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Ermites et chevaliers dans le roman arthurien.

Ermite et chevalier sont les deux piliers de la souveraineté des sociétés indo-européennes. Ils s'affirment de manière récurrente entre Maine et Normandie, du Haut Moyen Age à nos jours. C’est autour de ces archétypes en tension que se joue sans doute l’avenir des civilisations méditerrannéenes.

Le modeste ermite du Bas Maine, protecteur de la dynastie capétienne à ses origines, honoré par Aliénor d'Aquitaine duchesse de Normandie puis reine d'Angleterre, est devenu Lancelot du Lac, le meilleur chevalier du monde, sous la plume de Chrétien de Troyes et des moines copistes des abbayes normandes, aux XIIe et XIIIe siècles. L’ascension assez prodigieuse de saint Fraimbault nous a permis de mettre en évidence le rôle aujourd'hui trop méconnu de la région des marches de l’ancienne Gaule et de la petite Bretagne.

Dans ce territoire de passage, saint Fraimbault et ses compagnons, Constantien à Javron, Bômer à Saint-Bômer-les Forges, Alvée ou Auvieu à Passais-la-Conception, Ernier à Banvou et à Céaucé, ermites du Bas Maine s'avançant sur les voies antiques pour y fonder leurs ermitages au VIe siècle, à l'instigation de saint Innocent, évêque de l'ancienne capitale des gaulois cénomans, sont bien à la charnière de deux civilisations, la Celte et la Chrétienne. Le pays en a gardé un particularisme culturel dont les habitants peuvent légitimement tirer fierté.

Modestement la petite église de saint Fraimbault-de-Lassay conserve, gravé dans la pierre, le souvenir de ces hommes fameux, comme les romans de la Table Ronde résonnent encore de leurs exploits.


L'assomption assez prodigieuse de la figure hermétique de saint Fraimbault, modeste ermite du Bas Maine devenu Lancelot du Lac, le meilleur chevalier du monde, sous la plume de Chrétien de Troyes et des moines copistes des abbayes normandes au 12ème et 13ème siècles, protecteur de la dynastie capétienne à ses origines, puis objet de grande dévotion de la reine Aliénor d'Aquitaine, duchesse de Normandie et reine d'Angleterre, nous a permis de mettre en évidence le rôle aujourd'hui trop méconnu de la région des marches du Maine.

Premiers habitants de la région, lui-même et ses compagnons (Constantien à Javron, Bômer à Saint Bômer les Forges, Alvée ou Auvieu à Passais la Conception, Ernier à Banvou et Céaucé…), les ermites du Bas Maine s'avançant sur les voies antiques de l'époque pour y fonder leurs ermitages au 6ème siècle, à l'instigation de Saint Innocent, évêque du Mans, l'ancienne capitale des gaulois cénomans, sont bien à la charnière de deux civilisations, la celte et la chrétienne, en ce pays de passage. Ce pays en a gardé un particularisme culturel dont ses habitants peuvent légitimement tirer une certaine fierté laquelle n'a cessé, depuis, de s'enrichir comme elle a toujours joué un rôle stratégique dans les mutations qu'a connu notre pays.

Les traits de mémoire collective dont rend compte cet article y ont sans aucun doute largement contribué, entre lance (symbole guerrier de souveraineté) et graal (coupe d'abondance des anciens celtes et objet spirituel depuis), aux deux extrémités du trajet anthropologique.

Modestement la petite église de Saint Fraimbault de Lassay (53) conserve, au « pays des grandes merveilles », leur souvenir gravé dans la pierre comme les romans de la Table Ronde résonnent encore de l'écho de leurs exploits.

Mais ce cela, nul ne peut parler sans l’avoir éprouvé !

Georges Bertin.

Pour rencontrer le CENA

Voir

http://membres.lycos.fr/imaginouest


gbertin49
05/03/03