On ne trouve dans leur compagnie paresseux
ni flâneurs: Lorsqu’ils ne sont pas de service
(ce qui n'arrive que rarement) ou en train de manger leur pain en rendant grâces au ciel,
ils s'occupent à réparer leurs vêtements et leur harnais déchirés ou déchiquetés; ou bien ils font
ce que leur maître leur commande,
ou ce que les besoins de leur maison leur indique...

Les paroles insolentes, les actes inutiles, les rires immodérés, les plaintes et les murmures, s'ils sont remarqués ne restent pas impunis.
Ils détestent les échecs et les dés; ils ont la chasse
en horreur; ils ne trouvent pas dans la poursuite ridicule des oiseaux le plaisir accoutumé.

Ils évitent et abominent les mimes, les magiciens
et les jongleurs, les chansons lestes et les sorties.
Ils se coupent les cheveux ras, sachant de par l'Apôtre que c'est une ignominie pour un homme
de soigner sa chevelure. On ne les voit jamais peignés, maculés par leur harnais
et par la chaleur.

Le roi de Jérusalem, Baudouin II les logea
dans une salle de son palais de l'esplanade du Temple,
d'où le nom de Templiers qu'ils gardèrent jusqu'à
la disparition de l'ordre.

En 1128 le pape Honorius leur accorda une règle régissant l'ordre et leur donna le manteau blanc.
On les surnomma dans le bon peuple "les chevaliers aux blancs manteaux".

Plus tard le pape Eugène leur permit de porter la croix pattée rouge.

Pendant 2 Siècles l'ordre va s'agrandir de manière exponentielle. Toute personne entrant dans l'ordre faisait don de ses biens et de ses terres, venant grossir les propriétés foncières Templières.

Ces propriétés étaient organisées en commanderies dont le rôle était de subvenir aux besoins en vivres,
en armes, en chevaux, en combattants,
des contingents de Terre Sainte et de péninsule Ibérique. Leur succès fut si grand qu'ils possédaient en 1307, cinq fois plus de terres que le roi de France.
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