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LES
DIFFERENTES PARTIES D'UN ALBUM : |
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La couverture
Elle est composée de 4 plats.
Si ceux–ci sont en carton rigide, l’album
sera dit cartonné.
Si ceux-ci sont en carton flexible, l’album
sera dit broché.
Le 1er plat correspond au devant
de la couverture, on y voit généralement
le titre, le ou les noms des auteurs et le nom de
l’éditeur.
Le 4éme plat correspond
à l’arrière de la couverture,
on y voit plutôt les titres déjà
parus, la présentation de ou des auteurs,
de la série ou de l’album.
Les 2ème et 3ème
plats reçoivent respectivement la
première et dernière page de garde.
Les pages de garde
Elles sont en papier légèrement plus
épais que les autres pages.
Elles sont au nombre de 6, 3 au début et
3 à la fin de l’album, les 2 premières
et les 2 dernières peuvent être illustrées
ou vierge ou recevoir des mentions d’édition,
elles peuvent caractériser une série
ou un album.
La 3ème et la 4ème sont
généralement vierges et servent éventuellement
pour les dédicaces.
Les cahiers de planches
Ils sont le plus souvent au nombre de 3, chaque
cahier est composé de 16 pages, ce qui correspond
à 3x16 = 48 pages. Il existe des albums au
format 32 pages, donc 2 cahiers et 64 pages, 4 cahiers
(comme Tintin).
Le 1er cahier
Il commence par la page de titre suivi de la page
réservée aux mentions légales.
La page de titre redonne les mentions du 1er plat
de couverture et est généralement
illustré d’un motif genre médaillon.
La page 2, souvent blanche, est
utilisée pour les remerciements, le catalogue
des autres œuvress de ou des auteurs ou de
la collection.
C’est en bas de la page 2 que peuvent être
indiquées les mentions légales
:
le dépôt légal avec l’année,
le mois et ou le trimestre et plus rarement le jour,
la date d’impression ou d’achevé
d’imprimer en mois et année et ou le
lieu d’impression et ou le nom de l’imprimerie,
l’ISBN(International Serial
Book Number),
le nom et l’adresse de l’éditeur,
le directeur de collection, le concepteur…
La première planche n’apparaît
donc qu’en page 3.
Si entre les pages 8 et 9 apparaît un fil,
c’est que le cahier est cousu, donc que c’est
une édition cousue.
Le dernier cahier
La dernière page est donc 48 pour la norme
la plus courante, l’album ne comporte donc
que 46 planches.
Si les mentions légales
ne sont pas en page 2, elles peuvent être
indiquées en bas de la dernière planche
ou sur la dernière page ou encore sur les
dernières pages de garde ou encore au 4ème
plat de l’album, c’est selon les éditeurs.
Le dos
Ancienne appellation du 4ème plat.
Appellation actuelle de ce qui relie les plats en
entre eux, ce dos peut être toilé,
rond, pincé, carré, imprimé.
Ils sont actuellement majoritairement carrés
et imprimés.
La tranche
C’est la partie opposée au dos, elle
est de la couleur des pages, c’est à
dire le plus souvent blanche.
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Petit lexique du collectionneur de BD (par Morti) : |
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BDM Initiales
des 3 auteurs (Béra-Denni-Mellot) responsable
d'un ouvrage reprenant l'inventaire des BD parues
en langue francophone, paraît tous les 2 ans,
contient environ 35000 titres et cotes ...notre
Bible...
DBD Dossier de
le BD, ouvrage trimestriel consacré à
un auteur, dessinateur ou scénariste, celui-ci
ayant le droit « d'inviter » un auteur
de son choix en complément, a dépassé
le stade de fanzine...
CBBD Centre Belge
de la Bande Dessinée ou musée de la
BD à Bruxelles
CNBDI Centre National
de la Bande Dessinée et de l'Image à
Angoulême
EO édition
originale ou premier tirage « grand public
» d'un album
TT Tirage de Tête,
album de luxe précédant l'EO, numéroté
et signé par l'auteur, tirage limité
et accompagné souvent d'une sérigraphie
ou d'autres suppléments inédits, en
N&B ou en couleurs
TL Tirage Limité,
idem que le TT mais ne précédant pas
l'EO, parfois édité très longtemps
après ou par un tout autre éditeur
que celui d'origine
HS Hors Série,
se dit d'un album à tirage limité
dont une partie est réservée à
l'auteur ou l'éditeur, dans ce cas-ci concerne
la numérotation de l'album
EA Epreuve d'Auteur,
idem que le HS mais se retrouve plus souvent sur
des sérigraphies
Ex-libris Supplément
proposé par certains libraires, normalement
devraient être collés dans l'album.
Dans le meilleur des cas il s'agit d'une petite
sérigraphie sinon d'un offset. Numéroté
et signé, il peut s'agir d'un dessin inédit
ou d'un extrait d'un album, parfois même d'une
reproduction d'une planche complète. A fait
l'objet de spéculations acharnées
mais la mode semble être un peu passée.
