Ali djilali présente 75% familles nombreuses spectacle autobiographique et drôle sur les aventures de sa famille de l'Algérie à Strasbourg...

 

FAMILLES NOMBREUSES

 

 

REVUE DE PRESSE

 

 

 

 

VIF le 11 février 2005 le dauphiné libérè

 

 

Djilali sans complaisance

A l'occasion de la réception en salle des fêtes des nouveaux vifois, auquels s'étaient joints pour le spectacle prévu en soirée d'autres "picabans", l'on a pu assister à une grande soirée de divertissement. Devant un peu plus de cent personnes, un homme seul prit possession d'un petit coin de salle pour un "one man show" de qualité. Ali Djilali, né à Alger en 1956, va arriver en France avec ses parents et ses nombreux frères et soeurs, "une famille nombreuse", alors qu'il est à peine âgé de 4 ans.Celui qui va venir faire ses études à Grenoble en 1988 pour devenir animateur socioculturel et se fixer dans cette ville où il demeure ce jour avec sa femme et ses deux enfants, se tournera cinq ans plus tôt vers le théâtre et la comédie pour devenir auteur, comédien, metteur en scène, et se consacrer depuis entièrement à sa passion. Ce soir à Vif, il nous présenta l'une de ses pièces écrite en 1999 et intitulée "75% familles nombreuses". Il s'agit de présenter sans travers ni complaisance aucune toute l'histoire de sa famille, avec son arrivée en France à Marseille tout d'abord, mais aussi et surtout son implantation en Alsace, où elle demeure encore de nos jours.

Avec pour unique décor de fond une grande toile rouge, et pour seul matériel une chaise et deux projecteurs, l'artiste, grâce à un talent prodigieux, va nous faire revivre avec gestes, intonations, accents et mimiques, une multitude de tableaux de cette famille "alsaco-maghrèbine", de son départ du quai de la gare Saint-Charles à Marseille, jusqu'à sa vie quotidienne dans ce modeste F4 d'une cité HLM de la rue des oeillets.... Tout au long de ce spectacle d'une heure et demi environ, "Ali" décortique avec précision d'un scalpel de chirurgien tous les membres de sa famille, les habitants de la cité, leurs us et coutumes, tous inspirés de la réalité du quotidien vécue de A à Z par l'auteur alors jeune enfant.

Des scènes hilarantes, comme ce départ sur le quai de gare, ce voyage en train de Marseille à Strasbourg, ne sachant pas lire, la découverte du brouillard alsacien, et ses foutus noms sur les panneaux directionnels des villages, qui sont plus grands que les communes qu'ils annoncent. De façon tout aussi vraie, il évoquera la découverte de la "Kronenbourg", boisson locale par excellence, des musulmans praticants qui ne buvaient pas d'alcool jusque là, et qui en découvent avec leurs enfants, sur le palier de l'immeublen les effets avec un voisin "bourré" voulant tuer sa femme. Rien ne sera laissé au hasard, pas même les adaptations à la langue et au dialecte local, avec cette mère maghrèbine corpulente et ses "air bag", injuriant en patois alsacien avec l'accent d'Alger, du haut des étages, ces jeunes mauvaises fréquentations pour l'un de ses fils, qui fera même un séjour en prison, et dont les visites au parloir seront décrites sans détour, aves beaucoup de vérité de la part de l'interprète. Le "mauvais oeil" venu de là-bas ne sera pas oublié lui non plus, et chaque mot, chaque pharse, chaque mimique, ou intonation de voix, feront passer le spectateur du sourire au fou-rire.

Tour de force de l'interprète, qui saura tout à la fois toucher son public, le faisant passer des rires aux réflexions plus profondes, face à des situations moins drôles de la vie des nombreux membres de sa famille......Une chose est sûre, il a su toucher à travers la comédie et l'hilarité toute l'assistance, par une fine présentation de cette saga familiale, dont l'épicentre est cette "mama", proche des matrones italiennes, qui dira avant de "s'envoler" et aspirer à plus de calme, " Je m'occupe de tout le monde....Mais qui s'occupe de moi"?....

Bernard Laroche

 

 

L'expression le quotidien Dimanche 16 Novembre 2003

 

" 75% Familles Nombreuses " à IBN KHALDOUN

" Hommage à ma mère "

un spectacle hilarant sur les tribulations d'une famille immigrée en Alsace........

