Plus le temps passe et
plus les scientifiques se penchent sur les découvertes
archéologiques se rapportant à l'Atlantide. Il est important à
l'heure actuelle d'élargir notre horizon, de nous apercevoir que
les choses ne sont pas forcément telles qu'on nous les a
apprises ou telles que certains veulent nous le faire croire.
Les découvertes, qu'elles soient
scientifiques ou archéologiques, sont en perpétuelle évolution et ce qui
était vrai hier ne le sera pas forcément demain. Nul ne détient la
vérité, chacun d'entre nous en possède une part et les morceaux
rassemblés nous donnent le véritable schéma de notre histoire.
Certains personnages comme Graham
Hancock, Robert Schoch, John Antony West, pour ne citer qu'eux,
n'hésitent pas à braver les communautés scientifiques et autres, en
mettant leurs capacités au service de la vérité et de la connaissance.
La recherche de la vérité et de la
connaissance est une perpétuelle remise en question de ce que nous avons
appris ; il est temps d'enlever nos oeillères, de comprendre que rien
n'est véritablement établi, que les choses sont peut-être toutes autres,
que le refus de voir la vérité en face n'a pour résultante que de nous
mentir à nous-même.
Vous ne trouverez dans cette
section que les découvertes ayant un rapport avec l'Atlantide ou ses
colonies. Vous n'y trouverez pas non plus de fantaisies : tous les
comptes-rendus de découvertes sont de sources officielles, ni plus ni
moins ; et si jamais j'y rajoute quelque chose, dans ce cas je le
précise.
Açores
Les Açores se trouvent sur les
pentes orientales de la dorsale médio-atlantique, une longue chaîne de
montagnes sous-marines qui forme un arc de 16.000 kilomètres de l'océan
Arctique à la pointe méridionale de l'Afrique. Elle est entourée de
plaines qui s'étendent sur les fonds marins jusqu'aux côtes des
continents.
Les montagnes qui constituent
cette chaîne sont extrêmement larges et longues. Par endroits, elles
atteignent 1600 kilomètres de largeur et leur altitude est telle
qu'elles dépassent du niveau de la mer et forment des îles comme les
Açores, Ascension, Sainte-Hélène et Tristan da Cunha.
Le processus géologique qui a
formé la chaîne se poursuit. Le long de la crête se trouve une vallée
dont la largeur varie de 80 à 120 kilomètres. Au fond de la vallée, un
magma en fusion jaillit en permanence, refroidit puis est entraîné sous
la pression des éruptions permanentes. Ces bouleversements se sont
vraisemblablement produits à des époques relativement récentes.
On trouve de nos jours aux
Açores des rocs de lave noire, et d'autres de couleur rouge ou blanche.
Or, Platon disait que les Atlantes construisaient leurs édifices avec
des pierres noires, rouges ou blanches.
Le fond de la mer autour des
Açores est recouvert d'un type de lave appelé tachylite. Cette substance
se détériore rapidement. Sous l'eau (et également à l'air libre), le
matériau original noir et vitreux se transforme en palagonite, un
matériau cristallin rouge, brun ou jaune. La tachylite se trouvant
autour des Açores est encore noire, ce qui signifie que la lave a jailli
il y a moins de 13.000 ans.
Sir C. Wyville Thomson décrit
comme suit une étroite bande de terre entre Faial et Monte da Guia,
appelée "Monte Quemada" (la montagne brûlée") : le terrain est formé en
partie de tuf stratifié de couleur brun chocolat et en partie de
morceaux de lave noire poreuse ayant tous un grand trou au centre et qui
ont du être projetés par des éruptions volcaniques, tels des feux
d'artifice, à une certaine période antérieure à l'histoire des Açores,
mais assez récente dans la formation géologique de l'île. Le même auteur
décrit aussi les murailles immenses faites de roc noir volcanique qu'on
rencontre dans l'île.
Le fait que des sources d'eau
chaude jaillissante soient nombreuses aux Açores (seuls fragments
survivants de l'Atlantide) confirme singulièrement le dire de Platon,
alors que l'expérience postérieure a fait connaître au monde savant que
les sources chaudes sont caractéristiques des régions sujettes à des
convulsions volcaniques. Platon dit que "tout le pays était assez élevé
et à pic du côté de la mer ; mais immédiatement au-delà, il y avait une
plaine enveloppant la cité, entourée elle-même de montagnes s'inclinant
vers la mer". Il suffit d'examiner le profil du "Dolphin's Ridge", tel
que nous le présentent les sondages océaniques du Challenger pour se
convaincre que le récit platonicien est une description fidèle de cette
élévation des montagnes "environnantes" qui abritaient la plaine du côté
nord et qui sont aujourd'hui représentés par les pics élancés des
Açores.
Les Açores sont
incontestablement les pics des montagnes submergées de l'Atlantide et
continuent d'être le centre d'une grande activité volcanique.
En 1949, le National Geographic
a rendu compte d'une expédition maritime qui effectua des sondages
acoustiques dans cette zone. Ceux-ci montrèrent que des sédiments
étaient déposés sur des centaines de mètres d'épaisseur sur les
contreforts de cette chaîne. Mais lorsque le bateau s'éloigna et sonda
les bassins océaniques de chaque côté, quelque chose de stupéfiant se
produisit.
Les chercheurs commencèrent à
travailler, quasiment sûrs que les couches de sédiments seraient encore
plus épaisses puisque le fond de l'Atlantique n'avait pas connu de
bouleversements depuis une éternité.
Mais elles n'étaient pas plus
abondantes que celle déposée sur la dorsale médio-atlantique,
relativement récente. Nulle part, la profondeur des sédiments ne
dépassait 30 mètres. Et à certains endroits, il n'y avait pas de
sédiments du tout.
Une seule conclusion s'impose :
à une époque très récente, le fond de l'Atlantique se trouvait sans
doute au-dessus de la surface actuelle de l'océan.
Andes
Près du lac Titicaca, à environ
4000 mètres d'altitude, on trouve les ruines de plusieurs villes
entassées l'une sur l'autre. Jusqu'à présent, l'existence de ces ruines
était inexpliquée.
Les pics inviolés s'échelonnent
sur une centaine de kilomètres au-delà d'Arequipa. Sur l'une des dents
du Pichu-Pichu, une curieuse découverte intrigue l'élite savante des
Arequipenos. Au cours d'un survol des volcans par un groupe d'andinistes
japonais, deux de ceux-ci, Joshifuma Takeda et Yukishuga Hariuchi
prirent un film qui, développé au Japon à leur retour, révéla
d'insolites images.
Le journal Asahi parla de "cité
perdue" sur la cime inexplorée du Pichu-Pichu. Mais, était-ce une pukara
- forteresse inexpugnable aux murailles pyramidales suspendues à flanc
d'abîme - ou un sanctuaire précolombien comparable au célèbre
Machu-Picchu ?
Cela semblait incroyable du
fait que si Machu-Picchu s'élève à 2600 mètres d'altitude, la pyramide
inconnue devait être située à plus de 5000 mètres !
Peut-être n'était-ce après tout
qu'une formation naturelle, due à l'érosion. Car enfin, aucun pilote de
ligne ne l'a jamais signalé auparavant. Cependant, l'hiver austral
particulièrement bénin cette année-là, avait pu provoquer une fonte
inhabituelle du nevado et dégager ainsi des ruines insoupçonnées.
C'était la seule explication plausible...
Sur les photos aériennes prises
par les japonais, la distance, les nuages qui planent constamment
au-dessus des volcans, les émanations vaporeuses de soufre qui
s'accrochent à leurs pointes, compliquent l'identification du mystère.
Cela ressemble étrangement à
une pyramide de style cyclopéen, aux gradins régulièrement étagés sur
les pentes vertigineuses du cratère.
Plusieurs expéditions se
succédèrent pour tenter de percer l'énigme. Maximo Neyra, du musée
d'Arequipa et le photographe Carlos Zarate Sandoval survolèrent à leur
tour le volcan assoupi à bord d'un monomoteur Stimson faucett. Ils
avouèrent n'avoir rien aperçu et se montrèrent aussi dépités que
perplexes.
En réalité, mais on ne le sait
que depuis peu, les photos prises et envoyées par les japonais ne
provenaient pas du Pichu-Pichu mais du Coropuna, sur lequel les
traditions incas situent un merveilleux temple du soleil jamais
retrouvé...
Par ailleurs, en janvier 1971,
plusieurs routiers qui fréquentaient la piste unissant Arequipa au Cuzco
par la voie de Cabrerias, ont signalé qu'en vertu de conditions
atmosphériques exceptionnelles, ils ont pu voir clairement à deux heures
environ de la première ville citée, une forteresse pyramidale qui semble
correspondre aux ruines révélées par le film des japonais. Mais tous la
situent cette fois sur les flancs du volcan Chachani.
Ce n'est qu'en 1963 qu'une
quarantaine de pèlerins qui voulaient déposer sur le sommet du Coronado
Grande, l'effigie de San Martin de Porras, provoquèrent d'étranges
trouvailles.
Seuls les cinq andinistes qui
les guidaient parvinrent à la cime convoitée, après avoir vaincu de
grandes difficultés. Alors qu'ils cherchaient la meilleure route pour
atteindre leur but, ils localisèrent une première pétrographie. Sur une
roche basaltique noirâtre, les antiques habitants de la région avaient
gravé des figures géométriques, à petits coups de marteau de pierre. Ces
dessins ressemblaient à ceux de chemins, de vallées, de montagnes, de
canalisations hydrauliques, terminés au bas de la pierre par une sorte
de hiéroglyphe en forme de méandre...
Les andinistes décidèrent de
suivre la direction que paraissaient indiquer les gravures. Celle-ci se
répétait à l'altitude de 4790 mètres puis à 4810 mètres et à 4830
mètres.
A 5357 mètres, les pèlerins
butèrent sur un escalier en dalles de pierre taillées à vif, larges de
deux mètres.
Malheureusement, ils ne purent
poursuivre l'ascension car le chemin d'accès à la cime était bouché par
des éboulements dus sans doute aux fréquents séismes qui secouent
périodiquement les montagnes.
Par un long détour, ils
parvinrent à 5480 mètres où ils aperçurent, émergeant partiellement des
neiges éternelles, haut encore de plus d'un mètre, un cercle de pierres
empilées ou pirka, visible sur une quinzaine de mètres de long. Ces
vestiges sont probablement ceux d'une pascana au lieu d'étape et de
repos sur le chemin des dieux.
Carlos Zarate, le meilleur des
andinistes, fort intrigué par ce mur, plongea une sonde au centre du
cercle. A sa surprise, celle-ci s'enfonça facilement et jusqu'à la
poignée... En creusant, une tombe inca révéla son contenu : des
poteries, des objets de métal précieux ou en bois, des tissus en laine
de lama, des fragments de coquillages.
Plus haut encore, au-dessus de
la tombe profanée, un mirador permettait de contrôler tout le paysage
environnant. Cela devait être aux temps reculés, un poste de guet très
important.
Enfin, apparurent plusieurs
places cérémonielles bordées de ruines d'habitations semi sphériques qui
communiquaient entre elles par un paradizo large de deux mètres sur une
longueur de plus de 7 mètres, percé de grandes portadas monolithiques.