A trouvé son complément dans le CEJ,
BDM pour le para-BD.
Tiré à part
Un peu comme l'ex-libris, il peut soit
être offert par l'éditeur avec un album
soit par un club ou une revue. En général
il s'agit de dessins originaux faits pour l'occasion,
numéroté et signé mais ce n'est
pas obligatoire, offset dans la majorité
des cas.
1er plat En fait la couverture
de l'album
4e plat Le dos de couverture, opposé à
celle-ci. Les 2e et 3e plat sont les intérieurs
de couverture.
Dos Appelé souvent tranche, c'est ce qui
relie les premiers et 4e plat, là où
on trouve souvent le titre de l'album
Remarque : on appelle une catégorie de Tintin,
les « dos blancs ». En fait ce sont
les 4e plat blancs qu'il faudrait dire !!!
Intégrale
On voit de plus en plus maintenant des cycles se
présentant en 4 ou 5valbums qui forment un
tout. Comme parfois entre le tome 1 et le tome 5,
plusieurs années peuvent s'écouler
et les albums séparés difficiles à
trouver, lorsque le cycle est terminé, l'éditeur
reprend les 5 tomes en 1 volume qu'on appelle alors
intégrale (Aldébaran, Tramp, Rouge
de Chine, Lanfeust...). Cela peut se faire en plusieurs
volumes également si l'éditeur décide
de rééditer toute une série
par exemple (Tout Gil Jourdan, Tout Jijé,...)
ou lorsqu'il y a trop d'albums pour le faire en
une fois (Les Maîtres de l'Orge). Bref on
y retrouve l'intégralité de l'histoire
d'où le nom "intégrale".
Cartonné
Album dont la couverture est faite d'un carton rigide,
quasi majoritaire aujourd'hui.
Broché
En opposition à cartonné, c'est pour
les albums à couverture souple comme les
anciens Dupuis ou collections diverses chez Lombard.
De plus en plus rare, on les retrouve aujourd'hui
chez les éditeurs indépendants ou
dans des collections petit format.
Lithographie Pas
très courant en BD, une vraie lithographie
est faire à partir d'un dessin fait directement
sur une pierre calcaire. Par la suite la pierre
sert à imprimer le tirage, souvent petit,
puis est détruite. Vu le procédé
et le tirage, les lithographies sont souvent très
chères.
Sérigraphie
La sérigraphie s'apparente au pochoir, on
recouvre une feuille d'un filtre et on encre par
dessus. L'encre passe à travers le filtre
et se retrouve sur la feuille. Plus artisanale,
elle est constituée de « taches »
ou « aplats » qui remplissent l'espace
de couleurs uniformes. Couleurs posées à
l'aide d'un gabarit en tissu, 1 couleur par "passage".
Le masque s'use/s'encrasse au fur et a mesure, un
jeu de trame est juste suffisant pour +/- 100 sérigraphies.
Le papier ici doit résister au traitement.
Plus le nombre de couleurs est important, plus il
y a de « passages » et plus la sérigraphie
est chère.
Offset L'offset
est une technique d'imprimerie qui consiste à
imprimer à l'aide d'une plaque de métal
sur un blanchet (cylindre recouvert de caoutchouc
et de toile), et de ce blanchet sur la feuille finale.
Un image offset est composée d'un ensemble
de points (visible avec une loupe) un peu comme
une image imprimée avec une imprimante laser,
à 300 dpi on visualise clairement les points,
moins à 600 dpi et il faut une loupe à
1200 dpi. Le papier et le tirage importent peu mais
en général les meilleurs offsets ont
un tirage limité et sont numérotés
et signés par l'auteur. Néanmoins
le procédé est moins onéreux
que la sérigraphie d'où un prix moins
élevé.
En résumé
: la sérigraphie est un ensemble d'aplats
de couleurs (surface parfaitement uniforme, impression
d'épaisseur de la couleur) tandis que l'offset
est un ensemble de points visibles sinon à
l'oeil nu du moins avec une loupe. Les couleurs
sont plus pures en sérigraphie mais ne permettent
pas les dégradés.
Poster Reprend
le principe de l'offset mais sur un support de moins
bonne qualité et à grand tirage, le
prix est évidemment nettement plus bas, c'est
ce qu'on mettait dans nos chambres de gosses jadis.
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Première chose l'EO
(édition originale):
L'EO, PascalB ne me contredira pas, lui qui est
un grand collectionneur d'EO devant l'éternel,
est la première fois qu'un contenu est publié
sous forme d'album (on ne parleras pas des pré-publications
dans des journaux).
L'EO se caractérise par une date d'impression
préalable à une date de dépot
légal (voir sur les albums Delcourt par exemple)
et par une date de copyright qui est en concordance
avec les deux autres dates.
