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Le commerce équitableAlternative commerciale permettant aux communautés du Sud de devenir progressivement autonomes et de maîtriser leur propre développement, le commerce équitable peut exister si elle est encadrée par des règles respectant les droits de l'Homme et l'environnement. Un label de "commerce équitable"L'objectif est de contribuer au développement durable en soutenant les paysans des pays en développement. Par le biais d´une consommation plus responsable, Max Havelaar, organisation indépendante qui gère ce label tente, avec les consommateurs, de mettre en place des relations commerciales plus équilibrées entre le Nord et le Sud. Ce label de "commerce équitable" est accordé aux marques de cafés qui répondent aux critères de Max Havelaar. Par ses contrôles, il offre une garantie fiable au consommateur: la garantie que ces aliments ont été produits dans des conditions de travail correctes et que les cultivateurs ont reçu le juste prix pour leur récolte. L'association Max Havelaar ne vend ni n'achète des produits, elle veille à l'application et aux respects des critères de base du commerce équitable : un nombre d'intermédiaires limité entre producteurs et distributeurs, la matière première (café, thé, cacao..) achetée à un prix juste et fixe, des relations contractuelles à long terme établies entre les partenaires, un fonctionnement démocratique assuré dans les coopératives homologuées. La FLO (Fairtrade Labelling Organisation), organisation mandatée par les 17 associations "Max Havelaar", contrôle l'application des critères dans les pays en développement tandis que Max Havelaar France effectue ce même travail avec les acteurs français de la filière équitable. Le contrôle se fait par des visites sur place (au moins une fois par an) et par des contrôles administratifs. FLO vérifie dans le Sud que les producteurs sont organisés de façon démocratique, respectent bien les critères sociaux ainsi que ceux relatifs à une bonne gestion. FLO contrôle la chaîne du producteur à l'importateur. En France, Max Havelaar contrôle chez les détenteurs de licence (les utilisateurs du label) l'origine et la transformation des produits et l'utilisation du label. La qualité des produits (café, thé, cacao..) est un des critères pour l'homologation d'une coopérative : les petits producteurs cultivent leurs terres avec grand soin, selon des méthodes artisanales, respectueuses de l'environnement. Mais, produire de façon responsable et durable suppose des coûts sociaux et écologiques. Dès lors, prenons l'exemple du café, à qualité égale, les cafés labellisés coûtent en moyenne 1 à 2 francs de plus que les autres. Par le menu détail : le café est acheté aux producteurs de 30 à 50 % de plus que les cours mondiaux. En cas de chute des cours, un prix minimum de 1,21 $/livre de café est toujours garanti. Une prime développement de 0,05 $/livre s'ajoute à ce prix minimum. Max Havelaar étant une association à but non lucratif, elle fonctionne grâce à des subventions (Union Européenne, Ministère des Affaires Étrangères, ...), des dons privés et des droits de label versés par les industriels français agrés par Max Havelaar (servant à financer les contrôles). Produits labellisés Max Havelaar
Qui est Max Havelaar ?Pays-Bas 1848 Liens
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