En revanche, il semble que l'on
ait retrouvé le berceau de la caste des Zapanas. La piste de leur cité
initiale semble aboutir jusqu'au Titicaca et se perdre sous les ondes du
lac sacré, à deux kilomètres environ du petit port bolivien de Quaqui.
Au lieu-dit précisément Zapana, les Indiens me renseignèrent sur les
vestiges d'un palais monumental dont les fondations émergent des eaux
puis se perdent dans une épaisse couche de vase. Ils savent que d'autres
ruines gisent au fond du lac et ils m'assurèrent que ces palais
submergés sont ceux de la véritable cité du roi des "Hommes-Condors".
Les historiens de la région font reculer leur âge à 30 ou 40 siècles...
Le très ancien Coaquira m'a certifié que plusieurs fois au cours de sa
longue existence, il a pu contempler une cité complète, habituellement
ensevelie sous les eaux du lac. Elle n'en surgit que durant les
désespérants cycles de sécheresse périodiques qui ruinent l'économie des
aborigènes. Le Titicaca s'assoiffe alors au point que son niveau baisse
de 3 ou 4 mètres. Poissons, oiseaux, et leurs oeufs, prairies lacustres
de totora, tout cela périclite et beaucoup d'Indiens meurent en même
temps.
Pour Coaquira, la cité
engloutie est celle d'un des Grands Zapanas, "de celui qui envahit les
îles du lac, alors gouvernées par le Mallku de Chucuito, qu'il
vainquit".
Si aucune exploration
scientifique du Titicaca n'a encore eu lieu, Ramon Avellaneda a
néanmoins eu un prédécesseur. En 1956, déjà, une première tentative du
jeune plongeur professionnel William Mardoff, de Chicago, eut lieu. Un
richissime bolivien de La Paz l'avait fait venir pour repérer un trésor
enlisé dans la vase. La rumeur populaire parlait de barres d'or massif
et de précieux joyaux qui paraient les Vierges du Soleil. William
Mardoff comptait à son actif de belles performances et plusieurs
réussites. Il avait découvert peu de temps auparavant, l'épave du pirate
Morgan qui gisait au fond de la mer sur les côtes de Costa Rica. Face à
Veracruz, il avait remonté des bijoux Aztèques de grande valeur. Mardoff
était persuadé que les anciens peuples du lac sacré adoraient eux aussi
des divinités aquatiques auxquelles ils jetaient de splendides offrandes
d'or et d'argent... Logique et traditions situent les trésors incas
immergés dans le voisinage de l'île du Soleil.
Evoquant ses souvenirs
d'adolescent, Garcilaso de la Vega raconte qu'il est descendu dans les
tunnels qui furent perforés sous la lagune d'Urcos, située entre le
Cuzco et le lac Titicaca, où les aborigènes prétendaient voir, la nuit,
"un serpent d'or remonter à la surface".
Vêtu d'un scaphandre, Mardoff
plonge 25 fois dans le lac sacré. Il ne ramène que des tessons de
poteries et renonce à retrouver la chaîne d'or de l'Inca Huascar.
Néanmoins, à défaut de trésor inca, il rapporte l'étrange vision d'une
"cité des dieux" engloutie... Cette ville antique repose par 30 mètres
de fond, à demi envasée, près de l'embouchure du Rio Escona, non loin
d'une île que les Indiens disent "enchantée". Peut-être est ce la
légendaire cité de Chiopata dont les annales locales gardent le
souvenir. Les algues qui flottaient aux fenêtres mortes et sur les pans
de murailles rongées, à demi éboulées, se sont accrochées aux jambes du
plongeur qui a dû renoncer à pousser plus avant cette passionnante
exploration...
En 1937, Lazaro Costa
Villavicencia, de Puno, signale les vestiges d'une cité mégalithique
près de Kispinike. La présence de ces ruines sous les ondes est
confirmée peu de mois après par Antonio Rodriguez Ravitch, commandant de
la marine péruvienne. Proches des îles sacrées, le docteur Espinoza
Soriano, doyen de la faculté du centre de Juancayo, admire en eaux
claires à plusieurs mètres de profondeur, "des temps du Soleil et de la
Lune en pierres monolithes". Le professeur attribue ces constructions "à
des architectes pré incas, qui appartenaient à une civilisation
totalement engloutie".
Au cours de son voyage d'études
au Pérou, l'archéologue anglais Ephraïm Georges Squier recueillit un
autre récit de ruines englouties. Il parcourait la baie qui s'étend
derrière la Péninsule de Sillustani, peu profonde et couverte elle
encore de roseaux et d'herbes aquatiques. Il observa, écrit-il, "une
paroi linéale qui simule une chaussée et qui court d'une rive à l'autre,
à l'intérieur de laquelle, à peine perceptibles sous l'eau, il y a des
rangées de pierres travaillées qui peuvent effectivement constituer les
restes de l'effondrement ou de la submersion des édifices"... Ce qui
offre, remarque Squier, "une sorte de sanction à la tradition qui
soutient qu'en ce lieu les Apus ou les Curacas, les grands chefs de
Hatun Kolla, avaient un palais et une ville qui furent engloutis par les
eaux du lac après un terrible séisme". "Je parvins en balsa, poursuit
Squier, aux parois supposées et je pus constater que ce sont en réalité
des restes de constructions. Cependant, je ne suis pas en mesure
d'affirmer si elles furent faites sur des terrains bas, avec la chaussée
en guise de quai, ou de digue, pour prévenir l'invasion des eaux quand
le niveau du lac augmentait pendant la saison pluvieuse... ou si
effectivement le terrain s'effondra pendant une convulsion tellurique.
Cependant, concluait-il en 1877, j'incline pour cette dernière
hypothèse".
Quand j'interrogeais les
balseros du Titicaca au sujet de ces rumeurs, ils me soutinrent que
toutes ces ruines leur sont particulièrement visibles aux périodes de
grande sécheresse, quand le niveau du lac s'abaisse de plusieurs mètres.
Dans la décennie qui suivit
l'expérience de William Mardoff, des plongeurs amateurs prirent la
relève. Ils dénoncèrent des vestiges archéologiques engloutis près de
l'île de Simmillaque, à l'embouchure du Rio Desaguadero, à une
profondeur d'une cinquantaine de mètres, évalué au jugé.
En 1960, le doyen de
l'université de San Marcos de Lima, le docteur MacLean, prononça une
conférence qui emplit de stupeur historiens et archéologues invités à y
assister. MacLean revenait du Kollao et il affirma avoir vu, au-delà du
Rio Desaguadero, juché sur une cîme à plus de 5000 mètres d'altitude,
une cité inconnue aux murs brillants. Il interrogea les Indiens de la
région qui lui désignèrent les ruines comme le "Haconta Palayani,
royaume de Paa-Zuma". MacLean, pourtant doué d'une prudence bien connue,
émit l'hypothèse qu'il s'agit peut-être "du plus ancien édifice
d'origine humaine"...
Bimini
Les découvertes de vestiges
sous-marins à Bimini, au large de la Floride (cf. "L'histoire commence à
Bimini", de Pierre Carnac, Editions Robert Laffont), prouvent que le
grand océan occidental a englouti des cités inconnues et, pourquoi pas,
une civilisation toute entière.
Pendant le mois de septembre
1968, l'équipe du professeur Manson Valentine, oeuvrant pour le Musée
des Sciences de Miami en Floride, découvre au nord-ouest de Bimini,
petite île des Bahamas, à environ 1200 kms de la Guadeloupe, des
structures cyclopéennes immergées à environ 6 mètres sous la surface de
la mer. Cette découverte fut rendue possible grâce à l'engin Remora
M-114-E, scooter sous-marin construit par Dimitri Rebikoff, explorateur,
ingénieur spécialisé dans le domaine de la photographie sous-marine et
grâce également au concours de Paul Aranda, aviateur, et de Robert Marx,
célèbre plongeur, passionné de recherches sur les anciennes navigations
et sur l'archéologie sous-marine des îles Bahamas.
C'est en fin de 1971, que les
chercheurs découvrirent qu'il s'agissait d'une gigantesque structure de
la forme d'un grand U pouvant faire office de port dont la jetée courbée
mesurait plus de 600 m de long sur 10 m de large et formée de blocs de
pierres dont la constitution ne présente aucune ressemblance avec les
formations naturelles qu'ils surplombent. Ces blocs sont régulièrement
alignés, parfaitement à l'équerre dans leurs trois axes et assemblés par
une sorte de ciment. Certains d'entre eux avaient presque 5 m de côté et
leur épaisseur variait entre 50 et 150 cm, ce qui parfois correspondait
à une masse d'environ 5 tonnes par bloc.
De plus, on constata en
effectuant des tranchées d'exploration que certains de ces blocs étaient
posés sur des piliers carrés de 30 cm de hauteur, ce qui détruisait
définitivement la thèse de certains géologues, comme le nommé Harrison
qui d'emblée, sans attendre la fin de l'exploration de l'équipe
"Valentine", avait déclaré que le mur de Bimini était un ensemble
d'origine strictement naturel.
Par la suite, on découvrit
encore aux alentours de Bimini, d'autres structures de formes linéaires,
rectangulaires, polygonales et même pyramidales.
Mais quel pouvait être l'âge de
ces constructions ? Des études de datation au carbone 14 estimèrent que
pour une profondeur de 6 m, ces structures devaient être à la surface il
y a environ 10.000 ans, ce qui ne signifie pas qu'elles venaient d'être
édifiées à ce moment là. Mais en ce qui concerne les bâtisseurs, c'est
le mystère le plus total. En effet, rien de ce qui nous est connu de
l'histoire des Amérindiens (qui remonte à environ 2000 ans avant J.C.)
ne nous permet la moindre hypothèse concernant le peuple qui vivait à
cette époque et même en Europe aucune peuplade n'aurait été capable en
cette période d'édifier une construction aussi monumentale. C'est
pourquoi il valait mieux étouffer cette affaire dans l'oeuf, comme
certains ont cru pouvoir le faire aisément. Quelques revues sérieuses en
ont cependant fait état sommairement : Science et Vie n°640 de janvier
1971, Science et Avenir n°286, 291, et surtout 298 de décembre 1971,
puis vint l'ouvrage de Pierre Carnac : "L'histoire commence à Bimini"
chez Robert Laffont en 1973.
Il est cependant à noter un
fait étrange concernant le site de Bimini. Le 14 août 1926, soit 42 ans
plus tôt, dans une déclaration faite sous hypnose contrôlée et
référencée sous le n°996-1, le fantastique thérapeute et médium
américain Edgar Cayce révélait que sur le plateau de Bimini avait existé
jadis une formidable civilisation (voir les remarquables ouvrages : "Les
mystères de l'Atlantide revisitée" de E.E. Cayce, aux Editions de
Mortagne 1994, ou "L'univers d'Edgar Cayce" de D.K. de Bizemont n°2786
Ed. de poche J'ai Lu New Age), et en 1933 il révélait aussi que : "des
vestiges des temples de Poséidia, portion engloutie de l'Atlantide,
allaient ressurgir de la vase des fonds sous-marins près de l'île de
Bimini au large de la Floride et probablement vers les années 1968 ou
1969".