Les ré-impressions
:
Là, il s'agit de la part de l'éditeur
de faire un nouveau tirage de l'album. En conséquence
la date d'impression est postérieure à
la date de dépôt légal, pour
les cas ou l'éditeur n'a pas fait un nouveau
dépôt à la bibliothèque
nationale (je préciserais en fin les problèmes
de dépôt légal).
Dans le cas ou l'éditeur aurait fait un nouveau
dépôt (très fréquent
chez Dargaud), la date d'impression est antérieure
(d'un mois de manière classique) à
la date du dépôt légal.
Les ré-éditions
:
Il s'agit dans ce cas de faire un changement majeure
dans la forme (et parfois le fond) de l'album.
Donnons quelques exemples:
Rork d'Andréas, les premiers albums ont connus
une édition originale chez le Lombard puis
une ré-édition toujours au Lombard
avec nouvelle couverture et ajout de nouvelles pages.
Kogaratsu n°1 a connu une première édition
chez Dupuis dans la collection Dupuis aventure,
puis une ré-édition, toujours chez
Dupuis mais sous le titre de son héros (Kogaratsu)
Durango a connu une première édition
aux éditions des Archers puis une ré-édition
chez Dargaud et enfin une troisième édition
chez Alpen, dans les deux premières éditions,
ni la couverture, ni le contenu n'était changé
et seule la couverture différait pour la
troisième édition.
On retrouve les cas de figure des
ré-impressions en se qui concerne les dates
d'impressions et de dépôt légal.
Par contre on peut garantir que la date de copyright
ne correspond pas (très antérieure
aux autres dates).
Le plus gros problème
de nommage vient des éditeurs:
Ces derniers, en effet comme leur noms l'indique
ne sont pas imprimeurs
En conséquence de quoi, ils préfèrent
parler de ré-édition lorsqu'il ne
s'agit que de ré-impressions (éditeurs/éditions,
imprimeurs/impressions tout le monde suit ? )
Bref, l'EO est celle répertorié
dans le BDM, et pour certains éditeurs (comme
Dupuis) elle est très difficile à
connaitre (pas de mention "première
édition" ou pas de date d'impression,
ou dépôt légal sous forme de
chiffre ...).
Les autres tirages sont soit des ré-éditions
ou des ré-impressions.
Passons à quelques
définitions:
Je ne reviendrais pas sur l'ISBN
qui est bien documentées dans la FAQ
l'ISSN : je vais
reprendre ce que j'ai déjà écrit
dans ces forums:
L'ISSN est un numéro qui identifie les séries,
principalement utilisé pour les journaux,
il évite d'avoir à faire un dépôt
légal pour tout les ouvrages qui respectent
un certain cahier des charges (c'est surtout Dupuis
qui a utilisé cette technique).
L'éditeur demande un dépôt légal
par série (c'est à dire par héros)
en précisant les caractéristiques
principales des albums (aventures, thriller, héros
pour enfant, pas de sexe, pas de nudité,...)
ainsi tout album qui paraît des aventures
de ce héros n'est pas obligé de faire
l'objet d'un dépôt légal (une
copie est tout de même envoyé à
la Bibliothèque Nationale), ce qui raccourcit
les délais administratifs.
Le dépôt légal
: c'est une obligation faite à l'éditeur
de déposer à la bibliothèque
nationale de France, ainsi qu'à 4 ou 5 bibliothèque
municipale de son choix, un exemplaire de l'ouvrage
qu'il souhaite mettre en vente (c'est un truc qui
date de François Premier et de l'édit
de Montpellier en 1537, de mémoire). Le dépôt
légal ne se limite pas aux livres mais en
fait à tout document (comme les films, les
photos, et plein d'autres choses).
voir pour plus d'information: http://www.bnf.fr/web-bnf/infopro/editeurs/dl-livr.htm
Le dépôt légal
sur nos chères BDs peut prendre plusieurs
formes:
La plus simple à décripter un mois
et une année (janvier 2001 ou mars 1999)
La mention d'un trimestre (4ème trimestre
1980 par exemple)
Ou la nomenclature effective de la BNF (du genre
D1989.089.9/01)
Je ne sais pas réellement décoder
ceci, ce qui est sur c'est que les 4 premiers chiffres
donnent l'année, après doit se trouver
le numéro de dépôt pour la catégorie
concernée depuis le début de l'année
(mais ou est la catégorie, ou est le numéro
....)
La date de coyright est
la date de demande de protection pour les droits
d'auteurs.
Ce qui est amusant avec les livres, et les BD, c'est
que l'auteur peut (et doit) faire indiquer par l'imprimeur
ce copyright même si dans les faits il n'y
a pas de réel demande de protection. C'est
pourquoi il peut y avoir le (c) et un nom mais pas
de date.
La date d'impression
est la date de fabrication par l'imprimeur.
Il y a même parfois une date de reliure (beaucoup
plus rare) lorsque l'éditeur fait appel à
deux professionnels différends pour réaliser
les plaches et assembler l'album.
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LES
ALBUMS MYTHIQUES : |
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