DIRECTIVES

POUR L'UTILISATION DES RÈGLEMENTS PERMETTANT
D'ÉVALUER LES PRÉSENTATIONS THÉMATIQUES.

Ces directives sont constituées de 5 articles et traitent les points suivants :


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a_Bille2.gif (3274 octets) 1 Expositions compétitives
a_Bille2.gif (3274 octets) 2 Présentations compétitives
a_Bille2.gif (3274 octets) 3 Principes de composition de la présentation
a_Bille2.gif (3274 octets) 4 Critères pour évaluer les présentations
a_Bille2.gif (3274 octets) 5 Jugement

 


 

Article 1 : Expositions compétitives

Ce guide, associé aux règlements spéciaux pour l'évaluation des présentations thématiques (SREV), représente le niveau le plus avancé de connaissance et d'expertise pour les exposants et les spécialistes de philatélie thématique. Ces deux documents sont directement applicables pour :

Les SREV concernant les collections thématiques permettent au collectionneur une grande liberté d'élaboration de sa présentation tout en restant dans le cadre des règles établies.

Dans ces règlements, la subdivision ancienne de la classe thématique en sous-classes "thématique" et "sujet" devient obsolète.

Article 2 : Présentations compétitives

L'esprit même de la philatélie thématique impose un équilibre et un usage optimum des caractéristiques thématiques et philatéliques du matériel. Une présentation engagée dans une exposition compétitive doit donc contenir le matériel le plus approprié pour permettre de mettre en valeur le thème choisi et son importance philatélique.

Les pages exposées doivent :

Dans tous les cas, on devra prendre garde à conserver la cohérence et la continuité du thème choisi.

Article 3 : Principes de composition de la présentation

3.1. Matériel philatélique approprié.

Chaque document philatélique qui satisfait les exigences du GREV (voir paragraphe 3.2.3 ci-après) et qui, en même temps, est thématiquement approprié peut être utilisé. En outre, les informations thématiques qu'il contient doivent avoir une autorisation postale (Réf. 3.2.2).

3.2. Les éléments d'une présentation thématique.

Dans une collection thématique et donc dans une présentation thématique, un plan bien construit doit mettre en évidence la claire compréhension du thème, en concordance avec son développement.

Le plan et le développement sont le résultat de l'étude et de la recherche personnelle du collectionneur, à la fois sur le thème et sur le matériel. Une plus grande connaissance du thème permet d'accroître le nombre de faits et de détails à illustrer et donc de rechercher d'autres documents pour les illustrer. Une meilleure connaissance du matériel permet d'identifier de nouvelles pièces dont la présence sera justifiée par une connaissance plus approfondie du thème, ce qui se traduira par un plan plus élaboré.

3.2.1. Le plan.

Le plan est un libre choix du collectionneur, qui peut décider d'étudier un thème spécifique ou de présenter une thèse en accord avec ses connaissances, sa culture et sa formation philatélique.

Le plan doit être suffisamment détaillé pour que la structure essentielle du thème et ses subdivisions soient clairement définies. Il doit permettre la compréhension de tous les aspects du thème.

La structure du plan peut suivre un ordre chronologique (histoire, évolution d'une technique), un ordre imposé par le sujet (classification scientifique, systématique, organisationnelle, économique, etc.) ou d'autres critères (importance, etc.).

Les thèmes décrivant des organisations, des institutions (par exemple la Croix-Rouge, la Société des Nations, le Conseil de l'Europe), des événements répétitifs (par exemple Journée du Timbre, Jeux Olympiques) permettent, de par leur nature, des subdivisions en accord avec leurs structures, leurs types d'organisation ou des événements particuliers que l'on peut classer thématiquement dans le temps ou par lieux géographiques. Le plan doit toutefois présenter la plus large expression du thème.

Le plan doit consister seulement en divisions et subdivisions, sans aucun chapitre générique (comme "divers", "appendices", etc.). De plus, on doit éviter les subdivisions par pays, par dates d'émission, par type de matériel (empreintes de machines à affranchir, entiers postaux, etc.), ou par but d'émission (jubilés, etc.). Ces types de documents doivent être placés en fonction de leur contenu thématique. La même chose s'applique aux études philatéliques (cf. 3.2.3.).

 

Ø La page de plan

La page de plan, placée au début de la présentation, est la meilleure introduction possible pour une bonne compréhension du thème. Elle doit comprendre les principales subdivisions du plan. Les subdivisions plus détaillées doivent, en principe, être présentées seulement sur les pages correspondantes. Le plan ne peut pas être remplacé par une description littérale ou par une introduction générique.