Ainsi donc, la découverte des
structures cyclopéennes de Bimini, illustre encore admirablement le
majestueux passé des civilisations anciennes dont il ne demeure hélas,
pour activer l'éveil de la mémoire fugitive et pourtant orgueilleuse des
hommes, que l'alignements de pierres gigantesques toujours plus
énigmatiques.
Or, c'est précisément Bimini
que Jean Ponce de Léon, capitaine espagnol (1460-1521), gouverneur de
Porto Rico, visita au XVè siècle, à la recherche d'une fontaine dont
l'eau, aux dires des indigènes, avait la propriété de rajeunir les
vieillards qui s'y baignaient. Curieuses coïncidences que Bimini et sa
source d'eau douce, l'Atlantide avec ses fontaines sacrées et la
fontaine de Jouvence qu'on a toujours cherchée dans ces parages.
Nous rappelons que selon
l'encyclopédie La Mer, n°16 avril 1972, le géologue soviétique N. Zirov
aurait retiré du mont sous-marin appelé Atlantis, une tonne de disques
calcaires de 15 cm de diamètre sur 4 cm d'épaisseur, lisses sur une face
et rugueux sur l'autre. Une expertise montre qu'il y a 12.000 ans, ces
disques se trouvaient à l'air libre.
Pour beaucoup, la cause est
jugée : Bimini est un vestige de la grande île décrite par Platon. Pour
d'autres - pour le professeur Doru Todericiu notamment - il ne s'agirait
que d'un emplacement de colonie atlante.
Communiqué de Presse du 6
juillet 1997 (source : Aaron Du Val, président de la Société d'Egyptologie,
Miami, Floride)
Les ruines de temples datées de
12.000 ans ont été trouvées près de Bimini, Bahamas. L'analyse
préliminaire a indiqué que les structures originelles, bien que d'une
taille plus réduite que celle de la grande pyramide de Guizeh, semblent
avoir été plus anciennes. On a mesuré des pierres du revêtement qui
épousent le même angle unique que celui de la Grande Pyramide.
Les ruines sont mégalithiques
et soutiennent une ressemblance remarquable avec les sites antiques de
l'Egypte. Les prétendus "blocs modélisés" trouvés dans les carrières
d'Assouan et également sur la Grande Pyramide elle-même, apparaissent
comme des cure-dents en regard de ceux trouvés sur les temples
mégalithiques de Bimini. D'autres caractéristiques concordent
étroitement avec les caractéristiques des sites mégalithiques trouvés au
Pérou, au Yucatan, en Irlande et en Scandinavie.
Les pierres retiennent déjà une
attention internationale ; des recherches pointues et des projets
d'analyse sont entrepris et l'on espère débuter des investigations plus
précises sous peu. L'analyse de ces antiques et énigmatiques temples
construits près de Bimini il y a 12.000 ans, a tout juste commencé. Bien
que beaucoup de cartes du royaume merveilleux ornent divers murs de ces
temples mystérieux de Bimini, il y a un manque complet d'autres
inscriptions. De rares glyphes (ciselure gravée en creux formant un
motif) qui existent cependant, plusieurs ressemblent à ceux trouvés dans
la célèbre caverne d'Altamira en Espagne qui contient la peinture bien
connue des bisons. En outre, il y a des positions orbitales exactes des
planètes et ce qui semblent avoir été des rayonnements complexes
d'étoiles, des murs plaqués de métal, et des pierres imbriquées de
diverses couleurs.
Bolivie
La cité de Tiahuanaco
Tiahuanaco se situe près de la
rive méridionale du lac Titicaca, en Bolivie. Ses structures principales
comprennent une énorme pyramide de terre à degrés, à parement d'andésite
taillée (la pyramide Akapana) et une enceinte rectangulaire appelée
Kalasasaya, formée en alternance de colonnes de pierres et de blocs
rectangulaires.
Sur ce site, les blocs de
pierre pèsent jusqu'à 65 tonnes. Ils ne portent aucune marque de burin,
de sorte que les moyens utilisés pour les façonner demeurent un mystère.
Un examen approfondi des structures révèle l'utilisation d'une technique
de construction inhabituelle. Des encoches étaient pratiquées dans les
blocs de pierre qui étaient ensuite imbriqués les uns dans les autres,
ce qui donnait une résistance suffisante pour supporter des séismes.
Très récemment encore, les
archéologues de la ligne officielle comptaient Tiahuanaco parmi les
sites rituels. La cité a été construite comme un port. Elle présente en
effet des docks, des quais, des bassins. Mais Tiahuanaco est située à
3900 mètres au-dessus du niveau de la mer et à des kilomètres de
l'étendue d'eau la plus proche. Confrontés à un tel mystère, les
historiens l'ont résolu en décidant que Tiahuanaco n'avait jamais été
habitée. Il s'agissait, selon eux, d'un monument massif élevé à
d'anciens dieux, construit comme un port afin que les âmes puissent
faire route vers le paradis. Pourquoi les habitants de Tiahuanaco
ont-ils construit un port exploitable à 3900 mètres au-dessus du niveau
de la mer ? Peut-être parce que ce n'est pas eux qui l'ont construit...
Vers 1995, de nouvelles
découvertes archéologiques ont clairement démontré que Tiahuanaco fut
une métropole très animée, mais aussi la capitale d'un empire s'étendant
sur de vastes contrées à l'est et au sud de la Bolivie, au nord-ouest de
l'Argentine, au nord du Chili et au sud du Pérou.
L'âge de Tiahuanaco est très
controversé. Certains scientifiques prétendent que sa construction a
débuté vers 150 avant J.C. et que la cité a continué à s'étendre jusqu'à
la fin du premier millénaire de notre ère. D'autres affirment que la
cité est beaucoup plus ancienne et existait déjà au second millénaire
avant J.C.
Arthur Posnansky, un
archéologue dont les découvertes ont été avalisées par le gouvernement
bolivien, et Rolf Müller, un astronome allemand intéressé par le site,
sont résolument de cet avis. Posnansky a été le premier à suggérer que
l'enceinte de Kalasasaya servait d'observatoire astronomique, thèse
maintenant largement partagée par ses pairs. Il a également utilisé
cette donnée pour dater le complexe et a obtenu la date stupéfiante de
15.000 ans avant J.C. Le docteur Müller a vérifié ses calculs, et a
confirmé que si 15.000 ans avant J.C. était certainement possible, les
découvertes astronomiques pouvaient également indiquer 9300 ans avant
J.C.
Bien que ces deux dates
dépassent de très loin ce que les archéologues officiels sont prêts à
accepter, elles permettraient certainement de comprendre pourquoi
Tiahuanaco a été construite comme un port. Il apparaît clairement que le
haut plateau sur lequel est bâtie la cité ne s'est élevé au-dessus du
niveau de la mer qu'à la fin de la période glaciaire, c'est-à-dire vers
8000 avant J.C. Si Tiahuanaco existait déjà avant cette date, ce qui est
plus que probable, elle a sûrement joué le rôle de port.
Brésil
A Pirarucura, dans l'état de
Pianhy, les archéologues ne savent pas s'ils ont vu une véritable ville
ou un effet de l'érosion. L'endroit est appelé la "Sete Cidades" (les
sept villes) ; sur des rochers, on discerne des inscriptions en une
écriture inconnue tracées en rouge. Il semble que des Sphinx soient
taillés dans la pierre.
L'incertitude est aussi grande
en ce qui concerne une série de piliers et des alignements de murs
parallèles longs d'un kilomètre, auprès de ce qui paraît être les ruines
d'une civilisation éteinte, à Monte-Alto.
En 1743, un portugais du nom de
Francisco Raposo, accompagné de quelques aventuriers, erra pendant
plusieurs années dans la selva du Mato Grosso, à la recherche des Mines
d'or de Muribeca, dont on avait perdu depuis un siècle la situation
géographique. Raposo envoya au vice-roi du Brésil, Don Luis Peregrino de
Carvalho Menezes de Athayde, un rapport détaillé de son expédition que
le lieutenant-colonel Percy Fawcett, ex-officier de l'armée des Indes,
exhuma des archives en 1923.
Fawcett, à tort ou à raison, et
après maints chercheurs célèbres (de mystérieuses cités enfouies dans la
selva furent vainement cherchées, en 1902 par les Krupp Von Essen et, en
1913 par le président Théodore Roosevelt qui était accompagné du général
Candido Mariano da Silva Rondon), écrivit qu'il y était question de
"villes perdues" dont les noms fleuraient bon l'aventure : cité du Grand
Païtiti, Manoa, Americanas, Ciudad de los Cesares, etc...
Celle qu'il cherchait, il l'a
baptisa du nom de "Cité Z", et après de multiples recoupements, la situa
quelque part aux environs du Rio Xingu, gros affluent de l'Amazone,
entre la Serra Formosa et la Serra do Cachimbo vers le parallèle 10,
méridien de Greenwich.
En mai 1925, le colonel, son
fils Jack, leur ami Raleigh Rimel et une escorte de guides indigènes se
lançaient dans la forêt amazonienne. Vernes fait état, dans son livre
"Sur la piste de Fawcett", d'une lettre du 20 avril dans laquelle
Fawcett, se rapportant aux dires d'un Indien, parlait d'une ville perdue
dans la selva, où les maisons à grandes portes étaient éclairées de
l'intérieur par la lumière qu'irradiait un gros cristal placé en haut
d'un pilier.
Le 29 mai, il aurait encore
envoyé un message -dont l'existence est très douteuse - mentionnant sa
position au nord-est de la Serra Formosa, à 50 km du Rio Ronuro et du
Rio Xingu.
Certes, de nombreuses nouvelles
parvinrent à Rio, les unes affirmant que Fawcett était devenu "roi dans
une tribu d'hommes blancs", d'autres assurant qu'il avait trouvé la mort
dans la selva.
Une relation tout aussi
fantaisiste dit que l'expédition avait retrouvé la ville secrète
mentionnée dans le rapport de 1743 : une arche cyclopéenne en marquait
l'entrée. Sur une place, une statue au bras levé semblait indiquer la
direction du nord. C'était la capitale du Grand Muribeca, fils d'un
explorateur portugais qui avait épousé une Indienne et exploité de
fabuleuses mines d'or.
Plusieurs expéditions lancées à
la recherche de Fawcett et de la "Cité Z" revinrent sans avoir apporter
de solutions à l'énigme.
D'après le professeur Henrique
José de Souza, président de la Société Théosophique de Sao Lourenço
(Brésil), Fawcett et son fils seraient retenus prisonniers d'un peuple
souterrain du Mato Grosso. Les habitants de ce royaume appartiendraient
à la race antédiluvienne qui peuplait la Lémurie et l'Atlantide,
continents jadis engloutis par les oceans.
José de Souza se fait ainsi
l'écho de l'écrivain traditionnaliste Ferdinand Ossendowsk, qui
certifiait l'authenticité de telles populations : "j'ai entendu, écrit
Ossendowski, un savant lama chinois dire au Bogdo-Khan que toutes les
cavernes souterraines de l'Amérique sont habitées par le peuple ancien
qui disparut sous terre. Là encore, il s'agit des Muens et des Atlantes.
