courriel : anvven@numericable.fr Ce courrier
s’adresse aux adhérents et ayants droit, (vétérans, veuves et orphelins) qui
souhaitent mener une action en justice afin d’obtenir une reconnaissance
assortie d’un dédommagement lié à la
maladie ou au décès du vétéran. 1-Rappel
de la situation. Le bureau
de l’ANVVEN a reçu 11 dossiers de demande, réceptionnés par le secrétaire,
responsable du volet juridique. Pour éclairer et expliciter les procédures à
suivre, un avocat de Paimpol (maître Plouzen) fut contacté afin de nous aider
dans ce parcours parfois sinueux et complexe. Après de bons contacts et
plusieurs rencontres, cet avocat s’est
montré discret, difficile à joindre et en définitive il s’est désisté. Les
responsables de l’association décontenancés, ont donc dû reprendre le processus
de consultation, avec inévitablement, des délais supplémentaires et des pertes
de temps et d’énergie. Aujourd’hui,
un nouvel avocat maître Christian Bergot, répond à nos préoccupations ( cahier
des charges, tarif annoncé, cabinet à Brest, réputation…) et s’est déclaré prêt
à défendre notre cause. Il convient de préciser que le plaignant dispose du
choix de son conseil et a droit à la désignation d’un avocat d’office au
titre de l’aide juridictionnelle gratuite. A titre indicatif, l’étude du
dossier individuel et la plaidoirie devant le tribunal des Pensions à Brest,
nécessite une provision d’environ 1000 euros ttc pour le cabinet Bergot. 2-Rappel
de la procédure La
procédure de demande d’indemnisation pour le vétéran et ses ayants droit
comporte 4 étapes. 2-1
Recours devant la DIAC. Chaque
plaignant doit saisir la Direction interdépartementale des Anciens Combattants
dont dépend son domicile. Pour la Bretagne : DIAC-Cité
administrative-Boulevard de la Liberté- 35021 Rennes cedex. Un imprimé adéquat
est disponible auprès du secrétaire de l’ANVVEN ; il convient de joindre toutes
photocopies de documents, témoignages ou certificats médicaux…pour
renforcer la validité du recours. Le dossier sera expédié à la DIAC par courrier
recommandé avec accusé de réception pour attester de la date de dépôt. La
DIAC procède à l’examen de la requête, demande des expertises…et rend sa
décision via le centre de réforme. Il s’agit d’une procédure administrative qui
ne nécessite pas la présence d’un avocat. 2-2
Le tribunal départemental des Pensions. A la réception de la décision de la DIAC (rejet, taux
insuffisant…) le plaignant dispose d’un délai de 6 mois pour saisir le tribunal
départemental des Pensions. Le conseil d’un avocat (choisi et rémunéré par le
plaignant ou nommé d’office par le bureau d’aide juridictionnelle gratuite) est
nécessaire. 2-3
La Cour régionale des Pensions. Le plaignant peut faire appel de la décision rendue
par le tribunal départemental des Pensions. Présence indispensable d’un avocat
choisi et rémunéré par le plaignant ou nommé par le bureau d’aide
juridictionnelle dont dépend le domicile du vétéran et ses ayants droit. 2-4
Le Conseil d’Etat. C’est
la juridiction de cassation à Paris. 3-Actions
à mener. Dés
réception du présent courrier, les vétérans et ayants droit sont invités à
contacter sans tarder, le secrétaire de l’ANVVEN (J Dezetter au 06 63 76 68 56)
pour faire le point et adresser chaque dossier à la DIAC compétente. Le délai
de réponse de la DIAC sera mis à profit pour préparer la phase suivante devant
le tribunal départemental des Pensions avec un avocat compétent et motivé. 4-Conclusion. Le
combat des vétérans se poursuit et quelques éléments nouveaux interviennent
pour appuyer la reconnaissance due par la nation à ceux qui l’ont servie
au-delà de la mission imposée. La presse relate de nouveaux faits dommageables
lors des interventions au Kosovo ou en Irak. La télévision relaie ces
événements ; l’émission « Pièces à conviction » d’Elise
Lucet le 2 décembre 2004, fut documentée et sans concession envers les
intervenants (P Messmer en particulier). La route est encore longue mais
l’espoir est maintenant réel de voir nos sacrifices enfin reconnus. Le
bureau de l’ANVVEN.adresse site : http://anvven.sont-la.com