Jacqueline Marie Angélique ARNAULD,
en religion Angélique-Marie de Sainte-Madeleine,
dite la Mère Angélique

 

Mère Angélique

Abbesse de Port-Royal (Paris, 1591 id., 1661).

Deuxième fille d'Antoine II Arnauld, et soeur d'Arnauld d'Andilly et du Grand Arnauld.

Elle devint, grâce à la faveur d'Henri IV, et alors qu'elle n'était âgée que de sept ans et demi, coadjutrice de l'abbesse de Port-Royal, puis abbesse en 1602. Rien ne laissait alors présager l'action vigoureusement réformatrice qu'elle allait mener, car elle ne témoignait à ce moment-là d'aucune vocation religieuse. Ce n'est qu'en 1608 qu'elle eut la révélation de l'oeuvre à accomplir, et elle entreprit dès lors de faire participer son abbaye au mouvement de réforme de l'Eglise issu du concile de Trente en réaction à la Réforme protestante. Elle supprima la charge de supérieure et rétablit la vie communautaire, la pauvreté et le respect de la clôture qu'elle imposa même à sa propre famille, le 25 septembre 1609, date de la "journée du Guichet", où elle maintint sans faiblir sa position face aux reproches violents de son père venu la visiter et à qui elle interdit l'entrée. Elle sut ensuite si bien conquérir les siens à la cause de Port-Royal que cinq de ses soeurs, six de ses nièces, et enfin sa mère devenue veuve y entrèrent comme religieuses, tandis que la famille fournissait également de nombreux "Solitaires" établis dans les environs de l'abbaye. Quelques-uns de ses écrits et certaines de ses lettres ont été publiés dans les Mémoires pour servir à l'histoire de Port-Royal (1742-1744).

 

Source : "Encyclopédie Hachette"

 

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