 

" L'amour n'a jamais étouffé personne ", a répondu un jour la mère de Ali Djilali Bouzina à ce fils devenu comédien.C'est à cette mère trop généreuse que cette chétive personne a décidé un jour de rendre hommage à travers un spectacle hilarant. Un one man show intitulé 75% familles nombreuses.

Cela rappelle la chanson des négresses vertes " Famille nombreuse, famille heureuse quand on est frères et soeurs..." Et de fraterie, le petit Ali, il en avait. Entre Mohammed " Boukhnouna ", AÏcha et d'autres. Ils étaient en tout une dizaine d'enfants turbulent dont la mère s'inquiétait pour leur éducation en s'occupant d'eux 24 heures sur 24.

En plus du mari, du travail à temps complet pour ainsi dire, pour une maman méditerranéenne à l'émotion à fleur de peau et qui ne cessait de se faire du mouron pour ses gosses. Elle ne cessait de pleurer lorsqu'elle se rendait en prison pour voir un de ses fils. Elle les rendait tous malade,Ali , lui, attrapera de l'asthme.

C'est normal quand on quitte son pays pour aller en Alsace et qu'on coupe les ponts avec sa famille, sa culture, il y a de quoi être démoralisé...En effet, 75% familles nombreuses c'est l'histoire d'une famille immigrée qui, dans les années 60, s'installe dans le sud de la france pour ensuite immigrer dans un petit village au fin fond de l'alsace et ainsi devenir la première famille "Alsaço- maghrèbine". 75% familles nombreuses retrace cette saga familiale depuis les années 60 jusqu'a nos jours avec la mère comme élément central que Ali Djilali Bouzina ridiculise avec un humour attachant comme cette anecdote où sa mère se coince dans cette " baignoire-sabot " tant elle est physiquement énorme. Dotée aussi d'une forte poitrine et serrant ses enfants contre elle jusqu'a l'étouffement.

Seul sur scène, Ali se rappelle les tribulations de sa famille en Alsace, lieu symbole car l'Alsace a changé à plusieurs reprises d'identité suivant le cours de l'histoire, puisqu'elle est devenue française, allemande puis allemande-française et inversement. Cette famille doit s'adapter aux différentes cultures, lieux qui accentuent la difficulté notamment quand les parents ne maîtrisent ni le français ni l'alsacien. Les enfants quant à eux, doivent faire face à cette triple culture arabo-franco-alsacienne.Un exercice que maîtrise notre showman en s'exprimant sur scène dans ces trois langues, en parlant, chantant et gesticulant dans tous les sens.

Le spectacle a, pour cadre un quartier populaire, une cité HLM où vivent une famille maghrèbine, des gitans sédentarisés et plusieurs familles alsaciennes. Le premier échange interculturel avec les voisinsse passe à travers la cuisine.

Mme Heinrich offre à madame Bouzina de la " choucroute ", plat que d'aucuns ne goûteront pas de peur qu'ils ne contiennent des ingrédients à base de porc. Mais le courant passe tout de même. Ali Djilali Bouzina nous parle de son spectacle : " Dans ce spectacle, on verra une famille nombreuse cohabitant dans un espace trés restreint avec comme capitaine de bord la mère, omniprésente, omnipotente, la mère de toutes les mères, aux multiples cordons ombilicaux et à la généreuse poitrine guidant ses enfants dans cet univers impitoyable".

Ali avoue que c'est difficile de parler du lien qui unit une mère à son fils. une gageure qu'il réussit pourtant à porter sur scène tant le rire était franc parmi le public. Délicat aussi de tourner en dérision les problémes sociaux que connaissent les immmigrés comme lepère qui s'use à travailler toute la journée et se défoule sur ses enfants en les battant, de la femme qui hurle sur sa progéniture et qui se plaint que personne ne s'occupe d'elle, de la cherté de la vie.

Tout cela est rendu comique grâce au pouvoir du rire et des traits burlesques que Ali Djilali-Bouzina arrive sans exagération à brosser

Né le 2 février 1956 à alger, arrivé à l'age de 4 ans à Strasbourg où il apprend l'alsacien, l'allemand et l'anglais, ali part aprés suivre des études à Grenoble au DUT animation socio-culturelle et se forme lors de stage qu'il suit au cours Florent (86) et à l'Actor studio avec Jack Garfein (90) à Paris at auprés d'un conseiller pédagogique en théâtre pour la délégation départementale de l'Isère de la jeunesse et des sports.

