Site de Stéphane Descornes, dit Bishop. Écrivain.

       Bio, textes inédits, carnets, notes de lectures, etc...

 

    

       Merci de votre visite !

QUI SUIS-JE ?

   |  MES LIVRES   |   LECTURES  |  CARNETS  |  MUSIQUE  |  LIENS  |   E-MAIL  |

 

 

 

ACCUEIL

Carnets d'un Terrien

 

Épitaphe sur la tombe d'un mauvais poète : « Les vers se vengent. »

                                                         *

Pour devenir un auteur incontournable il faudrait que je prenne encore pas mal de poids.

                                                         *

« La naissance n'est pas un acte, c'est un processus. Le but de la vie est de naître pleinement, mais sa tragédie est que la plupart d'entre nous meurent avant d'être vraiment nés. Vivre c'est naître à chaque instant. La mort se produit quand on cesse de naître. Physiologiquement, notre système cellulaire est en état de naissance continuelle ; mais psychologiquement la plupart d'entre nous cessent de naître à un certain point. » (Erich Fromm.)

                                                         *

« Ne permets pas aux évènements de ta vie quotidienne de t'enchaîner, mais ne te soustrait jamais à eux. Ainsi seulement tu atteindras la libération. » (Huang Po.)

                                                         *

« Mon magasin ayant brûlé de fond en comble, plus rien ne ma cache la vue de la lune qui brille. » (Masahide.)

                                                         *


« Presque toutes les oeuvres sont faites avec des éclairs d'« imitation », avec des frissons appris et des extases pillées. » (Cioran.)

                                                         *

« Deux moments cruciaux dans l'exécution d'un tableau : le commencement et la fin. Le commencement doit être à l'image d'un cavalier lancé au galop. Celui-ci éprouve la sensation de pouvoir à tout moment freiner le cheval, sans l'arrêter tout à fait. La fin, elle, doit ressembler à une mer qui reçoit tout les cours d'eau qui se déversent en elle ; celle-ci donne l'impression de pouvoir tout contenir, tout en étant menacée de débordement. » (Wang Yü (dynastie Ts'ing) Fin XVIIe, début XVIIIe siècle. Traduit par François Cheng.)

Comment ne pas vouloir appliquer cela aux romans qu'on écrit ? Comment ne pas penser au cycle des Mousquetaires de Dumas ? L'ouverture des 3 Mousquetaires, lancée à cent à l'heure, et la fin du Vicomte de Bragelonne. Les derniers mots de d'Artagnan.

                                                         *

 

                                    |2005 |2004 |2003 |2002 |2001 |2000 |1999 |1998 |1997 |1996 |1995 |1994 |1993 |1992 |1991 |1990 |

 

Me contacter   ]
 
©  Stéphane Descornes

Dernière mise à jour :  10/05/05