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liste des effets propres à ce paradoxe

tableau

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3 - effet d'ensemble / autonomie

effet analytique a12   des formes séparées construisent entre elles, grâce au rassemblement de leurs parois extérieures, une forme supplémentaire 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 12 intérieur / extérieur : le rassemblement de plusieurs formes produit, à leur extérieur, l'intérieur d'une forme supplémentaire. Les formes qui se rassemblent ainsi sont bien distinctes, bien autonomes l'une de l'autre, et la forme supplémentaire est un effet visuel qu'elles produisent ensemble 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  un / multiple : la forme supplémentaire qui est créée peut être lue comme une entité entière pour elle-même. Elle peut être lue aussi comme étant divisée en de multiples morceaux, ces morceaux étant ceux que chacune des formes rassemblées prête, afin de construire, par leur addition, cette forme supplémentaire 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  regroupement réussi / raté : la forme supplémentaire est bien unifiée en tant que forme globale lisible pour elle-même, mais les morceaux qui la construisent restent aussi ressentis comme étant des morceaux qui appartiennent à des formes voisines distinctes, donc comme étant des morceaux séparés, des morceaux qui ne sont pas reliés ensemble 4 - il est noué par le paradoxe clef  fait / défait : la forme supplémentaire est faite puisqu'on peut la repérer, et elle est défaite si l'on considère qu'il ne s'agit que de morceaux appartenant à des formes différentes et complètement autonomes l'une de l'autre. La forme supplémentaire est donc à la fois faite et défaite, à la fois une chose et son contraire Justification du caractère analytique de type lecture : notre perception nous oblige à lire en deux temps différents, d'une part les formes autonomes qui s'accolent, et d'autre part la forme supplémentaire qu'elles construisent entre elles. Nous devons donc choisir de lire séparément chacune des formes autonomes, ou choisir de lire la forme supplémentaire qu'elles produisent ensemble

l'exemple de référence

   étape D0-12 en Occident - un décor flamboyant à Rue (16ème) : deux à deux, les poires forment ensemble une ogive sur leur dessous et un triangle sur leur dessus. L'ogive, en particulier, n'a pas de contour pour elle-même, et sa forme résulte entièrement d'un morceau de contour que lui "prête" la poire située à sa gauche et d'un morceau de contour que lui "prête" la poire située à sa droite. Chacune des ogives situées sous les poires est donc entièrement un effet visuel que produisent ensemble deux poires, deux poires qui sont, par ailleurs, bien autonomes l'une de l'autre

utilisation aux époques préhistoriques

utilisation aux époques anciennes

utilisation aux époques plus récentes

   étape D0-11 en Occident - la rose de la Sainte-Chapelle de Paris (1485) : tout en pouvant se lire chacune isolément, les formes en flammes créent à plusieurs une forme commune qui résulte de l'addition partielle de leurs contours

utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 4 juillet 2004

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