies de développement et le caryotype.4- Anomalies chromosomiques et anomalies de l'individu.
5- Surveillance des grossesses et dépistage des anomalies chromosomiques.
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Information génétique et organisme.
Problème.- On se propose de rechercher comment le patrimoine génétique, présent dans la cellule-œuf, est transmis aux cellules de tous les organes.
1- La transmission de l'information génétique.
La division cellulaire est précédée par la duplication de chaque chromosome.
Après
cette duplication,
chaque chromosome est composé de
deux
filaments (chromatides) qui se séparent
lors de la
division cellulaire.
Chacune
des deux cellules, issues d'une division, reçoit le même
nombre de paires de chromosomes,
identique à celui de la cellule initiale.
Problème .- Il s’agit de déterminer comment l'information génétique est portée par les chromosomes.
2- Les gènes, unités d'information.
Les
chromosomes portent des gènes, unités d'information génétique qui déterminent
les caractères héréditaires.
Sur
chaque chromosome les gènes sont disposés de façon linéaire. Chaque gène
y occupe un emplacement précis.
Les
deux
chromosomes d'une même paire portent les mêmes gènes aux mêmes
emplacements.
Problème.- Tous les individus d'un même sexe possèdent les mêmes gènes; on se demande comment expliquer leur diversité.
3- Les allèles des gènes.
Un
gène donné peut porter des informations différentes relatives au même
caractère : chaque version de ce gène est appelé
allèle.
Le
nombre élevé des gènes, la diversité de leurs allèles contribuent à
l'unicité de l'individu.
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Programme génétique et unicité de l'organisme.
Problème.- Il s’agit de déterminer l’origine du programme génétique porté par les chromosomes de la cellule œuf.
1- Les caryotypes des gamètes.
-
Les
gamètes mâles et femelles sont des cellules qui contiennent deux fois moins de
chromosomes que les autres cellules de l'organisme
-
Les
spermatozoïdes et les ovocytes ne possèdent qu'un seul chromosome de chaque
paire
Problème.- Les frères et les sœurs issus d'un même couple ne possèdent pas entièrement le même programme génétique. Il est alors nécessaire d’expliquer cette diversité.
2-
La diversité génétique des gamètes.
-
Au
cours de sa formation, chaque gamète reçoit, au hasard, un chromosome de
chaque paire, soit 23 chromosomes.
-
Les
gamètes produits par un individu sont génétiquement différents. Ainsi chez
l'Homme, il y a 23 paires de chromosomes ; ce sont donc 223
soit 8 388 608 types de gamètes génétiquement différents qui
peuvent être produits.
3-
La fécondation conduit à la création d'un nouveau programme génétique
-
Lors
de la fécondation, les chromosomes d'origines maternelle et paternelle sont réunis
au hasard.
-
Elle
entraîne donc le rétablissement du nombre de chromosomes caractéristique de
l'espèce et la création d'un programme génétique original.
- La mise en œuvre de ce dernier conduit un individu unique.
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Problème.-
Notre environnement comporte une multitude de micro- organismes ; il
peut arriver que certains provoquent une infection.
On se propose de rechercher les
modalités de l’atteinte de l’organisme par des agents infectieux et
d'établir
un
constat
de leurs effets néfastes.
l'air (ex: bactéries
responsables de la coqueluche),
les eaux sales (ex : virus
du choléra)
la piqûre d'un insecte (ex : cas du paludisme),
un rapport sexuel (ex : virus du sida, bactéries de
la syphilis…micro-organismes responsables des Maladies
Sexuellement Transmissibles
ou MST).
2-
Évolution de l'infection microbienne.
Lorsqu'ils se développent dans l'organisme les microbes déclenchent des
maladies infectieuses.
Certaines bactéries envahissent l’organisme (ex : le
staphylocoque) ; il s’agit d’une
septicémie. D’autres libèrent une
toxine dispersée par le sang (ex : toxine produite par les
bacilles du tétanos).
Les virus pénètrent dans les cellules et s’y multiplient (ex :
virus de la poliomyélite)
Problème.-
Face
à ces dangers, on
essaie de déterminer les moyens de lutte
contre le développement
des infections.
3-
Des méthodes de lutte contre le danger infectieux.
Les
antiseptiques permettent d’éliminer les microbes présents au
niveau d’une plaie (eau
oxygénée, « Bétadine », « Hexomédine », alcool à 90°…)
L’asepsie
consiste à éliminer les micro-organismes pour éviter la contamination de
l’environnement (ex : bloc opératoire pour la chirurgie.)
Un
antibiotique est une substance élaborée par un être vivant
(champignon ou bactérie), capable d’empêcher le développement de certaines
bactéries (souches sensibles déterminées par un
antibiogramme.) Il n’a pas d’action sur les
virus.
Le préservatif est le seul moyen de prévenir les MST lors des rapports sexuels « à risques. »
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Problème.-
On se propose de rechercher comment l’organisme réagit lorsque des éléments
pathogènes l'infectent.
1-
Des réactions immédiates d’élimination des micro-organismes pathogènes.
Lorsqu’un
foyer infectieux apparaît, des leucocytes
-« globules blancs »- sortent des capillaires et migrent vers les
micro-organismes.
Arrivés à leur
contact, ils se déforment, ingèrent puis détruisent et digèrent les
micro-organismes ; ces leucocytes sont des cellules
phagocytaires.
Cette réaction
est rapide.
Problème.- Les agents pathogènes pouvant
aussi correspondre à une toxine, à des cellules malignes ou des virus, on se
demande quelles sont alors les réactions de l’organisme.
2-
Des réactions de défense, lentes et spécifiques.
Les molécules
reconnues comme étrangères à l’organisme sont les antigènes.
