|
| |||
Echec scolaire & Délinquance | ||||
|
| |||
Conclusion
Au terme de ce "Mémoire", qui m'a conduite à appréhender des phénomènes aussi différents que les effets des "intentions" du système scolaire et de la réalité sociale, à tester la validité de certains discours institutionnels et de les rapprocher des affirmations de ses "serviteurs", ma tâche va consister à en déduire quelques enseignements nécessaires à la formation de mon "éthique" professionnelle.
Notre point de départ était une réflexion sur les fonctions du système scolaire et sur les raisons de son échec supposé quant à ses buts. La connaissance de chaque vecteur dans la génération des différences entre les enfants scolarisés était le premier pas nécessaire à ma démarche théorique et pratique. La suite relevait de la confrontation des objectifs à atteindre et des résultats obtenus. Le problème posé était un cas simple pouvant être abordé sans appareil conceptuel lourd et complexe à utiliser.
Plus sérieusement, si notre système scolaire produit l'échec scolaire, il n'en est pas responsable. Il est ce que nous en faisons, les enseignants, malgré une fonction qui leur "colle à la peau", sont des hommes, des femmes, ayant une vie, une culture, un passé : Ils ne peuvent donner que ce qu'ils ont reçu ou "volé" en heures sur leur temps de vie familiale.
Il est totalement inintéressant de savoir que l'éducation nationale va permettre à 80% des jeunes d'être bacheliers en l'an 2000. Par contre, enseigner aux jeunes et aux moins jeunes que le processus d'automatisation est irréversible, que la diminution du nombre d'heures globales de travail productif (au sens que nous lui donnons aujourd'hui) est : Tout aussi irréversible.
Cette nouvelle n'en est pas une : Ce n'est un secret que pour les personnes qui ont séchés les cours d'histoire. Ces cours démontrent que la finalité de tout progrès est une recherche perpétuelle de l'efficacité et, par voie de conséquence, une augmentation du temps libre de l'homme. Jusque là ça marchait : Il faut en tirer des conclusions, et vite.
Quant aux enfants. ils font ce qu'ils peuvent, ils croient ce qu'on leur dit mais ne voient pas ce qu'ils croient. Des bruits, des rumeurs sonnent à leurs oreilles venant contre-dire les miroirs qu'on leur tend. Un miroir n'est et ne sera jamais qu'un rétro-viseur. Nos propres inventions les ont forgés, et nos mensonges aussi.
| ||||
| ||||