Lexique des formats graphiques

Alpha :
Valeur représentant le niveau de transparence d'une couleur. Cette information est souvent reprise sous le nom de " Canal Alpha ". En utilisant le Canal Alpha, on peut construire des images non-rectangulaires.

Bitmap :
Représentation d'une image sous la forme d'une matrice de points (ou pixels).

BMP (BitMaP) :
Format par défaut de l'interface Windows. C'est un format matriciel. Les images ne sont pas compressées.

Canal :
Ensemble d'informations d'un même type pour tous les pixels d'une image. On parle de " Canal Alpha " pour l'ensemble des valeurs Alpha des pixels d'une image.

Compression :
Désigne la diminution de la taille des données (graphiques, sonores ou autres) souvent rendue nécessaire pour économiser la place occupée en mémoire et diminuer les temps de chargement. La compression peut être conservative (sans perte de données) ou non-conservative (avec dégradation de la qualité).

Compression sans perte (loosless compression) :
Compression qui laisse intacte les données. Après décompression, l'information graphique est fidèle à l'original.

Compression avec perte (lossy compression) :
Compression qui conserve l'aspect visuel des données, mais, après décompression, l'information graphique n'est pas fidèle à l'original.

Décodeur :
Programme capable de lire et d'interpréter un fichier dans un format graphique et d'afficher ou de manipuler l'image contenue dans ce fichier.

DXF :
Format vectoriel créé par la compagnie AutoDesk pour son logiciel de CAO AUTOCAD. Bien qu'étant un format très répandu dans le monde de la conception et du dessin assisté par ordinateur, le format DXF est très peu répandu en d'autres domaines.

Encodeur :
Programme capable d'écrire une image dans un certain format graphique et qui respecte la définition de ce format graphique.

Entrelacement :
technique consistant à stocker les données d'une image bitmap dans un fichier de façon non-linéaire, pour permettre un affichage progressif sur toute la surface de l'image, et non de haut en bas.

EPS (Encapsulated PostScript) :
Un document en format EPS vectoriel est un fichier en langage PostScript décrivant le contenu d'une image ou d'une page complète (textes, filets, images importées). Contrairement aux fichiers PostScript (format .PS) qui ne peuvent être destinés qu'à l'impression, le fichier EPS peut être visualisé et importé dans bon nombre de logiciels de dessins, de PAO et de mise en pages. En fait, chaque fichier EPS contient une représentation matricielle en basse résolution en TIFF ou en PICT pour visualiser l'illustration à l'écran. Il faut noter qu'un fichier EPS est verrouillé. C'est donc dire qu'un fichier EPS exporté de FreeHand, d'XPress ou de PageMaker ne pourra être modifié même lorsque ré-importé dans son logiciel d'origine. Seul un document Illustrator exporté en EPS vectoriel pourra être réouvert sur ce même logiciel et être modifié. Adobe Photoshop est également capable de modifier le contenu d'un fichier EPS vectoriel mais de ce fait, il le transforme en EPS matriciel.

EPS matriciel :
N'est pas très différent du EPS vectoriel. En fait seules les données contenues dans le fichier sont différentes. Ainsi un logiciel de retouche de photos tel que Photoshop permet l'importation, la modification et l'exportation de fichiers en format EPS. Il faut user de prudence lors d'une séparation en quadrichromie d'un fichier EPS. Il faut s'assurer que les images EPS soient bien converties en CYMK dans le logiciel de retouche de photos avant d'être exportées en format EPS, à défaut de quoi les logiciels de mise en pages tels que PageMaker et XPress seront incapables d'effectuer la séparation des images RGB. À noter que le format EPS matriciel est sensible à la résolution de l'image.

Filtre :
Transformation appliquée à des données d'une image dans l'espoir d'améliorer son taux de compression. Un filtre peut être avec ou sans perte tout comme peut l'être une compression. Le format PNG permet un filtrage sans perte avant compression alors que le format JPEG effectue un filtrage, au sens transformation du signal, avant la compression.

Gamma :
Facteur de correction de la brillance des couleurs d'une image. Le facteur Gamma est une caractéristique propre du moniteur sur lequel est affiché l'image. Pour obtenir la couleur originale, il convient d'élever à la puissance gamma les composantes de la couleur. Un format graphique tenant compte du paramètre gamma permet de conserver les images telles qu'elles ont été acquises et de laisser le soin au décodeur d'effectuer les corrections nécessaires pour son affichage. L'autre alternative consiste pour l'encodeur à effectuer la correction inverse de celle nécessaire pour l'affichage, néanmoins cette technique provoque des pertes d'informations.

GIF :
(Graphic Interchange Format; français = format d'échange (de fichiers) graphique) Format de codage d'images bitmap proposé par Compuserve. L'un des 2 standards de compression utilisé sur le World Wide Web. Cette méthode est conservative (voir compression), bien adaptée au stockage d'images issues d'un programme de dessin 2D. Elle impose une palette d'au plus 256 entrées.

GIF87a :
première norme adoptée pour le format GIF.

GIF89a :
Cette version apporte la gestion de fichiers contenant plusieurs images, d'où possibilité de création d'animations, ainsi que l'entrelacement des images.

Histogramme :
Information statistique sur la fréquence d'utilisation de chaque couleur de la palette, ou d'une palette potentielle, d'une image.