Cela se recoupe étrangement
avec les traditions mentionnant l'existence de mystérieux "soccabons"
(souterrains) qui foisonneraient en Amérique du Sud et notamment,
dit-on, au Brésil.
Selon l'écrivain américain
Raymond Bernard, l'un d'eux, la Chaussée des Incas, long de centaines de
kilomètres, aurait une entrée au sud de Lima, passerait par Cuzco,
Tiahuanaco, et déboucherait dans le désert d'Atacambo. C'est par ce
tunnel que les Incas auraient évacué leur or quand les Conquistadors
envahirent le Pérou.
Le colonel Fawcett et et son
fils Jack auraient disparu dans un soccabon de la Sierra de Roncador au
nord-est du Mato Grosso. Les Espagnols situaient le fabuleux Eldorado
dans l'actuelle Colombie ou aux USA ; Voltaire l'établit au Paraguay. Un
voyageur anonyme affirme que l'Eldorado était sur les bords du fleuve
Parana avec, comme capitale, une ville magnifique : Manoa.
Ferdinand Denis avance que la
ville fabuleuse était peut-être Palenque, au Mexique, "cette soeur de la
Thèbes égyptienne, grande cité vide abandonnée au milieu de la forêt,
avec ses portiques et ses temples ornés de bas-reliefs aux mystérieux
hiéroglyphes".
Au Brésil, on parlait de la
"Mai das Aguas", sirène qui garde les trésors d'un grand lac, et surtout
du pays d'Americanas, contrée imaginaire que l'on situait soit à Minas
(Uruguay) soit dans le Mato Grosso.
Un certain Martinez affirma
qu'il était demeuré sept mois dans la ville de l'Eldorado et, à l'appui
de son assertion, il produisit une carte de la province, facilement
reconnaissable à trois montagnes qui la limitaient. La première était
d'or, la deuxième d'argent, la troisième de sel. Martinez allait
beaucoup plus loin dans ses descriptions. Le palais de l'empereur était
supporté par de magnifiques colonnes de porphyre et d'albâtre et entouré
de galeries en bois d'ébène et de cèdre incrusté de pierreries. Située
au centre d'une île verdoyante, il se réfléchissait dans un lac aux eaux
d'une transparence indescriptible. Deux tours gardaient l'entrée de ce
palais, appuyées chacune contre une colonne de 25 pieds de hauteur dont
les chapiteaux supportaient d'immenses lunes d'argent. Deux lions
vivants étaient attachés aux fûts par des chaînes d'or massif. L'eau des
fontaines jaillissaient dans des vasques d'argent par des tuyaux d'or.
Au coeur du palais, un vaste autel d'argent supportait un immense soleil
d'or devant lequel quatre lampes brûlaient perpétuellement.
Plus tard, l'opinion publique
donna une explication à la fable : le jeune frère d'Atahualpa, l'Inca
régnant de Cuzco, s'était réfugié avec de prodigieux trésors dans
l'intérieur des terres où il avait fondé un nouvel empire.
On peut penser de nos jours que
ces traditions qui se recoupent ou se contredisent, reposent sur quelque
fondement : le dernier des souverains du Pérou, l'Inca Manco, dut se
retirer dans la cité secrète de Machu Pichu, qui ne fut découverte qu'en
1911. Il est probable que d'immenses trésors sont cachés dans cette cité
perdue sur l'Altiplano.
En 1681, le père Juan Lucero
assura qu'il était allé dans un pays, chez les Piros, et qu'il avait
tenu dans ses mains "des plats, des croissants, des boucles d'oreilles
et d'autres bijoux en or, fabriqués par les Indiens". Ce pays de Piros,
dont parle le père Juan Lucero, avait probablement existé, mais il
semble qu'on en ait perdu la trace.
Le Licencié Montesimos, qui
recueillit en 1652 les traditions conservées par les Amantas, collège de
prêtres et d'astronomes péruviens, rapporte que la civilisation
incaïque, relativement récente, aurait succédé à une période barbarie,
précédée elle-même de l'antique civilisation des Pyr-Huas (les Piros du
père Lucero), organisée après le cataclysme diluvien, et qui possédait
de mystérieux hiéroglyphes, comme tous les peuples qui eurent des liens
avec l'Atlantide engloutie.
Le pays de Piros était
peut-être Tiahuanaco (Bolivie), Machu Pichu, ou une des cités trouvées
sur l'Altiplano ou vers l'Amazonas péruvien, mais nous pensons plutôt
aux ruines de Caballo Muerto (Pérou) où le docteur américain Michaël
Moseley, de l'université d'Harvard, a découvert les ruines d'un temple
et une tête colossale datant de plus de 3000 ans.
A Paracas, on a trouvé (selon
Thor Heyerdhal, dans son livre "Aku-Aku"), les momies parfaitement
conservées d'hommes blancs, grands, barbus, à cheveux roux ou châtains.
Auprès d'elles étaient des sculptures (dessins ?) de dérives de bateaux.
Ces particularités pourraient signifier que la nécropole de Paracas
était destinée à ces initiateurs ou "dieux" blancs qui vinrent un jour
apporter un enseignement aux Pré-Incas.
Caraïbes
Des explorateurs voient les
ruines d'une "cité perdue" dans les eaux Caraïbes (Agence Reuters - 6
décembre 2001
Des explorateurs utilisant un
sous-marin miniature pour sonder le fond de la mer au large de la côte
de Cuba, ont déclaré jeudi qu'ils confirmaient la découverte de
structures de pierres profondément immergées en dessous de la surface de
l'océan, qui pourraient avoir été érigées par une civilisation inconnue
il y a des milliers d'années de cela. Les chercheurs aidés par une
entreprise canadienne d'exploration, disent qu'ils ont filmé pendant
l'été les ruines submergées d'une éventuelle "cité perdue" de la
Péninsule Guanahacabibes sur l'extrémité ouest de l'île caraïbéenne.
Le chef de l'expédition a dit
que les chercheurs ont averti qu'ils n'ont pas entièrement compris la
nature de leur trouvaille et ont en projet de retourner en janvier pour
l'analyser plus avant. Les explorateurs pensent que les structures
mystérieuses découvertes à la profondeur étonnante d'environ 2100 pieds
(voisin de 640 m) et qui se présentent à la manière d'une zone urbaine,
pourraient avoir été construites il y a au moins 6000 années auparavant.
Ceci serait plus ancien d'environ 1500 ans que les grandes pyramides de
Guizeh en Egypte.
"C'est vraiment une
merveilleuse structure qui pourrait avoir été un grand centre urbain" a
dit l'ingénieur-femme des techniques océanes Paulina Zelitsky,
canadienne d'origine soviétique, qui est un membre de l'ADC (Avanced
Digital Communications) de la Colombie britannique.
Zelitsky dit que les structures
devraient avoir été construites par des gens inconnus, quand le lit
actuel de l'océan était en réalité au-dessus de la surface. L'activité
volcanique peut expliquer comment le site a pu être immergé à grande
profondeur en dessous de la surface de la Mer Caraïbes.
En juillet 2000, les chercheurs
de l'ADC, utilisant un équipement sophistiqué muni d'un sonar à
balayage, ont identifié un grand plateau sous-marin avec des images
claires de structures en pierres symétriquement organisées, qui
ressemblaient à une organisation urbaine recouverte partiellement par le
sable. D'au-dessus, les chercheurs disaient voir apparaître
d'éventuelles formes de pyramides, de routes et de bâtiments.
Ce dernier mois de juillet, les
chercheurs de l'ADC, accompagnés des experts et partenaires de
l'Académie Cubaine des Sciences, sont revenus sur le site avec leur
navire "Ulises". Ils ont dit avoir utilisé un sous-marin miniature sans
pilote, appelé ROV (Remotely Operated Vehicle : véhicule d'opération
téléguidée) pour filmer en eau profonde des parcelles d'une zone de 7,7
mille carrés (voisin de 12,4 km2).
Les chercheurs ont déclaré que
ces images confirmaient la présence d'énormes et lisses blocs de
granite, découpés comme dans des formations perpendiculaires et
circulaires, certains en forme de pyramides. Ils déclarèrent aussi que
la plupart des blocs mesurent entre 6,5 et 16 pieds (2 m et 4,9 m) de
longueur, et certains sont empilés les uns sur les autres. D'autres
étaient recouverts de sédiments et du beau sable blanc qui caractérise
la région. Ces chercheurs ont aussi dit que l'intrigante découverte a
fourni la preuve que Cuba, autrefois, était liée au continent de
l'Amérique Latine par la bande de terre de la Péninsule du Yucatan. "Il
y a de nombreuses nouvelles hypothèses concernant le mouvement terrestre
et la colonisation, et ce que nous voyons ici devrait apporter une très
intéressante et nouvelle information", a dit Zelitsky.
L'équipement en eau profonde de
l'ADC comprend un sonar de haute précision à double fréquence, possédant
un système de positionnement intégré du fond océanique par satellite, et
le ROV. La société est en train de mettre au point actuellement ce
qu'elle appelle le premier excavateur mondial du fond océanique pour
l'archéologie sous-marine.
Chine
Sur la rive sud d'un lac salé,
on a découvert une pyramide en métal qui aurait 50 à 60 mètres de
hauteur. En face de cette structure se trouvent trois grottes dont les
entrées sont triangulaires. Les deux plus petites de ces cavités se sont
effondrées, mais la plus grande, celle du centre, est toujours
accessible. A l'intérieur, un bout de tuyau de 40 cm, fendu en deux, gît
sur le sol. Un autre tuyau, de couleur rouille, est enfoui dans le sol
et seule l'extrémité est visible.
A l'extérieur de la grotte, des
demi tuyaux, des morceaux de métal et des pierres de formes bizarres
sont eparpillés sur la rive sud du lac. Certains tuyaux plongent en
partie dans l'eau. On ignore ce qu'il peut y avoir dans les profondeurs
de l'eau salée.
Si ce site avait été découvert
dans le voisinage d'une zone urbaine chinoise, l'affaire se résumerait à
une question de pollution industrielle et son impact sur l'environnement
fragile. Mais cela se trouve au pied d'une montagne appelée Baigong
Shan, dans un coin perdu de la province de Quinghai, à 40 km de la ville
la plus proche.
Se pourrait-il qu'on ait là les
vestiges d'une ancienne base de lancement extraterrestre, dont on dit
qu'elle est vieille de 30.000 à 20 millions d'années, ainsi que l'évoque
une spéculation passionnée dans la presse chinoise, de Qin Jianwen,
directeur du département publicité du gouvernement local de Delingha,
qui déclare : "L'environnement, ici, est inhospitalier, personne n'y
réside et certainement pas l'industrie moderne. Il n'y a que quelques
bergers nomades au nord des montagnes".
Ye Zhou, du Lanzhou Morning
News, un des premiers journalistes à avoir été sur place, écrit : "Sans
avoir vu ces vestiges de vos yeux, vous ne pourriez y croire. Il est
difficile de s'en tenir à un discours scientifique lorsque l'on parle de
cela. Il n'y a que ces tuyaux en fer de partout... cela fait froid dans
le dos".
