Mère François
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Mère François
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Caroline Baron, en religion, Mère François du Saint-Esprit, naquit à Mailhac (Aude) le 12 décembre 1820.
Cette âme généreuse et privilégiée a hérité de son origine méridionale de noble ardeurs, et toutes les vertus la prédisposant aux initiatives hardies et fécondes. "Dieu sait où Il me mène, je lui obéis". Mère François du Saint-Esprit Dès son jeune âge, elle fit ses premières armes d’éducatrice parmi ses compagnes de classe. Douée de bon sens et de sympathie naturelle, elle désira très tôt, offrir à Dieu, dans la vie religieuse, ses dons et ses aspirations. Elle s’adressa alors à l’institut des Sœurs de St Joseph de Lyon, dont elle avait été l’élève à Saint Pons. Elle reçut l’habit, à seize ans, des mains de Monseigneur Thibault, Évêque de Montpellier.
"Aimez Dieu et agissez
par des vues de foi. Mère François du St-Esprit Devant le laborieux et fécond apostolat de la jeune Sœur auprès des enfants de Bédarieux (Hérault), puis de Lézignan (Aude), le prélat se trouva tout disposé à utiliser cette nature peu commune pour quelque œuvre nouvelle. Et sur l’intervention de Monseigneur l’Abbé Faury, cette œuvre permit l’établissement d’une branche du Tiers Ordre Régulier dans le diocèse.
"Louez et bénissez mon
Seigneur. « Louange des créatures » St François d’Assise Le 19 mars 1861, date mémorable pour la Congrégation, Mère François du Saint-Esprit se présenta à son Evêque avec les deux premières postulantes. Monseigneur Thibault célébra pour elles la Sainte Eucharistie dans sa chapelle privée. Ensuite, il remit son autorité entre les mains de Mère François du Saint-Esprit qu’il instituait leur Supérieur et leur maîtresse. Le 3 avril 1861, les Sœurs s’installent à Saint-Chinian. Mère François du Saint-Esprit et ses jeunes Sœurs forment une famille religieuse Franciscaine toute donnée au service de Dieu et de l’Église. Elles consacrent leur apostolat aux besoins de leur temps : leurs œuvres sont tournées vers les plus pauvres. "Le temps de la souffrance est celui de la moisson." Mère François du Saint-Esprit Mère François du Saint-Esprit, bien que Fondatrice, était consciente de ne rien inventer de nouveau. Pour elle, Saint François avait déjà tout dit. Elle essayait seulement, d’adapter la règle du Tiers Ordre Franciscain aux exigences de la vie moderne. Elle n’a jamais agi seule, mais toujours en Église : son projet d’installer une communauté à Saint-Chinian ne venait pas de son initiative. Elle priait, demandait conseil à son Évêque, cherchant toujours la participation et le consentement de ses Sœurs. Avec une audace sereine, mère François du Saint-Esprit continue d’élargir les horizons. Au bout de cinq ans d’existence, la Communauté compte vingt-cinq Sœurs : le moment d’essaimer est venu. A sa mort, le 28 décembre 1882, Mère François du Saint-Esprit laissait douze maisons implantées dans le Sud de la France, et une famille religieuse bien vivante, formée par son exemple et ses conseils, désireuse de poursuivre son œuvre. A la suite de leur Fondatrice, les Sœurs Franciscaines du Saint-Esprit cultivent la simplicité et la joie dans l’amour fraternel avec la volonté de suivre le Christ pauvre et serviteur à l’exemple de Saint François. Elles s’exercent à réaliser le don d’elles-mêmes, chaque jour plus concret et plus total. "Parmi les bonnes œuvres auxquelles devront se consacrer les Religieuses, l’enseignement, le soin des malades et des pauvres occuperont la première place." (Constitutions, 1862)
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