J.P.E.G. :
(Joint Photographic Expert Group) Méthode de compression utilisée pour les images bitmap. Cette méthode est non-conservative, ce qui signifie que l'intégrité de l'information initialement contenue dans l'image n'est pas garantie. Concrètement, on observera lors de l'affichage de l'image sur le navigateur une perte de qualité significative par rapport à l'image source. La compression peut s'effectuer à un taux variable, dont dépendra la qualité du résultat obtenu, inversement proportionnelle à la taille du fichier et au taux de compression. Le format JPEG est notamment adapté à la compression d'images photographiques et plus généralement à celle des images à tons continus (type images de synthèse, etc.).

Métafichier :
permet de stocker à la fois des images bitmap et des images vectorielles (EPS, WMF...).

Palette :
Ensemble limité et défini de couleurs qui vont être utilisées dans une image. La palette permet un stockage efficace, par indexage, des couleurs utilisées dans une image lorsque celles-ci sont en faible nombre, par exemple pour des dessins. Ce système s'oppose à la représentation en Truecolor.

PCD :
Mis au point par Kodak pour stocker, à différentes résolutions, des photographies sur CD-Photo. De plus en plus utilisé dans le domaine des arts graphiques.

PCX :
format de stockage d'images bitmap du logiciel PaintBrush.

PICT :
Format vectoriel interne au fonctionnement du Macintosh. C'est le format utilisé par le Presse-Papier du Macintosh. Il peut contenir des éléments graphiques ou des images numérisées. Ce format a quelques problèmes au niveau de la gestion de la séparation des couleurs, étape nécessaire à l'impression couleur. Pour des illustrations en noir et blanc ou en tons de gris, ce format peut satisfaire la majorité des besoins. Cependant, il est à proscrire dans le cas des impressions couleurs. Le format PICT est un format vectoriel d'où le gain appréciable en espace disque. C'est un format facile d'utilisation et reconnu par un grand nombre de logiciels autant sur environnement Macintosh que sur Windows. Il peut être utilisé en tant que format de travail, afin de faciliter les transferts entre logiciels. À ce titre, c'est le format de travail utilisé par Word pour Macintosh et son utilitaire MSGraph.

Pixel :
Information stockée pour un simple point de la grille d'une image. L'image complète est composée d'un tableau rectangulaire de pixels.

PNG :
(Portable Network Graphic format) format de stockage d'images bitmap appelé à remplacer GIF et JPEG dans un futur plus ou moins proche. Il emprunte au premier la gestion de la transparence (qu'il améliore grace à un alpha-channel) et au second les couleurs réelles et un taux de compression paramétrable.

PS (PostScript) :
Avec la majorité des applications d'aujourd'hui, autant les logiciels de mise en pages, de traitement de textes et autres, il est possible d'exporter un document en format PS (PostScript) lequel pourra être acheminé vers un périphérique d'impression. Ce format est également une façon sûre de rendre disponible un document seulement pour impression sans droit de modification. Il s'agit toutefois d'un format très lourd à éviter lorsqu'il doit être transféré par Internet sur des liens à basse vitesse.

Signature :
Elément permettant d'identifier un format de fichier graphique. Habituellement, la signature est constituée par les premiers bytes du fichier graphique.

TIFF (Tagged Image File Format) :
Conçu à l'origine par la compagnie Aldus, TIFF est un format matriciel. Conçu au départ pour n'accepter que les images en RGB, ce format permet de coder des images CYMK. Ainsi une image CYMK enregistrée en format TIFF peut être placée dans un logiciel de mise en pages et être envoyée à l'impression sans perte de qualité au niveau de l'image, compte tenu de sa résolution d'origine. Le format TIFF offre l'avantage d'occuper moins d'espace disque, grâce à son propre algorithme de compression appelé LZW. Ainsi un fichier CYMK en format EPS occupe 25% moins d'espace après une conversion appropriée en format TIFF. Actuellement, c'est le choix à privilégier en PAO mais c'est aussi un choix à éviter pour le Web puisqu'aucun navigateur Web ne le lit directement.

Truecolor :
Représentation d'une image dans laquelle chaque pixel d'une image est défini par la valeur représentant l'intensité des couleurs rouge, verte et bleue. On peut également indiquer une valeur par pixel pour le paramètre Alpha. Les images Truecolor sont en opposition avec le principe de palette. La représentation en Truecolor n'est pas liée au modèle de couleur rouge/vert/bleu. D'autres modèles peuvent être choisis à condition qu'ils permettent de définir chaque couleur indépendamment sans passer par une palette.

Vectoriel :
Qualifie les images décrites par une succession de composantes géométriques (donc orientées vecteur) par opposition aux images bitmap. Leur principale caractéristique réside dans leur non altération quel que soit le facteur d'agrandissement demandé.

V.R.M.L. :
(Virtual Reality Modeling Language) VRML est un langage de description d'espaces virtuels interactifs accessibles sur le Web.

WMF :
(Windows MetaFile) format graphique vectoriel servant de base de description à tous les tracés de ce type effectués sous l'environnement Windows. Il s'agit en réalité d'un métaformat.

WPG :
Format utilisé par les logiciels de la gamme de WordPerfect (WordPerfect, DrawPerfect, WP Presentations et autres) sous DOS, Windows ou Macintosh. C'est un format vectoriel qui donne un résultat acceptable lors de l'impression, mais qui doit surtout être utilisé en tant que format de travail. D'autant plus que ce n'est pas un format qui est reconnu par tous les logiciels.