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COMMENT FAIRE SA PROPRE PLANCHE DE DECALQUE.

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Depuis quelques années, j’avais quelques projets maquettistes en vue, mais j’étais confronté au problème des décalques. En effet, l’impression d’une planche de décalque est hors de prix pour un particulier.

J’avais essayé de faire des décalques en photocopiant des motifs en couleur sur une planche de décalque vierge. Si le procédé peut être concluant, il reste un obstacle de taille : comment faire pour imprimer des motifs blancs ?

Je pensais avoir trouvé une solution en lisant le magazine Hobby Japan de mars 1995 qui montrait comment faire des décalques en se faisant imprimer des transferts (instant lettering transfert). Si ce procédé est facile et peu coûteux au Japon, il n’en est pas de même en France ou ce procédé est pour ainsi dire inexistant.

Bref, tout mes projets étaient en stand-by jusqu’à ce que je trouve une solution acceptable tant du point de vue financier que de la qualité d’impression.

L’horizon s’est éclairci l’année dernière avec le magazine " Car Modeling Manual " vol 9 ou Mr Kenichi NOMOTO expliquait qu’il avait imprimé des décalques Marlboro pour la Ferrari F1-2000 au 20éme de Tamiya avec une imprimante ALPS : exactement ce que je recherchais !!

Après quelques recherches sur internet, je me suis aperçu que la marque ALPS était distribuée en France sous la marque OKI (http://france.oki.com/cgi-bin/index.cgi). A l’issue de ces recherches, il est apparu que l’imprimante la plus adaptée (pour la France en tout cas) est la OKI DP-5000.

DP5000.gif (11843 octets)

Cette imprimante est entièrement détaillée techniquement sur le site OKI. Quelques mots pour la caractériser : cette imprimante utilise deux modes d’impression, le transfert thermique et la sublimation thermique (à condition d’acheter le kit dye-sub). Le transfert thermique est le mode d’impression requis pour imprimer les décalques alors que la sublimation thermique est utilisée pour une impression en qualité photo.

L’originalité de la DP 5000 est que les cartouches utilisées sont minérales. Il n’y a pas de date d'expiration et l’impression résiste à l’eau. Les cartouches utilisées en mode standard ou en mode VP photo sont : Les cartouches de couleurs (cyan, magenta, jaune et noir), une cartouche d’apprêt (primer), une cartouche de vernis (finish II) et des cartouches particulières qui sont les cartouches métalliques (or et argent) et surtout une cartouche blanche.

cartouches OKI.jpg (17585 octets)

Une autre originalité de cette imprimante est qu’elle imprime en plusieurs couches. Les différentes couleurs sont appliquées les unes après les autres. Cette fonctionnalité permet, en mode recouvrement, de parfaitement paramétrer l’impression à nos besoin (cette étape est détaillée un peu plus loin).

Cette imprimante coûte 654 Euros HT (4300 FHT) et les cartouches coûtent entre 50 et 110 FHT. Si le coût est plus élevé qu’une imprimante jet d’encre elle n’en reste pas moins abordable pour une imprimante à sublimation. De toutes les façons, c’est la seule solution qui s’offre au maquettiste voulant imprimer des décalques de qualité.

Maintenant que l’imprimante est choisie, il reste à trouver des décalques vierges pour imprimer. Il y a un forum de discussion sur les imprimantes ALPS qui est bien utile pour trouver des renseignements : http://groups.yahoo.com/group/alpsdecal/messages

J’ai finalement acheté des décalques Micromark (http://www.micromark.com/decals.html) et Bel (http://www.beldecal.com/model_decals.cfm). Ce sont des feuilles spécialement adaptées pour les imprimantes ALPS ou OKI et qui sont au format US 11’x15’ (28x21.6cm). J’ai pris des feuilles avec un fond bleu (blue paper) cae les motifs blancs sont plus visibles. D’autres marques sont tout aussi valables, notamment chez Tango papa (http://www.tangopapadecals.com) ou chez modeldecal (http://www.modeldecal.com/decal_paper.html).

Le prix est assez élevé (entre 300 et 500 F frais de port compris) mais ce n’est disponible qu’au USA… Une nouvelle fois, la France est à la pointe du maquettisme…

planche decal vierge.jpg (7136 octets)

Étant en possession d’une imprimante et de décalque vierge, je peux maintenant faire mes décalques.

J’ai choisi de faire deux types de décalques : une planche issue crées sans référence et une planche avec un modèle à reproduire. Avec ces deux exemples, je fais deux exercices différents. Avec un motif scanné, je fais une simple reproduction pour l’adapter sur un modèle. En quelque sorte je crée un modèle bien particulier qui n’existe pas dans la réalité et seule la démarche créative compte. Dans l’autre cas l’objectif est bien différent puisqu’il se rapproche d’une démarche maquettiste : je veux reproduire précisément un modèle et je m’attache à reproduire le plus fidèlement possible la réalité.

J’ai donc choisit de faire

  1. Une ferrari 360 Modena " Daft punk " au 1/24
  2. Un camion Ferrari Formule 1 de 1994 toujours au 1/24.

Ferrari 360 Modena " Daft punk "

Pourquoi ce modèle? A l’origine je recherchais des motifs à scanner qui rassemblent plusieurs difficultés de réalisation. Partant du principe que " qui peut le plus, peut le moins ", je me suis attaché à trouvé quelque chose de difficile à faire pour une première réalisation afin de mieux appréhender les problèmes inhérents à l’impression des décalques.