Une classification numérique (par exemple 1.2.1.) peut être adoptée dans la mesure où cela facilite la compréhension. De toute façon, cela doit être limité aux principales divisions du plan. L'expérience montre qu'un système de trois chiffres est suffisant.

Le titre et le plan doivent être présentés dans l'une des langues officielles de la F.I.P. : anglais, français, allemand, russe ou espagnol.

Pour que le public et les jurés puissent se repérer, on devra indiquer le nombre de pages exposées dans chacun des principaux chapitres de la présentation (pas de la collection).

La page de plan doit présenter un état "à jour" de la présentation.

La page de titre et l'introduction, quand elle existe, doivent éclairer le thème. A ce propos, les exposants doivent bien vérifier que ce n'est pas une perte de place et dans tous les cas, elle peut être associée au plan, pour autant que ce ne soit pas au détriment de ce dernier.

3.2.2. Développement du thème.

Par développement, on entend le traitement du thème choisi mis en évidence par une analyse profonde, créative et/ou originale.

La créativité s'exprime par le développement personnel d'un thème nouveau et/ou l'utilisation de matériel qui n'avait jamais été utilisé pour ce thème.

L'originalité est l'introduction réussie d'aspects nouveaux ou l'approche différente de thèmes connus. Créativité et originalité peuvent aller de pair.

La créativité et l'originalité demandent des efforts personnels de recherche, d'imagination et ne peuvent résulter de la simple copie d'études antérieures. Par contre, l'exposant peut, à partir des sources disponibles sur le sujet (littérature ou autres collections) pousser plus loin la recherche. Par conséquent, la simple classification de pièces philatéliques relatives au thème, est nécessaire mais pas suffisante pour atteindre un degré d'élaboration avancé.

La parfaite maîtrise du thème et les connaissances permettant l'identification du matériel approprié sont nécessaires pour mener à bien un développement thématique optimal. Le choix judicieux du matériel, sa mise en place correcte et dans le bon ordre (synthèse) sont nécessaires pour assurer une bonne compréhension de l'étude.

Cela est montré par :

Le texte thématique doit :

mettre en évidence les séquences logiques du développement. Cela demande un texte suffisamment fluide pour montrer le fil du développement,

Le matériel présenté doit être justifié thématiquement. Les documents sans relation directe avec le thème doivent être exclus.

Ø L'information thématique.

Le développement utilise des informations thématiques liées aux sujets représentés sur les documents ou liées au but d'émission. Il utilise aussi l'information thématique résultant d'une analyse plus profonde.

Dans cet ordre d'idées, on peut retenir aussi

Ø le but d'émission :

Ø en plus des sujets principaux et secondaires dessinés sur le document :

L'information thématique décrite plus haut doit être imprimée avec l'agrément d'une autorité postale.

Pour distinguer si l'origine est postale ou privée, l'information figurant sur les timbres, les entiers postaux ou d'autres documents, doit avoir été :

Par contre, on ne doit pas prendre en compte les impressions faites par des particuliers après la vente des documents.

Les oblitérations courantes peuvent être intéressantes à cause de la signification du nom du lieu qu'elles contiennent ou pour expliquer l'origine de ce lieu. Elles peuvent aussi être utilisées pour leur texte publicitaire ou pour leur illustration. Par contre, une marque postale ne doit pas illustrer le lieu de naissance d'une personne ni tout autre événement ayant eu lieu ce jour-là.

L'information résultant de vignettes, cachets et surcharges décoratives d'origine privée ne doit pas être utilisée dans le développement thématique.

Dans des cas exceptionnels, elles peuvent être considérées comme faisant partie du document (mais pas pour leur contenu thématique direct) si elles précisent un ordre postal ou un événement ayant une signification thématique. La même chose concerne le nom de l'expéditeur ou du destinataire qui ne peuvent être exploités que dans le cas de privilèges postaux (par exemple militaire ou courrier officiel). Ce sont les indications de franchise postale, les marques de service ou d'autres indications relatives à un ordre postal qui précisent cela.

3.2.3. Le matériel philatélique.

Le GREV(art.3.2) donne comme définition du matériel adéquat : celui qui a été émis dans le but de transmettre du courrier ou toutes autres communications postales. Cela donne à l'exposant la possibilité de sélectionner des documents ayant les caractéristiques suivantes :

Ø Type de matériel :

Ø Cadre de temps :

La présentation d'un détail thématique important justifie l'utilisation de timbres et documents communs, y compris les très récents.