Le site fut révélé pour la
première fois en 1998 par un groupe de scientifiques américains à la
recherche de fossiles de dinosaures. L'équipe avertit le gouvernement
local de Delingha de la présence de ces structures, mais cela n'attira
pas l'attention avant juin 2002, lorsqu'un journal de Henan publia la
nouvelle de la découverte. Depuis leur base, Ye et ses collègues
décidèrent de reprendre la nouvelle et de mener leur propre enquête.
Ils produisirent six rapports
détaillant l'expédition et ses découvertes. Selon la Xinhua News Agency,
les résultats préliminaires d'analyse des pierres et du métal révèlent
que les tuyaux sont constitués de 30% d'oxyde de fer, avec un taux élevé
de dioxyde de silicium et d'oxyde de calcium. 8% de la constitution des
échantillons sont catégorisés "non identifiables".
L'ingénieur Liu Shaolin de la
fonderie Xitieshan, qui exécuta les analyses, dit que les taux de
dioxyde de silicium et d'oxyde de calcium indiquent que les tuyaux ont
séjourné dans le site montagneux pendant très longtemps ; encore que son
estimation soit nettement inférieure à celle de la théorie des
scientifiques US selon laquelle le fer aurait 300.000 ans. Liu estima
l'âge à 5000 ans, ce qui est impressionnant tout de même, étant donné
que les techniques de fonderie humaines ne remontent qu'à environ 2000
ans.
Le journaliste Ye, du Lanzhou,
dit : "Le gouvernement de Delingha monte l'affaire en attraction
touristique. Il y a déjà une signalisation routière indiquant le chemin
vers les reliques E.T. et ils le font annoncer dans les guides
touristiques et d'investissement". Les rapport préliminaires étant
terminés, des chercheurs de l'Organisation de Recherche Ovni de Beijing
préparent une expédition d'enquête plus approfondie, qui doit démarrer
fin juillet.
Wei Yuguand, directeur des
projets de Qinghai, qui retourna récemment sur le site, donne de ce
qu'il découvrit la description d'un terrain vague : "La région est
totalement désertique, il n'y a pas une créature vivante à moins
de 800 km, bien qu'au delà de cette frontière invisible, il y a une
riche vie sauvage". Il n'y a aucun moyen de transport et la route est
difficile à suivre : une voiture transportant des journalistes de Xinhua,
resta embourbée dans le fossé.
Source : City Weekend, Chine,
18 juillet 2002.
Détroit de Gibraltar
Dans une étude publiée en 2001
par la prestigieuse Académie des Sciences, Jacques Collina-Girard, de
l'Université de Provence, préhistorien et spécialiste de la géologie du
quaternaire, explique avoir été intrigué par la coïncidence entre deux
datations, celle de la disparition de l'Atlantide mentionnée par Platon
et celle géologique, de la dramatique remontée des eaux qui accompagna
la fin de la dernière glaciation. Depuis, il préfère prendre l'histoire
de l'Atlantide un peu plus au sérieux que bon nombre de ses collègues et
s'est lancé dans des recherches approfondies.
Partant de l'hypothèse que la
description littérale faite par Platon est exacte, Jacques
Collina-Girard a recherché la preuve de l'existence ancienne d'un
archipel aujourd'hui disparu à proximité du détroit de Gibraltar. En
particulier, il a cherché à comprendre à quoi pouvait ressembler le
paysage géologique au Pléistocène, lorsque le niveau de la mer était
considérablement plus bas qu'aujourd'hui. L'étude relative aux
formations sous-marines de cette zone qu'il a mené ensuite, a donné un
résultat aussi inattendu qu'excitant, en apportant la preuve géologique
de l'existence d'un ancien archipel s'étendant à travers le détroit,
tout comme Platon l'avait laissé entendre. La plus importante des îles
de cet archipel correspond à ce qui est aujourd'hui un haut-fond appelé
"banc de Spartel". Collina-Girard a calculé qu'elle devait mesurer 14
kilomètres de long sur 5 de large, et l'a située à peu près à mi-chemin
entre l'Europe et l'Afrique.
Comme Collina-Girard l'a fait
remarquer par la suite, les preuves géologiques ne sont qu'un élément -
bien que de la plus extrême importance - d'un puzzle fort complexe.
L'archipel lui-même coïncide exactement avec la tradition rapportée par
Platon.
La datation de sa submersion,
due à la montée du niveau des océans qui accompagna la fonte des glaces,
correspond quant à elle à la date de la disparition de l'Atlantide
avancée par Platon, soit 9000 ans avant J.C. Même la description du pays
de cocagne qu'est l'Atlantide de Platon, est supportée par ces nouvelles
preuves. Jacques Collina-Girard souligne que l'époque indiquée par
Platon correspond à l'apogée des chasseurs-cueilleurs du paléolithique
qui, fort peu nombreux, vivaient certainement dans une société
d'abondance et disposaient d'autant de gibier qu'ils le souhaitaient.
Parallèlement à sa thèse
principale, Collina-Girard avance que le réchauffement climatique qui
suivit la dernière glaciation modifia peut-être le rapport de symbiose
entre l'humanité et son environnement, mettant un terme à la cueillette
et à la chasse et présidant à la révolution néolithique qui eut pour
effet le passage à la production agricole. Si un tel scénario est exact,
les souvenirs d'une ancienne abondance ont peut-être été à l'origine des
mythes de l'âge d'or.
Mettant tous ces éléments bout
à bout, Jacques Collina-Girard souligne que le lieu, la date de
submersion et la géologie coïncident et viennent étayer le récit de
Platon. Sa seule divergence porte sur la disparition de l'Atlantide.
Pour Platon, l'île a été engloutie par une catastrophe sismique qui dura
un jour et une nuit. Pour Collina-Girard, cet engloutissement a été
beaucoup plus lent - un peu plus de deux mètres par siècle - mais tout
aussi dévastateur à long terme.
Egypte
Des temples monumentaux
survivent, qui témoignent de l'expertise des Egyptiens (en théorie) dans
le travail de la pierre. Si certains sont en grès, la plupart sont en
granit, roche beaucoup plus difficile à travailler. Le granit a
également été couramment utilisé pour construire les obélisques. Ceux-ci
peuvent atteindre 30 mètres de hauteur et peser des centaines de tonnes.
On estime à plus de 1000 tonnes le poids de l'un de ces obélisques
inachevés retrouvés dans les carrières d'Assouan.
Nous savons à peu près comment
les obélisques étaient découpés dans le soubassement de granit, mais
nous n'avons pas la moindre idée de la manière dont ils ont été
transportés. Les Egyptologues s'obstinent à penser que des rampes de
terre ont été utilisées pour construire les pyramides de Guizeh. Peter
Hodges, un maître d'oeuvre britannique, à montré qu'une telle rampe ne
pourrait pas faire l'affaire, en raison du risque d'éboulement latéral.
Il rejette l'idée de rampes en briques sèches, car ce matériaux se
serait délité sous la charge.
Si une rampe a réellement été
utilisée, la stabilité indispensable n'a pu être obtenue qu'au moyen de
pierre taillée. Mais le volume des rampes nécessaires, qu'elles aient
été en terre, en briques ou en pierres, aurait dû être trois fois
supérieur à celui des pyramides elles-mêmes et leur longueur d'environ
1,6 kilomètre ; elles se seraient alors étendues en dehors du plateau de
Guizeh en pénétrant profondément dans le désert.
Face à cette objection, les
archéologues, bien décidés à s'en tenir à la théorie officielle, ont
émis l'idée de rampes en hélice, mais leur disposition pose un problème,
quelle qu'en soit la conception. Si l'on étalait, sur une épaisseur de
1,80 mètre les matériaux nécessaires à la construction d'une seule de
ces rampes, ils couvriraient une surface de 280 hectares.
L'architecte Julian Keeable a
calculé que le volume total des matériaux nécessaires à la construction
des rampes desservant les trois principales pyramides serait de 150.000
mètres cubes au minimum et, pour un gradient de pente réaliste, pourrait
représenter près de cinq fois ce chiffre. Rien n'indique qu'une telle
quantité de matériaux ait été déversée dans les environs du plateau de
Guizeh.
D'après les connaissances
actuelles, les Egyptiens de l'Antiquité ne connaissaient ni la roue ni
la poulie. Hodges pense qu'ils ont fait appel à des leviers.
L'historiographe grec Hérodote rapporte une tradition ancienne
d'utilisation des leviers. Mais, même en admettant cela, Hodges
n'explique pas comment les blocs ont été mis en place de manière si
précise, ni de quelle manière la grande pyramide a été alignée aussi
précisément sur les points cardinaux. A cela, s'ajoute le fait que la
grande pyramide apparaît comme une version stylisée, mais
mathématiquement exacte, de l'Hémisphère nord. Des affirmations en ce
sens ont été faites il y a des siècles par des auteurs classiques,
rejetées par des égyptologues mais confirmées par les mesures effectuées
en 1925.
Plus récemment, plusieurs
auteurs ont observé qu'une ligne passant à travers la pyramide divise la
masse planétaire en deux moitiés pratiquement égales, alors qu'une autre
ligne définit deux hémisphères contenant en quantité sensiblement égale
de la terre et de l'eau.
La Pyramide de Kéops
La grande pyramide de Kéops a
été construite il y a environ 4651 ans par le pharaon Kufu.
Un des mystères de la grande
pyramide a été approfondi en septembre 2002 lorsque les archéologues ont
pénétré un conduit étroit qui s'ouvre dans la chambre de la Reine à
l'aide d'un robot. Malheureusement, le conduit est bloqué à l'autre
extrémité par une dalle en pierre à chaux comportant des poignées en
cuivre.
Il va sans dire que la pyramide
est un mystère à part entière, notamment les diverses théories et
polémiques concernant la méthode construction employée, les questions
sur l'éclairage intérieur, etc...
L'Osireion d'Abydos
Abydos est située en
Haute-Egypte, à l'ouest du Nil, à quelque 152 kilomètres au nord de
Louxor. Cette cité est l'un des sites archéologiques les plus important
d'Egypte ; elle fut une nécropole royale puis un centre de pèlerinage
consacré au culte d'Osiris. Cependant, le véritable mystère d'Abydos est
tout entier centré sur ce que l'on appelle maintenant l'Osireion.
Les visites de l'Osireion sont
parfois difficiles, du fait que certaines parties ont été immergées à la
suite d'une élévation importante de la nappe phréatique.
Dans le Annual Report of The
Smithsonian Institution de l'année 1914, Edouard Naville concluait que
les fouilles en cours avaient permis d'observer le puits d'Abydos décrit
par le géographe-historien grec Strabon, dans le Livre XVII de sa
Géographie. D'après lui, le puits souterrain, situé près du temple de
Séti, était remarquable par l'énormité des blocs de pierre qui
constituaient le plafond de ses couloirs. Ce que l'on peut voir
aujourd'hui est fort étonnant. L'architecture est entièrement différente
de celle du temple d'Osiris - ou de tout autre temple du Nouvel Empire.