Ali posséde plusieurs créations dont " Les champs de couscous ne donnent plus de blé " et " Et que valsent les cigognes" Présenté vendredi passé à la salle Ibn Khaldoun sur initiative de l'établissement Arts et culture, ce spectacle " 75% famille nombreuses" mérite d'être plusieurs fois programmé pour en faire profiter un large public. O.H.

 

 

 

Le dauphiné libere Dimanche 11 avril 1999

 

Simplement hilarant

 

Le spectacle de Ali djilali " 75% familles nombreuses " a provoqué un gigantesque éclat de rire.

"Qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour se libérer de sa mère!" voila la question qui tourmente Ali Djilali durant son spectacle " 75% familles nombreuses " qui retrace l'histoire d'une famille venue du fin fond de l'Algérie dans les années 60.

Une famille maghrèbine, une dizaine d'enfants environ, un F4 d'une petite cité HLM rue des oeillets, des voisins alsaciens un père qui travaille 14 heures par jour et enfin un petit frère qui accumule bêtises sur bêtises. Avec tout cela comment la mère qui elle travaille à la maison 24 heures sur 24 heures, peut-elle tenir le coup?

La réponse est simple : elle avale une bouteille d'eau de cologne.Parler de sa mère, de son rapport avec elle n'est pas une chose facile, surtout pour un garçon Ali djilali membre de la compagnie NOMADE'S LAND le fait à travers un "one man show" qui expose en une heure montre en main tous les cas de figure d'une mère dont la possessivité n'a aucune limite. Ce spectacle de et avec Ali djilali est impressionnant de réalisme, un peu trop mème, il passe en revue les réactions d'une mère excessivement possessive, " Maman arrête de pleurer, mais mon fils ta mère elle a tellement pleuré qu'elle n'a plus de larmes. "

Des mauvaises fréquentations qui créent une " guerre féodale " pour défendre son territoir, un baiser donné en douce à la voisine , les enfants n'en manquent pas une et le père non plus se livrant à un véritable combat de boxe pour les remettre sur le droit chemin. Un spectacle qui ne laisse en tout cas pas de glace devant les tourments d'un jeune Maghrèbin en proie à tous les subterfuges possibles et imaginables d'un mère qui ne veut, en aucun cas couper le cordon ombilical prétextant que "l'amour n'a jamais étouffé personne ". M.H

 

 

 

LES AFFICHES de GRENOBLE et du DAUPHINE 18 février 2000

 

75% FAMILLES NOMBREUSES

Texte, mise en scène et interprétration d'Ali Djilali Bouzina

 

Au coursd'un one man show, Ali Djilali Bouzina raconte l'histoire d'une famille algérienne immigrée qui, dans les années soixante s'installe dans le sud de la france, pour ensuite émigrer dans un petit village au fin fond de l'Alsace et ainsi devenir la première famille alsaco-maghrèbine.

La mère est l'élément central de cette famille, mettant au monde dix enfants,veillantàleurs besoins quotidiens, à leur éducation, tout en faisant face à une société nouvelle, dans un quartier, cosmopolite.

Une chaise que la lumière tombant des cintres transforme en carré rouge sur un plateau nu : décor minimum pour une salle comble qui attend son conteur. Ali Djilali-Bouzina apparaît. Sa Silouhette élégante se trnsformera tout au long du show pour incarner plusieurs personnages, mais principalement le fils et sa mère. Il s'exprime dans un sabir algéro-franco-alsacien, faci_le à comprendre, car traduit " dans la foulée ", expression d'un métissage culturel caractéristique de notre époque, dans lequel cependant sa culture d'origine demeure dominante.

" Je suis habité par ma mère jusque dans mes rêves " dit-il, " les mères méditarranéennes, elles sont pas comme les autres ". La problématique est posée. Dans les cultures méditéerranéennes, il y a d'abord l'image emblématique de la mère, hypertrophiée, respectée, vénéréemême si elle est tyrannique et envahissante. Puis vient la soeur, sacralisée. La fiancée ou la promise a été un peu laminée par l'évolution des moeurs, sauf chez les traditionalistes purs et durs. Quant à l'épouse...elle est l'objet de considérations diverses selon les milieux. En tout cas, ces quatre visages de la femme dans la civilisations de la Méditérannée sont évoquées par Ali Djilali-Bouzina ; l'accent fort étant mis sur la mère...et la soeur.