En regardant la pochette du dernier album du groupe Daft punk " discovery ", j’ai constaté que les logos (voir ci-dessous) étaient particulièrement intéressants. D’une part les logos sont blancs sur fond noir. Ce qui veut dire qu’il faut les détourer pour les poser sur une carrosserie noire. Ensuite en posant des logos blancs sur du noir, je peux vérifier l’opacité de l’impression en blanc. En outre, les logos ont des motifs suffisamment complexes pour qu’ils représentent un exercice particulièrement intéressant…

La première des choses est de scanner les logos, ce qui est fait sous Corel Photopaint 8.

dessin scan.jpg (20763 octets)

dessin2 scan.jpg (25236 octets)

Ensuite, il est impératif que convertir les images bitmap en images vectorielles. L’image est alors décomposée en objets élémentaires simple. En effet, à partir d’objets vectoriels, il est plus facile de déterminer les couleurs, de faire les détourage, de modifier leur forme et de modifier la taille des images.

Pour vectoriser les images j’ai utilisé Corel OCR Trace.

vectorisation1.jpg (32590 octets)

On voit ici la vectorisation de l’image en cours de calcul

vectorisation2.jpg (23919 octets)

Et voici le rendu final.

Une fois l’image vectorielle enregistrée (format cdr), on peut la travailler sous Corel Draw.

detourage logo 1.jpg (25583 octets)

detourage dessin 1.jpg (26994 octets)

Ici le fond noir a été complètement supprimé. Mais il faut distinguer les objets blancs du fond alors j’ai changé la couleur du fond.

 

detourage logo 2.jpg (24549 octets)

detourage dessin 2.jpg (24654 octets)

Une fois les dessins travaillés sous Corel-Draw, on peut mettre en forme sa planche de décalque.

creation decal 1.jpg (21107 octets)

En groupant les différents objets en un seul objet, on peut dupliquer le motif en plusieurs exemplaires

creation decal 2.jpg (22643 octets)

Pour pouvoir imprimer en blanc, il faut dupliquer l’ensemble des objets dans une nouvelle page, et changer la couleur de tous les objets en noir. Ceci permettra d’utiliser l’impression blanche comme une couche d’apprêt.

fond noir decal.jpg (22577 octets)

 

Avant d’imprimer les décalques, je vérifie la taille des motifs en faisant une impression papier "normale " et je place les motifs sur le modèle.

essai taille.jpg (13934 octets)

Nous pouvons alors lancer l’impression de nos décalques en paramétrant l’imprimante OKI
DP-5000 de la facon suivante :

On commence par imprimer la page 2 (dessins noirs) en sélectionnant l’encre blanche en cochant l’option " couleur d’accompagnement ". Le papier sélectionné est " Carton (papier épais) ".

parametre imprimante 1.jpg (55929 octets)

Il ne faut oublier de sélectionner l’option " recouvrement " dans l’onglet Papier

parametre imprimante 2.jpg (52525 octets)

On peut alors imprimer la page 2 seule. Puis on recommence une impression de la page 2 toujours en blanc afin d’augmenter l’opacité du blanc. Mais pour éviter d’abîmer la première impression, on imprime avec une luminosité de 30%, sélectionnée dans l’onglet " Paramètres d’image ". N’oubliez pas de sélectionner de nouveau l’option " recouvrement " car elle ne reste pas en mémoire après chaque impression

parametre imprimante 5.jpg (50185 octets)

On imprime maintenant la page 1 en couleur. J’utilise la qualité " couleur standard " pour l’impression et je sélectionne " Graphique/texte " pour le type d’impression.

Il faut de nouveau sélectionner l’option " recouvrement ".

parametre imprimante 6.jpg (53948 octets)

En outre, pour augmenter la densité d’impression et diminuer le tramage, j’augmente la saturation de 50% dans la balance des couleurs ‘onglet " paramètres d’image ").

parametre imprimante 7.jpg (52052 octets)

Pour terminer l’impression, on par l’application d’une couche de vernis Finish II. Pour ce faire , on sélectionne le Finish dans la couleur d’accompagnement.

parametre imprimante 4.jpg (55717 octets)

L’impression est maintenant terminée

impression decal.jpg (7865 octets)

Je n’ai pas encore eu le temps de poser les décalques sur le modèle mais dés que c’est fait, vous trouverez une photo sur cette page. La seule question est de savoir si le décalque résistera au verni polyuréthanne.

Voici un aperçu du décalque imprimé

scan decal daft.jpg (161361 octets)

 

Camion Ferrari F1 – 1994.

Je me suis basé sur des photos que j’avais pris sur le circuit du Castellet en juillet 1994. C’était juste avant le GP d’Allemagne et Jean Alesi testait les nouvelles prises d’air du capot moteur.

camion ferrari 1994 iveco turbostar 1.jpg (18579 octets)

camion ferrari 1994 iveco turbostar 2.jpg (25712 octets)

camion ferrari 1994 iveco turbostar 3.jpg (24785 octets)

J’ai récuperé des logos sur Internet directement vectorisés, ce qui permet de les traités directement sous corel Draw (ici le cheval Ferrari)

logo ferrari.jpg (42526 octets)

Ensuite, il suffit de mettre le décalque en forme en s’assurant de la bonne taille des logos.

planche decal ferrari 1.jpg (59334 octets)

Comme précédemment, il convient de créer une page en noir et une page pour l’impression couleur

planche decal ferrari 2.jpg (59567 octets)

planche decal ferrari 3.jpg (53401 octets)

Ci dessous; la planche de decalque imprimée (image scannée).

scan decal ferrari.jpg (184187 octets)