Lorsqu'on avance vers la chambre traditionnellement considérée comme la
tombe d'Osiris, on peut voir de massives colonnes de granit rouge pesant
jusqu'à 100 tonnes chacune. A proximité de cette "tombe", Naville et son
équipe ont découvert un vaste réservoir souterrain. Il le décrit ainsi
dans son article : "Rien ne révélait sa présence ; l'entrée était
exactement identique à celle de toutes les autres cellules, ayant été
murée après son creusement. La découverte de ce réservoir souterrain,
formé d'énormes pierres de construction, soulève de nombreuses
questions... Nous n'avons pas pu arriver jusqu'au fond [...] du fait
qu'il est obstrué par de nombreux blocs de pierre de taille considérable
qui y ont été jetés au moment de la destruction de l'édifice". La nature
cyclopéenne des dalles de pierre utilisées pour construire le réservoir
est soulignée par le fait que Naville parle de fragments pesant
plusieurs tonnes. Etablissement l'inévitable comparaison avec le temple
de Guizeh, voici ce qu'il ajoute : "Jusqu'à aujourd'hui, ce que l'on
appelle le temple du Sphinx à Guizeh a toujours été considéré comme l'un
des plus anciens édifices d'Egypte... Le réservoir d'Abydos, composé de
matériaux identiques mais de beaucoup plus grande taille, est d'un
caractère plus archaïque encore. Les pyramides ont peut-être le même
âge, mais une pyramide n'est qu'une masse de pierres, et ce n'est pas
d'une conception aussi complexe qu'un réservoir. Si nous nous trouvons
là devant la plus ancienne structure égyptienne [...], il est curieux
qu'il ne s'agisse ni d'un temple ni d'une tombe, mais d'un réservoir,
d'un remarquable ouvrage hydraulique".
Le fait est que la seule
dimension des blocs de pierre fait du réservoir d'Abydos un ouvrage
difficile, si ce n'est impossible, à reproduire aujourd'hui. Même si,
comme le pensent la plupart des égyptologues modernes, l'ensemble
constitué par le temple d'Osireion et par le réservoir qui lui est
associé a été construit par Seti Ier, il constitue un
remarquable exploit technique. Si, comme le supposait Naville, il est
réellement contemporain des pyramides de Guizeh, ce n'est qu'une preuve
de plus de la stupéfiante capacités des Egyptiens de l'Ancien Empire à
manipuler des pierres plus massives que celles que nous pourrions
déplacer de nos jours.
Mais il existe une troisième
possibilité, qui approfondit encore le mystère. John Anthony West, qui
affirme que cette civilisation est beaucoup plus ancienne que ne veulent
bien le reconnaître les chercheurs, a fait à Abydos une observation
intéressante. West indique que ce qui est considéré comme le
soubassement sur lequel Seti a construit son temple est en fait composé
d'alluvions compactées du Nil. Il semble ainsi raisonnable de supposer
que l'Osireion n'était pas à l'origine la structure semi souterraine que
nous connaissons, mais a été construit au niveau du sol puis enseveli
par les alluvions déposées par les crues du Nil. Mais il faut remonter à
10.000 ans avant J.C. pour trouver des crues d'une telle ampleur, ce qui
laisse supposer que l'Osireion a plus de 12.000 ans. Le réservoir est
peut-être plus vieux encore.
Le
Sphinx
Il y a actuellement une
controverse concernant la datation du Grand Sphinx de Guizeh. Il a été
demandé à Robert Schoch, un professeur de géologie américain, d'évaluer
l'âge du Sphinx - que les égyptologues datent de l'Ancien Empire - à
partir de ses schémas d'érosion. Schoch et d'autres géologues qui ont
examiné l'ouvrage ont conclu que l'érosion est l'oeuvre des
précipitations, et non d'une abrasion par le sable comme on l'avait
d'abord pensé. En s'appuyant sur ces données, Schoch data sans hésiter
le Sphinx de 7000 à 5000 ans avant J.C. D'autres experts pensent qu'il
pourrait avoir à peu près 5000 ans de plus.
Ces données, associées aux
connaissances avancées des architectes et des bâtisseurs et aux diverses
autres compétences techniques de l'époque prédynastique et de l'Ancien
Empire, viennent étayer les affirmations de Platon qui affirmait qu'une
civilisation a existé en Egypte bien plus tôt que nous ne l'avions
supposé.
Japon
Yonaguni est une petite île de
l'archipel japonais au sud-ouest d'Okinawa. En 1988, une équipe de
plongeurs menée par Kihachiro Aratake découvrit une énorme structure en
pierre gisant sur le fond au large des côtes. La structure repose par
plus de 22 mètres de fond. Les recherches ont montré qu'elle avait 180 m
de long, 135 m de large et 27 m de haut. Les autochtones décidèrent
qu'il s'agissait d'une formation naturelle.
Dix ans après, les experts n'en
étaient plus aussi sûrs. Le premier géologue à étudier le site fut le
professeur Masaki Kimura, de l'université de Ryuku, à Okinawa. En avril
1998, il découvrit une structure composée de cinq couches distinctes et
décida qu'elle avait certainement été bâtie par la main de l'homme. On
comprend aisément pourquoi.
Des photographies sous-marines
et des séquences vidéos nous montrent un monument à degré, de type
ziggourat, aux proportions extraordinaires. Chaque degré est haut
d'environ 90 cm, avec des bords nets et des angles vifs. On remarque
également une voûte et deux monolithes parallèles, parmi d'autres
éléments comme des barbacanes. D'autres recherches ont permis de
découvrir des ziggourats satellites de plus petite taille à proximité de
l'édifice principal. Chacune mesure environ 90 cm de large et 1,80 m de
haut. Elles sont toutes constituées de dalles étagées. Les plongeurs ont
aussi découvert ce qui semble être une route entourant la structure
principale.
Robert Schoch, le géologue
américain qui modifia la datation du Sphinx, plongea pour examiner le
monument de Yonaguni et déclara que si l'érosion naturelle due à l'eau
et à l'éclatement de la roche peut produire une structure de ce type, il
n'avait jamais rien vu de semblable. Le professeur Kimura fut plus
explicite encore. Il affirma sans ambages que si ces degrés raides
étaient le résultat d'une érosion naturelle, le fond marin aux alentours
serait jonché de débris. Et il n'y en avait pas.
L'expédition "Equipe Atlantide"
qui plongea pour réaliser un documentaire vidéo sur ce site, conclut que
si le monument pouvait être en partie une formation naturelle, il avait
certainement été profondément modifié par la main de l'homme. Autrement
dit, dans la nuit des temps, des humains découvrirent une formation
rocheuse appropriée et firent appel à des techniques sophistiquées pour
la façonner à leur guise.
Mais si on sait que les
diverses structures du complexe de Yonaguni sont artificielles, on ne
connaît aucune civilisation japonaise susceptibles de les avoir créées.
La datation géologique place le site au-dessus du niveau de la mer avant
8000 avant J.C. (et plus précisément, entre 8000 et 10.000 avant J.C.).
Les spécialistes officiels de
la préhistoire affirment qu'à cette époque, les autochtones les plus
évolués vivaient en petits groupes pratiquant la chasse et la
cueillette.
Comme le souligne le professeur
Kimura, ceux-ci ne peuvent en aucun cas avoir construit, ni même
modifié, le monument de Yonaguni. Il pense qu'il a fallu faire appel à
des machines pour réaliser une structure de cette dimension.
Mexique
La pyramide de Cuicuilco
Cette pyramide est située à
proximité du mont Xitli, un volcan qui est entré en éruption maintes
fois dans le passé, et dont la lave a recouvert trois des faces de
l'édifice. A l'heure actuelle, nous ne savons toujours pas qui a
construit cette pyramide. Elle a été découverte en 1920, par
l'archéologue américain Byron S. Cummins. Celui-ci découvrit la base de
la pyramide enterrée sous 4,50 m à 6 m de débris, qui avaient été à leur
tour recouverts par trois coulées successives de lave qui n'ont pas
endommagé la pyramide, puisque déjà à l'époque de la première éruption
du volcan, elle était si profondément ensevelie sous les débris, que la
lave ne parvint jamais jusqu'à elle.
Cummins mesura les matériaux
accumulés et établit des relations avec la date des éruptions du mont
Xitli. La date qu'il a obtenu n'était pas celle de la construction de la
pyramide, mais celle à laquelle la pyramide fut abandonnée. Et cette
date indiquait que Cuicuilco était un très vieil édifice il y a 8000
ans.
Nouveau-Mexique
En juillet 1892, des
topographes qui travaillaient à établir la frontière entre les
Etats-Unis et le Mexique, découvrirent un gigantesque barrage en terre à
Animas Valley. Il s'étendait sur plus de 10 km et aurait contenu, au
temps de son exploitation, un réservoir de quelque 8,5 km de long et 400
m de large, retenant l'eau sur 6 m de profondeur. On a estimé que 6 à 8
millions de mètres cubes de matériaux avaient été déplacés pour
construire cet ouvrage. Les topographes mentionnèrent ce qui semblait
être des traces de deux autres énormes barrages à environ 13 km du
premier. Personne ne sait par qui ces ouvrages ont été construits.
D'antiques canaux d'irrigation
à Pueblo Grande, en Arizona, découverts en 1697, attirent aujourd'hui
encore l'attention des archéologues. Deux de ces canaux étaient immenses
- 25 m et 18 m de large sur toute leur longueur - et s'étendaient sur
plus de 11 km pour l'un et sur plus de 15 km pour l'autre. Il est
malheureusement impossible de dater précisément ces structures, car
elles n'ont jamais été entièrement fouillées.
Les Amériques regorgent
d'ouvrages antiques de même échelle : des fortifications en pierre,
comportant des blocs pesant jusqu'à une tonne, s'étendent à travers les
Berkley Hills et les Oaklands Hills. Monk's Mound, près de Cahokia, dans
l'Illinois, mesure 300 m de long, plus de 210 m de large et sa hauteur
est de 30 m à ce jour. Il existe un fort de pierre dont les murs sont
épais de 2,40 m près de Massie's Creek, dans l'Ohio.
En 1931, Matthew W. Sterling,
responsable du Bureau Américain d'Ethnologie, découvrit une série de
terrassements soigneusement planifiés et entièrement intégrés, couvrant
une surface de 2,5 km2 dans les Everglades de Floride, près
du lac Okechobee. Le site comprend une plate-forme haute de 9 m et
longue de 75 m, dont les structures sont disposées avec une précision
mathématique.
Océan Atlantique
Lors d'une expédition dirigée
par le docteur Maxine Asher en 1973, une ville a été découverte sur le
fond de l'océan Atlantique.
Cette découverte fait suite à
l'aventure du docteur Ray Brown. Outre la pyramide, les plongeurs ont
trouvé des routes, des dômes, des bâtiments rectangulaires, des
instruments métalliques non identifiés, et une statue (celle qui tenait
la sphère aux trois pyramides découverte par Ray Brown).
En 1977, une découverte
mystérieuse a été faite sur le fond de l'océan Atlantique concernant une
technologie inconnue. Cette découverte fait état d'une pyramide de 198
mètres, mystérieusement éclairée. L'expédition était dirigée par Arl
Marahall.