Ø Fonction postale :

en plus de la transmission normale de courrier, des cas spécifiques comme les plis de service (en franchise), la poste militaire (Airgraphs, V-Mails), la poste maritime, la poste ferroviaire, tous les types de poste aérienne, les postes de prisonniers de guerre ou de camps de concentration, les colis postaux (et tous documents qui peuvent s'y ajouter),

Par autres communications postales, il faut entendre d'autres formes de services postaux comme la poste pneumatique, les télégrammes, la poste électronique, etc. (réf. : GREV Art. 3.2.).

Les documents suivants ne conviennent pas :

les émissions de fantaisie provenant de territoires postaux qui n'existent pas, les émissions de gouvernements ou d'organisations d'exilés sans service postal,

Ø Le matériel limite :

La variété des services postaux et des règlements dans la plupart des pays et leur évolution au cours du temps rendent impossible la publication d'une liste répertoriant tous les cas possibles. Certains documents ne suivent les définitions de matériel approprié ou non-approprié que dans une certaine mesure. On ne les utilisera donc que quand il n'y aura pas d'autre matériel pour décrire un détail thématique spécifique,

Quand ils sont inclus dans une présentation, leur présence doit toujours être justifiée par un intérêt philatélique indiscutable. Par exemple, les documents appartenant à la culture philatélique spécifique d'un pays (enveloppes patriotiques, enveloppes publicitaires par exemple aux USA) peuvent être tolérés dans une présentation de ce pays, pour autant que leur nombre soit proportionnel au degré d'élaboration de la présentation.

 

Ø Critères de sélection.

Le critère d'usage postal réel signifie que, dans le cadre des principes énumérés plus haut, on peut définir un système de référence pour la sélection des documents. Dans tous les cas, l'exposant doit choisir les meilleurs et par conséquent dans une collection de haut niveau on s'attendra à trouver des pièces-clés. S'il est obligé d'utiliser un document de moindre intérêt philatélique parce qu'il a des difficultés à trouver mieux, il doit avoir pour objectif de le remplacer le plus rapidement possible.

Sur ces bases, la préférence et la plus grande importance doivent être données à :

Les déviations par rapport à ces critères ne peuvent être qu'exceptionnelles, quand il n'y a pas d'autres solutions. Dans tous les cas, ces déviations doivent être expliquées.

Les épreuves, les essais, les variétés peuvent augmenter le niveau philatélique de la présentation par leur rareté ou par d'autres caractéristiques insolites. Par contre, les variétés communes (petites nuances de couleur, essais de couleur faciles à se procurer) n'apportent aucun avantage et même affectent négativement le développement du thème. Quand les variétés n'apportent pas d'informations thématiques par elles-mêmes, le document normal doit aussi être montré.

L'usage des cartes-maximum doit être limité à quelques documents significatifs, principalement pour rendre plus évidente l'information contenue dans le timbre. En plus de la concordance de sujet, d'oblitération et de date définis par les principes de la maximaphilie, ces documents doivent avoir une oblitération relative au thème étudié.

Ø Études philatéliques.

Les documents postaux utilisés dans une présentation thématique peuvent présenter un nombre de variantes philatéliques. Si ce matériel a un intérêt philatélique et thématique, une étude concise et équilibrée est recommandée et sera dûment appréciée.

Dans une présentation thématique, une étude philatélique doit respecter les critères de la philatélie traditionnelle (genèse du document, variétés), d'histoire postale (usage, traitement du courrier, marcophilie), mais toujours se fondre au développement du thème.

Pour sauvegarder l'équilibre de la présentation, l'esprit de ces études ne doit pas être exhaustif mais présenter les particularités philatéliques les plus significatives. L'extension de ces études doit être proportionnelle au niveau de spécialisation de la collection. Cependant, le développement du thème ne doit pas être affecté et le texte thématique doit se poursuivre sans interruption.

Ø Le texte philatélique.

Une description philatélique est nécessaire seulement quand la caractéristique spécifique du document n'est pas facilement reconnaissable, ou bien s'il s'agit d'une étude philatélique. Cette description doit simplement satisfaire ce besoin. Les définitions style catalogue de vente ne sont ni adéquates ni acceptables.

Article 4 : Critères pour évaluer les présentations.

Les paragraphes précédents qui expliquent les principes de composition d'une présentation définissent aussi les critères d'évaluation. Dans le but d'éviter les redondances, les commentaires concernant ces critères sont donc limités à quelques notes complémentaires.