Notre conteur met son talent au service d'une expression qui procède par excés gestuels, mimiques et imitations. il nous propose des croquis, dans un style plutôt décoratif, mais efficace qui déclenche des cascades de rire. C'est un peu du pagnol algérien, dans lequel les bons mots, les pantomines et l'obstention gestuelle sont le fonds de commerce théâtral.

Ali Djilali-Bouzina s'exprime avec bonhomie, sans intention revendicatrice, même lorsqu'il décrit l'exiguité des appartements en HLM oules les quatorzes heures de travail du père. Il constate somme toute une situation regrettable mais commune à d'autres" ethnies " qui dans son spectacle comptent des Algériens, des Français du midi, des Alsaciens; une Portugaise et une tunisienne complètent ce melting pot.

Spectacle divertissant, traversé de quelques références culturelles universelles ( Freud, Françoise Dolto ), 75% Familles Nombreuses n'empêche pas de réfléchir.

CHRYSALE.

 

 

 

Au théâtre Sainte-marie-d'en-Bas, jusqu'au 12 février, Ali Djilali Bouzina reprend

"75% Familles Nombreuses"

Tout sur ma mère

Source Le DAUPHINE LIBERE

Jusqu'au 12 février, Ali Djilali Bouzinz reprend 75% familles nombreuses qu'il a créé en avril au petit théâtre de la rue Pierre Duclot. Au lendemain de la première, nous avons rencontré ce comédien qui " descendu " d'Alsace en 1988 pour faire des études d'animateur socioculturel à Grenoble, n'en n'est plus reparti, et a fondé un foyer que deux enfants sont venus embellir.

Les parents, eux, sont restés en Alsace, leur terre d'accueil, et occupent toujours la même HLM, bloc C2, à Bischwiller.Ilest d'ailleurs beaucoup question, dans ce one man show, du logis tellement exigu que la mère ressortait difficilement de la baignoire-sabot (!) et que le petit ali couchait trés près du plafond, en haut de lits superposés.Flash back....

Au départ de la gare saint Charles à Marseille, les parents d'Ali, troisième d'une Famille de huit enfants ( ce qui leur procure la réduction S.N.C.F. de 75% ), s'inquiétent de ne pas se tromper de train. La mère surtout, car c'est elle qui régne au coeur de la famille comme du spectacle d'ali. Elle interroge le chef de gare et les employés du rail; elle questionne les passagers jusqu'a obtenir plusieurs fois la confirmation du lieu de destination. Cette mère-là protectrice, inquiète, peut se rencontrer partout dans le monde. Et ali, en se moquant gentiment de ses travers, lui rend un hommage ému et émouvant. Au bout de 600 kilomètres, c'est l'arrivée en Alsace, le premier contact aves le brouillard si épais qu'il masque le petit dernier, et qu'il provoque des crises d'asthme qui n'épargnent pas même le médecin.

Sur le sol alsacien, Ali et les siens ont été bien accueillis par la population et les voisins de l'immeuble. La glace a été vite rompue entre Mme Heinrich et Mme Djilali grâce à la cuisine des deux pays. Ce furent là " les premiers échanges interculturels " précise Ali. Mme Heinrich s'en est allée l'été dernier et le comédien écrase une larme. Il aurait aimé la revoir une fois encore pour qu'elle se reconnaisse dans son spectacle qu'ilespère bien exporter là-bas, au pays des cigognes (1) et du houblon, particulièrement apprécié de M. Heinrich.

A l'école du quartier des oeillets, les enfantsDjilali Bouzina n'ont pas eu de mal à se faire une petite place. A côté du français, on y enseigne l'alsacien, si bien qu'Ali qui parle aussi l'arabe est trilingue maintenant. Son spectacle, teinté d'humour et de tendresse, mêle délicatement les langues, et mles cultures, sans heurts et sans problème. Seul en scène, valorisé par le éclairages de Julien Rizet, l'acteur joue de son corps souple et de gestes expressifs, mais le ton n'est jamais forcé. Une réunion réussie qu'Ali aimerait emporter un peu partout.

Germaine Vadi

(1) " Quand valsent les cigognes " est la seconde création de la cie Nomade's land qui s"était fait connaître aves " Les champs de couscous ne donnent plus de blé ".

 

 

NOMADE'S LAND THEATRE 95, cours Berriat 38000 Grenoble France
Contact : Ali Djilali E-mail alidjilali@wanadoo.fr ; Diffuseur Reginald Pineau 04 76 96 61 18 E-mail fernandnaudin@numericable.fr
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