Une expédition dirigée par Tony
Benik a découvert une immense pyramide à 10.000 pieds de profondeur dans
l'Atlantique. Ils ont trouvé un cristal sur le dessus de la pyramide et
un cristal opaque. Ils ont rapportés que lorsque le cristal était
éclairé, des inscriptions mystérieuses apparaissaient.
Des pyramides sous-marines ont
été trouvées en Amérique Centrale, au Yucatan et en Louisiane, des dômes
ont été découverts dans les détroits de la Floride.
Une des trouvailles les plus
étonnantes sur le fond de l'océan Atlantique a été rapportée par
l'équipage du capitaine Reyes Miraga sur le bateau Talia. Ils ont
enregistré en vidéo des temples, des bâtiments, des boulevards
circulaires, des statues, des avenues plus petites et des pyramides.
Pérou
Cuzco
Le 9 mars 2003, l'Agence EFE
fait état de la découverte d'un tunnel mesurant 2 km de long, liant le
temple de Koricancha avec la forteresse de Sacsahuaman, située sur les
périphéries de la ville péruvienne de Cuzco, par l'archéologue Anselm
Rambla, dans la capitale antique.
Le tunnel peut faire partie
d'une série de galeries, de chambres, de fontaines et de mausolées
antiques qui sont probablement sous la ville de Cuzco, selon des mesures
faites en tant qu'élément du projet de Viracocha lancé en août 2000.
Selon les images de radar
obtenues, le tunnel se lie directement au temple du Soleil ou du
Koricancha, avec le couvent de Santa Catalina ou Marcahuasi, avec la
cathédrale ou le temple de l'Inca Viracocha, avec le palais de Huascar,
avec le temple de Manco Capac ou Colcampata et avec le Huamanmarca.
Tous ces bâtiments sont en
alignement astronomique parfait, qui confirme que les péruviens antiques
ont également basé leurs constructions sur le soleil, la lune et les
constellations. L'accès à un tunnel à la forteresse de Sacsahuaman était
déjà connu, mais il a été condamné en 1923 pour éviter les disparitions
de curieux qui auraient pu y entrer. L'entrée se trouvait jadis dans la
Moyoc Marca, sorte de donjon qui s'élevait au centre de la forteresse.
Une caste sacerdotale composée de membres du Conseil des Anciens avait
la garde de la cité souterraine où le roi lui-même, l'Inca, ne pouvait
se rendre sans être guidé, tant l'entrelacs des galeries avait été
astucieusement imaginé. Le coeur du labyrinthe était une caverne
spacieuse, immense même selon les traditions, où une source abondante -
sans doute celle dont on peut voir une résurgence sur le front de la
forteresse - prenait naissance. Elle s'appelle d'ailleurs "la fontaine
de l'Inca". Des trésors, dont on exagère sans doute l'importance,
seraient enfermés dans la cité secrète de Sacsahuaman, près de la source
connue seulement de l'Inca et des membres du Conseil des Anciens.
L'archéologue a expliqué que
ceci impliquerait une citadelle pré-inca, appartenant à une culture qui
n'est pas encore connue. D'après les calculs, cette citadelle se
situerait environ à 100 mètres sous Cuzco.
En mai, le travail d'excavation
a confirmé l'endroit des galeries souterraines, confirmant du même coup
les histoires des chroniqueurs comme Garcilaso de la Vega et Cieza de
Leon concernant une citadelle souterraine sous Cuzco.
Si nous examinons la carte de
l'Atlantide telle qu'elle a été tracée d'après les révélations des
sondages sous-marins, nous voyons que par sa série de sommets, celle-ci
se rapproche d'un point de la côte de l'Amérique du Sud, au-dessus de
l'embouchure de l'Amazone, et que, probablement, à l'origine, elle y
était rattachée. Si donc la population atlante s'est répandue vers
l'ouest, elle s'est frayée naturellement un passage, par ses navires, le
long de la magnifique vallée arrosée par le fleuve Amazone et ses
influents, laissant derrière elle les basses terres du Brésil, pour
gagner les hautes régions fertiles de la Bolivie, d'où elle a pu
finalement entrer au Pérou en franchissant les montagnes.
C'est là que l'Atlantide devait
fonder ses plus lointaines colonies, au point ultime de son avancée vers
l'ouest, arrêtée seulement par l'océan Pacifique. De l'est de la
Méditerranée, au-delà des Dardanelles, et jusqu'aux rives lointaines de
la mer Noire et de la mer Caspienne, nous avons une idée de l'empire
universel dont les livres hindous nous entretiennent et dont Deva
Nahusha était le souverain. Le "grand et agressif empire" auquel Platon
fait allusion, le puissant royaume comprenant la totalité du monde alors
connu, et dont les grecs tirèrent leur conception d'un père universel du
genre humain, personnifié dans le roi Zeus. C'est dans cet empire
universel que le senior Lopez trouve l'explication de la similitude qui
existe entre le langage des américains de la côte sud du Pacifique et
les langues indo-européennes.
Montesino dit qu'à une certaine
époque, proche de la date du Déluge, l'Amérique fut envahie par un
peuple ayant à sa tête quatre chefs nommés Ayar-mancotepa, Ayar-chaki,
Ayar-aucca et Ayar-uyssu. Or, "Ayar", dit Lopez, vient du sanscrit "ajar"
ou "aje", et signifie "chef primitif" ; "manco", "chaki", "aucca" et "uyssu"
signifient "disciples", "nomades", "soldats" et "laboureurs". Nous avons
donc ici une tradition de castes comme celles conservées dans les quatre
noms des tribus athéniennes. La classe laborieuse eut la suprématie,
comme cela est assez naturel dans une colonie nouvelle ; son chef avait
le titre de "Pirhua-Manco", nom tiré de "Pir" qui signifie "feu",
"lumière", en grec et en ombrien. Les lois qui président à l'altération
des langues, par lesquels une labiale doit succéder à une labiale,
indiquent que le Méro ou Mérou de Théopompe, qui désigne l'Atlantide,
fut porté par ses colons jusque dans le sud de l'Amérique, et devint,
avec le temps, Pérou ou Peru. Est-ce que l'île nubienne de Méroé avec
ses pyramides bâties par des "hommes rouges" ne fut pas une
transposition analogue ? Et quand le prêtre hindou montre son emblème
sacrée portant les cinq pointes symboliques et nous dit qu'elle
représente "Méro et les quatre parties de la terre", ne se réfère t-il
pas à l'Atlantide et à son antique empire universel ?
Les compagnons de Pizarro
rencontrèrent partout les preuves d'une civilisation remontant à une
haute antiquité. Cieza de Leon mentionne les "grands édifices en ruine à
Tiahuanaco, une colline artificielle élevée sur des fondations de
pierre, et deux idoles en pierre taillée, selon toute apparence par
d'habiles artistes ; elles étaient hautes de dix à douze pieds et
revêtues de longues tuniques". Il s'extasie sur les portes colossales,
où l'on voit encore des monolithes de dix mètres sur cinq et deux
d'épaisseur.
La capitale des Chimus du Pérou
septentrional, le Gran Chimu, fut conquise par les Incas après une lutte
longue et sanglante. Elle fut livrée à la sauvagerie barbare et aux
déprédations des vainqueurs, mais ses restes existent encore de nos
jours et sont la merveille du continent méridional. Elles couvrent une
superficie de plus de 50 kms carré. Des tombes, des temples, des palais
s'élèvent de tous côtés, en ruines mais encore reconnaissables. Ce sont
d'immenses structures pyramidales, dont quelques unes ont un kilomètre
de circonférence ; de vastes aires closes par des murailles massives,
chacune d'elle contenant sa citerne, ses boutiques, ses édifices
municipaux. Il y a des forteresses, des hauts-fourneaux pour la fonte
des métaux, et presque tous les accessoires de la civilisation dans
cette ancienne capitale des Chimus. L'une des grandes pyramides, appelée
le Temple du Soleil, a 148 m de long sur 143 m de large et 45 m de
hauteur. Ce vaste édifice est en ruines depuis des siècles, mais on y
poursuit encore des fouilles.
L'un des centres de l'ancienne
civilisation quichua s'étendait autour du lac Titicaca. Là, les édifices
étaient tous construits en pierre taillée, comme dans tout le Pérou, et
comportaient des portes et des fenêtres avec portants, seuils et balcons
de pierre.
A Cuelpa, dans le nord du
Pérou, on a trouvé des ruines remarquables : une muraille de pierre
taillée longue de 3600 pieds, sur une largeur de 560 et une hauteur de
150, en continuité avec un chemin de ronde au sommet. Sur cette masse
s'en élevait une autre, longue de 600 pieds, large de 500, haute de 150,
le tout d'une hauteur totale de 300 pieds. Il y avait à l'intérieur, des
chambres et des cellules qui avaient servi de sépultures.
De très anciennes ruines
présentant les restes de remarquables édifices ont été découvertes près
de Huamanga, et décrites par Cieza de Leon. Les traditions locales
disent que cette cité fut bâtie par des hommes blancs et barbus qui
vinrent s'établir là bien longtemps avant l'époque des Incas et y
fondèrent une colonie.
Les péruviens se servaient
beaucoup d'aqueducs qu'ils construisaient très habilement en pierre
taillée et ciment. Ils les faisaient très résistants. L'un d'eux
s'étendait sur plus de 700 km, traversant sierras et rivières, quelque
chose comme un aqueduc de pierre allant de New York jusqu'en Caroline du
Nord.
Les grandes routes publiques
des péruviens étaient des plus remarquables, l'une d'elle courait le
long des montagnes sur toute la longueur de l'empire, de Quito jusqu'au
Chili. Une autre, joignant la première à Cuzco, descendait tout droit
vers la côte, et de là gagnait l'Equateur en se dirigeant vers le nord.
Ces routes avaient une largeur de 20 à 25 pieds, étaient revêtues de
pierre pulvérisée mélangée de chaux et de ciment bitumineux. Elles
étaient parfois taillées sur des kilomètres en plein roc, de grands
ravins étaient comblés par de la maçonnerie. Elles franchissaient les
cours d'eau par des ponts suspendus, dont on connaissait ici l'usage des
siècles avant l'Europe et des relais disposés régulièrement offraient
confort et repos aux voyageurs. "Cette route était merveilleuse, aucune
des voies romaines que j'ai vues en Italie et dans le sud de la France,
ou en Espagne, ne me parut aussi imposante que cet ouvrage des anciens
péruviens", écrit Humboldt. Ces voies étaient déjà anciennes du temps
des Incas. Elles étaient l'oeuvre des hommes barbus à peau blanche et à
la chevelure châtain claire venus de l'Atlantide, des milliers d'années
avant l'époque des Incas. Quand Huayna-Capac suivit avec son armée la
route principale pour envahir Quito, elle était déjà si vieille et
détériorée qu'il éprouva de grandes difficultés à passer, et ordonna
immédiatement les réparations nécessaires.
Dans la description d'un lot
d'objets en or envoyés en Espagne, en 1534 par Pizarro, il est fait
mention de "quatre lamas, dix statues de femmes grandeur nature et une
citerne d'or", le tout si curieux et d'une telle valeur que cela excita
l'étonnement général. Quelqu'un peut-il lire ces détails et déclarer que
la description de l'Atlantide est fabuleuse simplement parce qu'elle
mentionne l'énorme quantité d'or et d'argent possédée par son peuple ?