4.1. Plan.

La présence d'une page de plan évitera au public et aux jurés d'avoir à reconstruire le plan en butinant parmi les pages de la présentation. Les difficultés qui en résulteraient entraveraient la compréhension et l'évaluation de la présentation.

Le plan doit être :

4.2. Développement et importance.

Pour évaluer le niveau de recherche et d'étude thématique, on doit prendre en compte la disponibilité d'études antérieures sur le thème et comparer la recherche personnelle avec la partie de traitement qui reprend les informations données par la littérature philatélique, les catalogues ou la recherche documentaire.

Le champ de recherche sera évalué en comparant l'état actuel de la présentation avec ce qu'il pourrait devenir avec un plan complet et un développement profond.

L'intensité du développement est mise en évidence par la présence de relations et de ramifications dans le cadre du thème choisi.

L'équilibre du développement est mis en évidence en accordant aux divers détails thématiques l'intensité et l'ampleur correspondant à leur signification dans le thème. Cela s'applique aussi aux études philatéliques.

Créativité et originalité : comme défini en 3.2.2. ci-dessus

Les connaissances thématiques se rapportent au niveau de connaissance du thème. Cela peut être exprimé par le choix des documents et leur corrélation avec le texte qui les accompagne. Cela veut dire aussi qu'il ne devra pas y avoir d'erreurs thématiques ou de prétextes pour introduire du matériel non directement lié au thème.

L'importance thématique est mise en évidence par le degré de difficulté du développement en fonction du champ d'étude du thème et de la relative disponibilité du matériel.

 

4.3. Connaissances philatéliques, étude et recherche.

L'évaluation des connaissances philatéliques en général concernera :

Pour évaluer la recherche et l'étude philatélique personnelle, on tiendra compte plus particulièrement du matériel qui

En plus de tout cela, on appréciera plus particulièrement les études philatéliques présentant une vraie recherche philatélique, bien documentée et qui n'est pas simplement une excuse pour montrer une accumulation de pièces sans réelle analyse.

Pour évaluer l'importance philatélique, on considérera le matériel qui a une haute signification philatélique, ce qui n'est pas toujours lié avec la rareté des documents.

4.4. Condition et rareté.

La condition est basée sur les critères usuels d'évaluation en philatélie. Pour les timbres modernes, les FDC, les cartes maximum et tout autre matériel équivalent, une très bonne condition est évidemment requise.

Les oblitérations doivent être nettes et permettre, quand on doit le voir, la lecture facile du dessin du timbre.

La rareté est basée sur des critères objectifs comme la rareté absolue et reconnue et la diff iculte d'acquisition.

Les variétés, les épreuves, les essais doivent être plus rares que la pièce originale, de façon à élever le niveau philatélique de la présentation. Cela s'applique aux blocs, bandes, etc.

Il est évident que les documents, même rares, qui n'ont pas de relation directe avec le thème, n'ont pas à être pris en compte au cours de l'évaluation.

4.5. Présentation.

L'effort de l'exposant doit porter sur l'arrangement des documents et du texte sur des pages d'exposition appropriées. La présentation sera évaluée sur les bases de :

Pour aboutir à ces caractéristiques, on peut proposer quelques considérations de base issues de l'expérience des collections les mieux présentées.

Ø Pages et techniques de présentation.

On préférera des feuilles blanches ou de couleur claire qui ne nuiront pas aux documents.

Les techniques de présentation (par exemple timbres et documents encadrés) doivent être continues tout au long des pages.

Quelle que soit la technique utilisée pour les têtes de chapitre et les textes (écriture manuelle, machine à écrire ou imprimante), la lisibilité de la présentation peut être accrue en utilisant différents types de caractères et/ou de hauteur. Un texte de plusieurs couleurs n'est pas nécessaire et pourrait même rendre l'ensemble confus.

Ø Présentation du matériel.

Une page ne doit pas être surchargée ni trop vide. Un principe thématique bien connu consiste à ne présenter qu'un seul document (timbre, entier postal ou oblitération) ayant le même dessin. L'utilisation de documents de même type ayant exactement le même dessin doit être limitée aux cas suivants : raison de symétrie, équilibre du texte, significations thématiques spéciales, significations philatéliques.

Cela ne s'applique pas quand le même dessin est commun à différents types de matériels (par exemple à cause de dessins secondaires). Dans ce cas, il vaut mieux le présenter, si possible, sous différents états (seul, variété, épreuve ou sur lettre avec oblitération thématique).

