On ne trouve dans leur compagnie paresseux
ni flâneurs: Lorsqu’ils ne sont pas de service
(ce qui n'arrive que rarement) ou en train de manger leur pain en rendant
grâces au ciel,
ils s'occupent à réparer leurs vêtements et leur harnais
déchirés ou déchiquetés; ou bien ils font
ce que leur maître leur commande,
ou ce que les besoins de leur maison leur indique...
Les paroles insolentes, les actes inutiles,
les rires immodérés, les plaintes et les murmures, s'ils sont
remarqués ne restent pas impunis.
Ils détestent les échecs et les dés; ils ont la chasse
en horreur; ils ne trouvent pas dans la poursuite ridicule des oiseaux le
plaisir accoutumé.
Ils évitent et abominent les mimes, les magiciens
et les jongleurs, les chansons lestes et les sorties.
Ils se coupent les cheveux ras, sachant de par l'Apôtre que c'est une
ignominie pour un homme
de soigner sa chevelure. On ne les voit jamais peignés, maculés
par leur harnais
et par la chaleur.