La façade demeure joyeusement exubérante : la porte d'entrée n'est ni plus ni moins qu'un phallus même pas déguisé ; la poignée est en forme de lézard (terme d'argot parisien désignant la verge)... Au-dessus on remarque Adam et Eve après le péché, encadrant un buste de femme qui représenterait Mme Lavirotte elle-même (du moins c'est ce que dit la légende...) portant un boa en renard, possible personnification du Serpent de la Genèse.
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1 - Porte d'entrée
(les droits de cette photo sont la propriété de son auteur).
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2 - Retenue de balcon en grès
(rez-de-chaussée).
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3 - Détail d'une fenêtre (les droits de cette photo sont la propriété de son auteur). |
Les rythmes de la façade sont d'admirables défis lancés à toute sorte de symétrie ; on notera que Lavirotte n'a que faire des principes rationalistes et novateurs que Guimard, pour ne citer que lui, affectionne : aucun étage n'est mis plus en valeur qu'un autre ; Lavirotte sacrifie à la mode du balcon couvert lancée par les architectes 1900 eux-même ; il revient même (comble du mauvais goût selon les spécialistes) à l'historicisme tant décrié des académistes en ajoutant ici et là des bucranes et des grotesques fleuris. On remarquera en outre l'indécence de certaines ornementations : aux balcons des fenêtres du rez-de-chaussée, une figuration du pénis dans la vulve à peine masquée et reprise avec quelques variations dans d'autres parties de l'immeuble ; au-dessus de ces mêmes fenêtres, on retrouve des vulves ; d'autres symboles plus discrets mais non moins éloquents sur la procréation se remarquent ça et là : coques, tortue, etc. On peut même remarquer sur une frise, noyés dans les lianes et les branches, un chat en quête d'un volatile insouciant. A chaque nouvelle observation, on trouve une nouveauté ! |
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4 - Détail de la loggia. |
5 - Fenêtres du 1er étage. |