Dans le cas de documents très communs, on peut éviter de surcharger les pages avec des documents ou des entiers en faisant des fenêtres pour montrer les parties thématiques ou philatéliques essentielles. De cette façon, on évite aussi la découpe des documents.

Eu égard aux grands documents, on doit estimer s'ils sont plus rares et en meilleur état que, par exemple, un simple timbre ou un fragment d'oblitération (de façon à ne pas compromettre le poids thématique).

Le chevauchement des documents, qui ne peut être évité, est moins ennuyeux dans les cas de correspondances commerciales ou pour certains thèmes (organisations, événements) que pour d'autres thèmes (thèmes artistiques ou esthétiques).

L'exposant peut présenter des timbres neufs ou des timbres oblitérés mais il vaut mieux montrer seulement l'un ou l'autre. Quand cela n'est pas possible pour des raisons philatéliques (par exemple inclusion d'un timbre plus rare dans un type que dans l'autre) ou à cause de difficultés d'acquisition, il est tout de même recommandé d'éviter de mélanger, dans la même page, timbres neufs et oblitérés.

Les entiers postaux peuvent être montrés neufs ou oblitérés en tenant compte à la fois de leur importance philatélique et des goûts du collectionneur. Ils ne peuvent pas être coupés. Par contre, on peut utiliser des fenêtres pour les documents très communs qui ne sont exposés que pour leur oblitération (et pas pour la vignette imprimée ou l'illustration).

Les timbres utilisés pour illustrer le développement ne doivent pas être présentés sur enveloppe sans oblitération thématique, sauf si le document a, à lui seul, une signification thématique. On peut présenter un timbre détaché et sur enveloppe (ou sur carte) si des raisons philatéliques le justifient. On doit, par contre, éviter d'exposer des enveloppes avec trop de timbres sans relation avec le thème (par exemple, une série complète dont seulement un ou deux timbres sont intéressants).

Dans certains cas, il n'y a qu'un ou deux documents disponibles pour illustrer un détail thématique. Cela ne veut pas dire qu'on devra réserver une page à ces deux seuls documents, sauf si leur taille l'impose. En général, d'autres documents peuvent être présentés sur la même page, pour autant que l'équilibre du montage le permette. Des titres de sous-chapitres peuvent être utilisés pour marquer la séparation entre différents détails (ou séquences) thématiques.

Ø Titres de page.

Des titres de page peuvent résumer le contenu de la page et permettre la compréhension du cheminement thématique en accord avec le plan.

Quand cela est nécessaire, des subdivisions plus fines sous forme de titres et de sous-titres peuvent être placées sous les divisions du plan de façon à permettre une compréhension plus facile du contenu de la page.

La répétition du titre de la présentation (ou de la collection) ou de l'ensemble chapitre/sous-chapitre sur chaque page est une perte de place ; on ne présentera sur la page que les niveaux de titres utiles à la bonne compréhension de la présentation.

Quand un système numérique est adopté pour le plan, on doit le retrouver sur les pages.

Ø Texte.

Le texte doit être le plus concis possible. Toute information inutile (par exemple des adjectifs redondants) doit être éliminée car le texte n'est là que pour compléter le matériel.

La description thématique peut concerner un seul document ou un groupe d'entre eux, avec un petit bloc de texte. Cependant, pour une meilleure compréhension, le texte doit être positionné aussi près que possible des documents concernés.

Les photocopies ou les photographies, indiquées comme telles, d'une partie cachée du document (montrant par exemple le timbre imprimé d'un entier) peuvent être utilisées si, et seulement si, cela conforte une importante information philatélique ou thématique.

Des dessins ou cartes simples mais efficaces peuvent être utilisés dans des cas exceptionnels pour compléter le texte quand ils aident à une meilleure compréhension du développement et d'un texte court.

Il est recommandé aux exposants qui participent souvent à des expositions internationales et dont le pays n'utilise pas une langue FIP, de préparer une nouvelle présentation avec un texte en langue FIP. Ainsi leurs efforts seront mieux compris par les jurés et par les visiteurs.

Article 5 : Jugement.

Le jury doit user pleinement du décompte des points comme cela est indiqué dans l'article 5.2 du SREV.

Pour qu'un jugement soit cohérent, il est fortement recommandé aux juges thématiques de compléter l'imprimé d'évaluation.

La présence de faux ou de réparés qui ne sont pas clairement présentés comme tels, entraînera la rétrogradation de la présentation. Il est donc recommandé aux collectionneurs de faire expertiser tous les documents douteux avant de les exposer.