Dans le cadre de la convention qui lie EDF et le Conseil Régional d'Ile de France visant à mettre en oeuvre un programme d'enfouissement des lignes de Haute tension, le comité de pilotage a décidé le 7 janvier 1999 d'enfouir la ligne du Mérantais.

Une étude de recherche pour l'emplacement de la future ligne a alors été entreprise. Plusieurs variantes de tracé ont été envisagées. La variante retenue est de procéder à l'enfouissement le long de la RD 36 dans son terre plein central.

Le Préfet des Yvelines a convié l'association à une réunion de concertation préalable à l'instruction réglementaire début mars.

L'enquête publique s'est déroulé du 13 juin au 13 juillet. Les travaux pourraient démarrer fin septembre.

La dépose de la ligne est donc envisageable au cours de l'été 2001.

Dans le cadre de l'enquête, l'association a émis l'avis suivant:

Objet : Enquête publique relative à l’enfouissement de la ligne de haute tension entre Le Mérantais/Elancourt sur Voisins et Montigny-le-Bretonneux

Monsieur le Commissaire-Enquêteur,

L’association a pris connaissance du dossier d’enquête publique cité en objet.

Ce projet constitue l’aboutissement, pour l’association, d’un long travail de plus de 5 ans de sensibilisation et de mobilisation.

L’association vous a remis en copie les lettres d’information et la liste des courriers qui témoignent de son engagement pour faire avancer ce projet.

Elle tient à souligner l’écoute attentive qu’elle a reçue d’EDF ainsi que la volonté politique du Conseil Régional d’Ile de France pour l’application de son programme d’enfouissement des lignes de haute tension.

Le choix du tracé le long de la RD 36 lui paraît judicieux. Il permet, de surcroît, de réduire d’un mètre la largeur de cette route vers le Sud comme il est noté page 20 du résumé non technique. Cette route étant particulièrement dangereuse, il y a peut être une possibilité d’aller plus loin et de prendre également en considération la même mesure vers le Nord.

La seule réticence à ce projet concerne le pylône 22 dont il est dit, page 22 du résumé non technique, que sa transformation constituera un accroissement de son impact visuel. De plus, il reste très près des habitations.

L’association pense qu’il n’est pas acceptable de maintenir ce pylône à cet emplacement et qu’il y a une possibilité de l’implanter en limite communale. La photo laisse penser que c’est le cas puisque figure le panneau d’entrée d’agglomération devant le pylône. La limite communale est en réalité située à mi-chemin entre le pylône 22 et le pylône 21 comme le montre le plan d’ensemble au 1/5000. Il y a apparemment la place pour accueillir ce pylône à la lisière de l’emplacement réservé à un hypothétique échangeur avec l’A12.

En vous remerciant d’accueillir avec attention ces observations, l’association vous prie d’agréer, Monsieur le commissaire-enquêteur, l’expression de ses sentiments distingués.

La Présidente

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