L'Atlantide fut le pays le plus ancien, la terre mère, la contrée la
plus civilisée du monde, et, assurément, comme les péruviens, sa
population regardait ces métaux précieux comme sacrés et destinés à ses
dieux. Elle les avaient donc thésaurisés durant d'innombrables années,
dans tout son empire. Si l'histoire de Platon est vraie, il y a
maintenant sous les eaux de l'Atlantique, et sous des centaines de
mètres de débris volcaniques, une masse d'or et d'argent dépassant bien
des fois celle jadis apportée en Europe, par les espagnols, en
provenance du Pérou, du Mexique et de l'Amérique Centrale. Il y a là des
trésors qui, s'ils étaient mis au jour, révolutionneraient les valeurs
financières du globe.
Les "soccabons" d'Ilo et de
la "Moyoc Marca"
Le mystère des "soccabons"
(tunnels souterrains) n'est pas propre à l'Amérique du Sud mais, au
Pérou, il appartient à la tradition au même titre que les trésors, les
Incas et les cités secrètes.
Ilo
Un rocher à écriture
mystérieuse à peu près effacée de nos jours, révèlerait l'entrée secrète
du soccabon menant au monde perdu des Anciens. De puissantes défenses
occultes protègent ce monde mystérieux où l'or et les pierres précieuses
abondent. En fait, de telles légendes courent partout sous le manteau,
d'Arequipa à Trujillo, et les péruviens en sont particulièrement
friands.
Cuenca
Un aventurier argentin
d'origine hongroise, Joan Moricz, assure qu'il a découvert, vers 1970,
un fantastique réseau de galeries, situées à une profondeur de 200 m
environ, reliant l'Equateur au Pérou. Cette entrée se trouve vers
Cuenca, à une centaine de kilomètres au sud-est de Guayaquil. Par le
fait, le tunnel existe bien, même s'il n'est qu'une grotte et un
souterrain à galeries, même s'il ne débouche pas à Cuenca mais en plein
coeur du Pérou : à Ocucaje, à 30 km au sud d'Ica !
Cieza de Leon ajoute que, dans
la province de Huaras de la Cordillera Blanca, il vit des maisons
antiques "qui correspondaient à de grandes forteresses carrées de cent
pas de longueur. En beaucoup d'endroits, dit-il, il y avait des visages,
des motifs humains figurés qui, selon la tradition, représentaient une
race de géants antérieurs aux Incas, qui s'éteignirent au cours des
temps sans laisser d'autres souvenirs que ces sculptures". La tradition
les décrit comme de "grands hommes blancs barbus qui avaient exécuté et
laissé des dalles avec certaines lettres", que le chroniqueur tenta
infructueusement de déchiffrer, sur les ruines situées près du Rio
Vinaque. Ces mystérieux géants furent exterminés, mais quelques-uns se
réfugièrent dans les Andes, tandis que d'autres s'enfuirent sur le
Pacifique et atteignirent, croit-on, l'île de Paques.
A la sortie du bourd d'Ilave,
en bordure de la route, s'allongent des pierres calcaires et blanchâtres
qui me firent penser à des dolmens. Ou encore à des cercueils. L'endroit
se nomme Karit-Amaya qui, traduit de l'aymara, signifierait "le cadavre
fatigué de Kari". La tradition locale situe en cet endroit le tombeau du
"géant" Kari, avant qu'il ne soit profané.
Quatre siècles avant mon
passage à Ilave, les envoyés de Pizarro apprirent que les Indiens du
site adoraient une image androgyne sculptée dans la pierre. Mais ils
l'avaient cachée et les espagnols n'eurent de cesse de la retrouver.
Torturé, un Aymara révéla la cachette : l'idole gisait, enterrée à la
sortie de la ville. On l'exhuma, bien sur, mais ce fut un travail...
d'Inca ! Trentes péones Indiens creusèrent trois jours d'affilée avant
de pouvoir la mettre au jour. Le visage masculin fixait le soleil
levant, celui de la femme regardait le couchant. Des serpents enlaçaient
le corps unique, des pieds à la tête. Des amulettes d'or étaient
répandues à foison tout autour ! Dans le domaine de l'étrange, j'ai
trouvé mieux encore : une pierre de ponce volcanique, longue d'un mètre
cinquante, gravée d'un serpent qui porte sur la tête le "cercle astral",
symbole de l'infini dans la mythologie égyptienne... Et sur les genoux
d'une momie, une sorte de damier, gravé de hiéroglyphes disposés à la
façon des mots sur la page d'un livre. Quelle est cette écriture ? Qui
la déchiffrera ?
Triangle des Bermudes
Découverte d'une pyramide
immergée dans le fameux Triangle des Bermudes en 1977
L'écrivain américain Charles
Bertlitz estime que la pyramide qu'il affirme avoir découverte sous les
eaux de l'Atlantique, dans le Triangle des Bermudes, est plus grande que
la pyramide égyptienne du pharaon Chéops.
"Il ne s'agit pas d'une
plaisanterie ou d'un poisson d'avril" a déclaré samedi à Mexico Mr
Berlitz, qui, en annonçant vendredi cette découverte, a provoqué un
certain étonnement dans les milieux scientifiques, et notamment aux
Etats-Unis.
"Cette pyramide, a t-il ajouté,
à un angle identique à celle de Chéops et se trouve curieusement située
sur la même latitude que la pyramide égyptienne".
Ecrivain linguiste et
explorateur des fonds marins, Berlitz, qui est âgé de 60 ans et qui
s'est rendu célèbre par un best seller, "Le Triangle des Bermudes", a
d'ailleurs annoncé qu'il comptait organiser d'ici à trois mois une
expédition sous-marine afin de photographier la pyramide et de vérifier
si elle est sur le lieu exact où il l'a localisée.
"Si nous parvenons à déterminer
exactement la nature de cette pyramide de deux cent mètres de hauteur et
enfouie à une profondeur de neuf cent mètres, nous prouverons ainsi
l'existence d'une civilisation qui, si elle n'est pas celle de
l'Atlantide, est néanmoins aujourd'hui disparue" souligne l'écrivain. Il
précise que ce sont des amis pêcheurs qui ont été les premiers à repérer
l'existence de ce qui semblait être le sommet d'une montagne
sous-marine. Berlitz s'est alors rendu lui-même sur place et a confirmé
la présence de la pyramide grâce à un nouveau système de sonar latéral
plus perfectionné que le sonar horizontal, que l'on utilise pour
localiser les bancs de poissons.
Le profil obtenu au sonar
révèle bien une forme pyramidale dont la hauteur est estimée à 420 pieds
(128 mètres), avec une base de 540 pieds (164 mètres), parfaitement
symétrique avec un léger gradin dans sa partie supérieure. Si c'est bien
d'une pyramide qu'il s'agit, elle se rapproche de beaucoup de la grande
pyramide de Guizeh, en Egypte, dont la hauteur est d'un peu plus de 480
pieds (146 mètres).
En 1979, une expédition
scientifique s'est rendue à deux cent milles nautiques au sud des
Bahamas pour tenter d'identifier l'objet de forme pyramidale qui a été
localisé par 100 mètres de profondeur sous la mer.
Organisée par l'industriel
grec, Ari Marshall, elle était dotée de moyens très importants
comprenant notamment un sous-marin de poche.
Le docteur Manson Valentine, de
Miami, spécialiste en archéologie sous-marine, et le recordman du monde
de plongée libre, le marseillais Jacques Mayol, et Jean-Pierre Petit,
chargé de recherches au C.N.R.S. firent partie du voyage. Selon ce
dernier, l'étude des films pris trois semaines auparavant, avaient
démontré qu'il s'agissait bien d'un objet de forme pyramidale de 150 m
de haut et de 300 m de longueur à la base. L'aspect rectiligne de cet
objet est marqué par deux ouvertures latérales où l'eau s'engouffre à
une vitesse prodigieuse.
Jacques Mayol, qui avait établi
en novembre 1976, en Italie, la meilleure performance mondiale en apnée
(sans bouteilles) avec 100 mètres de profondeur, affirme qu'il doit y
avoir dans cette région des Bermudes recouverte par les eaux après la
fonte des glaces, les vestiges d'une civilisation qui aurait été le
foyer commun des civilisations qui sont allées d'une part vers l'Egypte,
de l'autre vers l'Amérique. "Les égyptiens, explique t-il, disent que
leurs ancêtres venaient de l'ouest, tandis que les Mayas affirment que
leurs ancêtres venaient de l'est".
Il a pu voir de façon
sporadique l'angle d'un "objet gigantesque". Sur l'une des faces de
cette structure, il a pu distinguer une caverne dans laquelle l'eau
entre tout doucement, puis accentue son vortex en pénétrant à
l'intérieur de l'objet. Le mouvement serait très visible sur le film,
tandis que le phénomène inverse se produisait une heure plus tard, sur
l'autre face.
Le plongeur marseillais, qui
affirme avoir vu au Pérou, depuis un avion, les mêmes lignes que celles
dessinées dans les eaux des Bahamas, est "presque certain que cette
civilisation a existé même si, pour le moment, il n'y a aucun point de
référence. Nous pensons, dit-il, qu'il y a eu dans cette région voici
plus de 15.000 ans une civilisation que nous ne connaissons pas et qui
était bien supérieure aux égyptiens, aux Mayas ou aux Incas. Il faut
savoir laquelle et, tant que nous n'aurons pas de preuves tangibles,
nous ne serons pas pris au sérieux par les historiens".
Selon Jacques Mayol, ces
preuves pourraient être découvertes dans les analyses chimiques du
sable, qui présente des propriétés magnétiques très étranges, dans les
pierres, dans les sources d'eau fraîche contenant un pourcentage
important de lithium, dans les blocs cyclopéens, et sur la dernière
découverte faite il y a deux ans sur ce site : une structure de forme
pyramidale. "Si c'était une pyramide construite par des humains, dit-il,
ce serait sans doute la découverte archéologique la plus fantastique du
siècle, sinon de tous les temps. Elle confirmerait également diverses
observations faites par les sous-mariniers américains, qui ont
photographié au sonar latéral des profils de structures semblables".
Sur le rapport que l'on peut
établir entre les mystérieuses disparitions dans le Triangle des
Bermudes et la possible existence de telles civilisations, Jacques Mayol
affirme que les hommes ayant vécu dans cette région pouvaient très bien
utiliser des formes d'énergie que nous ne connaissons pas et dont les
effets se manifesteraient encore sporadiquement de nos jours. Il précise
qu'il a vu en maints endroits, sous l'eau des Bermudes, des traces
évidentes de l'utilisation de cette énergie qui aurait une puissance
comparable à celle des rayons laser. "J'ai pu voir, au fond de l'eau,
dit-il, de grands espaces où tout est détruit. Il n'est donc pas
impensable que les hommes aient utilisé des énergies comparables aux
nôtres. Elles pourraient être contenues dans des piles enterrées sous le
sable, ce qui expliquerait leurs activités sporadiques sous forme de
radioactivité, de champs électromagnétiques et, peut-être, de champs
antimatière.
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