La présence
d’antigènes entraîne, dans les ganglions lymphatiques, une multiplication
active de certains leucocytes, les lymphocytes.
Les lymphocytes
B se transforment en cellules sécrétrices d’anticorps. Ce sont des molécules
spécifiques d’un antigène formant
avec lui un complexe qui le neutralise et en supprime les effets.
L’apparition
dans l’organisme de cellules atteintes par un virus provoque la transformation
de lymphocytes T en cellules cytotoxiques (= « cellules tueuses »). Ces dernières
détruisent les cellules devenues anormales lors d’un contact avec elles.
Problème.- On se demande s'il est possible
de stimuler le système immunitaire.
3-
Sérothérapie et vaccinothérapie.
Pour aider un
organisme infecté à réagir contre un élément pathogène, on lui injecte du
sérum contenant une importante quantité d’anticorps spécifiques
de cet élément pathogène et prélevé
dans le sang d’un donneur. Cette aide d’urgence ne procure qu’une
protection passagère.
Les
vaccins ont une action préventive.
L’injection d’un antigène à virulence atténuée stimule la production de
lymphocytes « mémoires ». Ils agissent de façon spécifique,
rapide et efficace lors de l’introduction ultérieure de micro-organisme possédant
cet antigène.
Problème.- Les malades du sida
redoutent toute infection; il est alors nécessaire de s'interroger sur les
causes des défaillances de leur système immunitaire.
Le syndrome de l’immunodéficience acquise
(sida)
provient de la contamination de l’organisme par le virus
de l’immunodéficience humaine
(VIH).
Ce virus entraîne
la destruction de
certains lymphocytes (T4) indispensables à la mise en œuvre des
réponses immunitaires spécifiques : des maladies « opportunistes »
peuvent alors se développer très dangereusement.
La
tri-thérapie, association de trois
médicaments anti-viraux permet de diminuer la charge en VIH. Elle permet ainsi
de prolonger considérablement l’espérance de vie. Toutefois elle est
contraignante et entraîne de très pénibles effets secondaires ; de plus,
le malade reste contagieux.
Dans le cas de certaines immunodéficiences acquises ou innées, la greffe de moelle osseuse permet aux malades de reconstituer un système immunitaire efficace.
Calendrier vaccinal |
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Tuberculose |
La vaccination BCG
précoce est réservée aux enfants vivants dans un milieu à risques. La
vaccination par le BCG est obligatoire pour l'entrée en collectivité
incluant la garde par une assistante maternelle. L'épreuve tuberculinique
doit être pratiquée 3 à 12 mois plus tard. |
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Diphtérie, Tétanos,
Coqueluche, Polio, Haemophilus influenzae b |
Le vaccin polio
injectable est recommandé pour les primo-vaccinations et les rappels,
le vaccin polio oral réservé uniquement aux situations épidémiques. Le
vaccin coqueluche à germes entiers est recommandé. |
Hépatite B |
La vaccination
contre l'hépatite B peut être commencée à partir de l'âge de 2 mois
(sauf le cas des enfants nés de mère antigène HBs positif, chez qui
elle doit être faite à la naissance). |
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Rougeole,
Oreillons, Rubéole |
La vaccination
associée rougeole-oreillons-rubéole est recommandée de façon
indiscriminée pour les garçons et les filles. |
Hépatite B |
Cette 3e injection
peut être réalisée entre 5 et 12 mois après la date de la 2e
injection. |
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Diphtérie, Tétanos,
Coqueluche, Polio, Haemophilus influenzae b |
Lors du 1er rappel
on peut, si nécessaire, pratiquer en un site d'injection séparé, la
vaccination associée rougeole-oreillons-rubéole. |
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Rougeole, Oreillons,
Rubéole |
Une seconde
vaccination associant rougeole, oreillons, rubéole est recommandée pour
tous les enfants. |
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Tuberculose |
La vaccination par
le BCG est obligatoire pour l'entrée en collectivité, donc pour
l'entrée à l'école maternelle ou en primaire. |
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Diphtérie, Tétanos,
Polio, Coqueluche |
Un rappel tardif
contre la coqueluche est recommandé chez tous les enfants,
l'injection devant être effectuée en même temps que le 3e rappel diphtérie,
tétanos, polio avec le vaccin coquelucheux acellulaire. |
Rougeole, Oreillons,
Rubéole, rattrapage |
Une vaccination
associée rougeole, oreillons, rubéole est recommandée pour tous les
enfants n'en ayant pas bénéficié, quels
que soient leurs antécédents vis-à-vis des trois maladies. |
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Hépatite B |
Si la vaccination
n'a pas été pratiquée dans l'enfance, un schéma complet en 3
injections : les 2 premières à 1 mois d'intervalle, la 3e, 5mois après
la date de la deuxième injection. |
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Epreuve
tuberculinique |
Les sujets aux tests
tuberculiniques négatifs, vérifiés par IDR, seront vaccinés ou
revaccinés. |
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Diphtérie, Tétanos,
Polio |
Rappels ultérieurs
tétanos et polio tous les 10 ans. |
Rubéole
pour les jeunes femmes non vaccinées |
La vaccination
contre la rubéole est recommandée,
par exemple lors d'une visite de contraception ou prénuptiale. Si la sérologie
prénatale est négative ou inconnue, la vaccination devra être
pratiquée immédiatement après l'accouchement, avant la sortie de la
maternité. |
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Tétanos, Polio, |
Tous les 10 ans |
Hépatite B |
Uniquement pour les
personnes appartenant à un groupe à risque : schéma complet en 3
injections : les 2 premières à 1 mois d'intervalle, la 3e, 5 mois
après la date de la deuxième injection. |
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Rubéole |
Pour les femmes
non vaccinées en âge de procréer. |
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Grippe |
Tous les ans. |
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