Crise permanente à Indymedia paris (IMP) index
Né en 1999 à Seattle
avec le mouvement anti-alter-mondialiste et la généralisation
de l'internet, indymédia est
devenue un ensemble complet et
complexe. Comme principal réseau d'information libre
il est la cible de toutes les polices du monde et un enjeu de premier
plan.
En France, le site principal est Indymédia Paris (IMP)
et c'est celui qui pose aujourd'hui le plus de problèmes. Son
collectif avait pris la judicieuse décision d'être
ouvert et interactif au maximum en
choisissant de publier les réactions et les contributions des
internautes. Ce choix impliquait une prise de risques maximum en
laissant un espace de liberté complet
aux divers manipulateurs et provocateurs révisos, antisémites
et autres. Devant la saturation de textes ignobles le collectif
décida de filtrer, "modérer" les posts et
donc exerça une censure objective. De la censure hygiénique
de textes sans valeur à la censure politique arbitraire ou
choisie, suivant les modérateurs de l'instant et leur humeur
du moment, il n'y avait qu'un pas qui fut franchi peu à peu .
A cette date la confusion, involontaire pour certains, ciblé
judicieusement pour d'autres est devenue telle que l'on ne peut
raisonnablement que souhaiter la
disparition du site sous sa
forme actuelle. En effet le point de
non-retour à été atteint et ce collectif IMP
travaille désormais contre la cause de la liberté en
collaborant avec les polices soit par refus de sécuriser
le site dont l'anonymat est nul, soit en
donnant volontairement des listes d'IP pour
échapper aux poursuites de la
justice.
Pire encore, indymédia Paris favorise les
intervenants les plus louches et les plus confus au détriment
des analyses les plus lucides probablement
signalées comme trop subversives par
les agents de la police politique qui "suivent" ce site. Et
je ne parle pas des opérations du FBI qui comme par hazard se
voit singulièrement aider dans son démocratique travail
par le fait que les sites indymédia d'Europe
sont presque tous hébergé au mauvais endroit.
Et
personne ne se pose la question de savoir qui a pris tant de
mauvaises décisions et pourquoi. Cela est fort dommage car il
est facile de reconnaître là
les infiltrés et leur sale boulot.
La théorie de la TAZ donne une base de départ pour commencer à comprendre quels modes nouveaux d'organisation permet le réseau. Les espaces de liberté ne peuvent en aucun cas être permanent et il est nécessaire d'inclure les moyens de liquider toute forme organisationelle avant qu'elle ne se sclérose. Une organisation permanente est toujours tenté de conserver et devient conservatrice et contre-révolutionnaire, il suffit de regarder ce que deviennent les vieilles organisations anars et même de plus récentes comme ACT UP Paris, des poids morts aux mains de la police politique. L'Autonomie au sens de Guy Debord est la seule réponse adaptée.
Quelques documents
pour renforcer notre prose:
Le plus beau
encore