Compte-rendu de la commission
cantine du 09 septembre 2003
Emetteur:
Véronique Cuny
1. Approbation du compte rendu de la réunion du 15 juillet
2003
2. Examen des dossiers mis en attente
3. Questions diverses.
Participants:
Monsieur Bouquet adjoint au maire, Monsieur Claudel, Monsieur
Rochet, représentants des parents d'élèves
; Mesdames Sultan, Thivillon, conseillères municipales
; Madame Perras, directrice école maternelle A. France
; Madame Laplanche Servigne, DGA ; Mesdames Cuny, Godin, Monsieur
Pailhes, service éducation. absents/excusés
Participants +
Monsieur Grimaud, Monsieur Aubert, Monsieur Jacquet copies
la date de la prochaine réunion entre
le 15 et le 30 janvier 2004
1-Approbation du compte rendu de la réunion
du 15 juillet.
Monsieur Rochet note que la question des communications des parents
d'élèves à la presse occupe un tiers du compte
rendu alors que cela n'a occupé qu'une infime partie de
la réunion.
Il souhaiterait que soit précisé sur le compte rendu
l'accord de la coordination des parents d'élèves
pour la mise en place d'un forfait mensuel ou à la rigueur
trimestriel pour la facturation des restaurants.
Ont été abordés également lors de
cette réunion, les problèmes des inscriptions des
enfants dont les parents n'ont pas réglé les repas
de l'année précédente, des certificats de
complaisances (embauche, hébergement etc..) et la possibilité
d'accueillir les enfants de chômeur les jours les moins
demandés.
2-Point sur la rentrée :
Monsieur Rochet constate que la rentrée
s'est bien passée côté restauration.
La commission aborde la question des enfants
qui mangent au restaurant sans être inscrits et qui pénalisent
de ce fait les parents qui suivent la procédure.
Madame Thivillon propose que le démarrage des restaurants
soit repoussé de deux jours (comme les études du
soir), cela permettrait aux directeurs de contacter les parents
n'ayant pas effectué l'inscription de leur enfant et de
les prévenir que leur enfant ne sera pas accueilli en restaurant.
Monsieur Claudel pense que si la mairie a voulu reprendre les
inscriptions, elle ne peut demander aux directeurs de faire le
travail de terrain et doit trouver un système d'intermédiaires
pour gérer sur place.
Madame Laplanche Servigne précise que ce n'est pas la mairie
qui a voulu reprendre les inscriptions mais bien les directeurs
d'école qui ont souhaité ne plus le faire faute
de temps, ce que confirme Madame Perras, directrice de l'école
maternelle A. France.
Elle ajoute que ce problème existe dans toutes les écoles.
Dans certaines écoles il y a un bon relais qui permet de
traiter ce problème rapidement. Des listes mises à
jour régulièrement sont envoyées aux directeurs
qui doivent les retourner en mentionnant le nom des enfants qui
ne figurent pas sur la liste mais qui restent au restaurant.
Elle précise que la reprise des inscriptions ne date que
de deux ans et que la gestion s'améliore d'année
en année mais que ce n'est pas simple.
Monsieur Pailhes informe que 800 dossiers
sont arrivés hors délais, c'est à dire entre
le 4 juillet et le 25 août.. Ces dossiers ont quand même
été saisis en août sans que les parents n'aient
été pénalisés.
Quelle mesure permettrait de sanctionner cette pratique ? Ne pas
saisir les dossiers immédiatement mettait le service éducation
en situation de " surmenage " au moment de la rentrée.
En effet, 400 dossiers sont arrivés au moment de la rentrée.
Monsieur Bouquet demande si une lettre peut être envoyée
à ces retardataires avec la prochaine facture, le service
répond qu'il est difficile de faire le tri sur les 4.000
factures envoyées.
Un échéancier de " rentrée " pourrait
être mis en place, différant ainsi l'accueil au restaurant
pour les enfants des parents n'ayant pas fait l'inscription dans
les temps (une semaine de retard pour l'inscription équivaudrait
à une semaine de retard pour l'accueil au restaurant ?
Le problème ne pouvant être
résolu lors de la réunion, il est décidé
de se réunir deux à trois fois dans l'année
afin d'étudier des propositions ou d'envisager des évolutions
dans le système d'inscription. Les réunions peuvent
être préparées par envoi de mails. La coordination
des parents d'élèves de Villeurbanne adhère
à ce principe de travail.
3-Examen des dossiers mis en attente :
- dossiers des parents dont les revenus
sont supérieurs à 4000 euros
4 dossiers sont arrivés hors délai. Les restaurants
demandés ne sont pas en sureffectif , la commission propose
des les accepter. Monsieur Bouquet donne son accord.
- problème des réfugiés.
Les cas les plus critiques ont été acceptés
tous les jours, les autres seulement 1 ou 2 jours par semaine.
Madame Laplanche Servigne doit étudier le problème
plus à fond avec les intervenants des associations concernées.
- problème de discipline
La commission décide de suivre l'avis de la directrice.
Les représentants des parents d'élèves
estiment qu'ils n'ont pas à se prononcer pour ces cas là
au regard du règlement intérieur des restaurants
scolaires.
Les représentants des parents d'élèves souhaiteraient
avoir connaissance de la fréquentation réelle dans
les restaurants d'ici deux mois.
Madame Laplanche Servigne répond qu'effectivement, c'est
la connaissance de cette fréquentation réelle qui
va nous permettre d'ajuster les effectifs au plus près.
En effet, il faut remplir les restaurants au maximum de leur capacité.
Le problème des parents qui inscrivent leurs enfants par
" précaution " est de nouveau abordé.
Là encore, comment faire pour que les parents ne réservent
pas des places pour rien. La facturation au forfait constitue
une piste. qu'il convient de travailler
Par ailleurs, il faut plus ou mieux communiquer, les parents doivent
savoir qu'en cas d'urgence, les directeurs ont la possibilité
d'accueillir un enfant au restaurant, même s'ils ne sont
prévenus que le matin et même si l'enfant n'est pas
inscrit au service.
En conclusion, Madame Laplanche Servigne précise que la
période de rentrée est très éprouvante
pour les agents d'accueil et les régisseurs, car ils sont
confrontés à des familles qui vivent des situations
dramatiques et qui en conséquence sont parfois très
agressifs. Il est difficile d'échanger avec elles et les
agents n'ont pas forcément la formation qui convient.
L'idée de s'adjoindre les services d'une assistante sociale
pour cette période d'inscription est évoquée.
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