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les mêmes notions mais en plus développé
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comment la vie vint à la matière et comment elle y fonctionne |
À l'intérieur de cette
croyance très répandue selon laquelle toute la construction
d'un être vivant est définie par le code porté par
ses gènes, il restait cependant une zone d'ombre : toutes les cellules
de notre corps comportent les mêmes gènes, pourtant, elles
sont bien différentes les unes des autres et ne font pas la même
chose.
Comment cela est-il possible ?
On se disait que pour ce faire,
le code génétique contient nécessairement des instructions
qui disent comment l'utiliser différemment dans des circonstances
différentes, et l'on supposait qu'au fur et à mesure de la
croissance d'un organisme chaque type de cellule spécialise son
code d'une façon ou d'une autre.
On se le disait, jusqu'à
ce qu'une certaine brebis Dolly soit clonée à partir d'une
cellule supposée s'être ainsi spécialisée pour
ne plus savoir faire que son métier de cellule de glande mammaire.
Or,
sans que les généticiens soient le moins du monde intervenus
sur le code génétique de cette cellule, elle s'est montrée
capable tout à trac de générer un organisme entier
: ses gènes n'étaient donc pas spécialisés.
Pour parfaire la mise à mal
de la théorie du "Big-Gène qui fait tout", des experts du
CNRS et de l'Institut Curie viennent de trouver que les humains auraient
presque les mêmes gènes qu'un petit singe d'Amérique
du Sud qu'on appelle Capucin [revue SCIENCES ET AVENIR de juillet
1997] : même
la différence entre les humains et les singes ne serait donc pas
dans les gènes ! Où va-t-on ?
On va tout simplement à devoir
admettre la réalité : tout n'est pas dans les gènes.
L'essentiel même ne serait
pas dans les gènes, puisque les gènes de la cellule de glande
mammaire n'ont pas été modifiés entre le moment où
ils fonctionnaient en cellule mammaire et le moment où ils fonctionnaient
en cellule souche d'organisme entier, et puisque les gènes du capucin
ne le transforment pas en humain et inversement.
Si l'essentiel
n'est pas dans le code génétique, où est-il donc ?
Nous n'avons pas le choix :
l'essentiel
est nécessairement dans le chromosome "poubelle"
qui ne porte aucun code de protéine.
La
forme en hélice des chromosomes serait liée à leur
faculté de conduire un courant électrique et de se transformer
ainsi en aimant.
Le mouvement de division des cellules s'expliquerait pour l'essentiel par la répulsion magnétique d'aimants/chromosomes de même signe et imbriqués l'un dans l'autre. |
additif d'octobre 2001 :
A la Colombia University de New-York, des recherches sont menées concernant l'effet des champs électromagnétiques sur l'ADN des cellules. Ces recherches montrent que de faibles champs parviennent à initier la transcription de certaines protéines (notamment de stress), en développant à des sites spécifiques des forces de répulsion entre les deux brins d'ADN. Les chercheurs pensent ces forces en terme de répulsion d'origine électrique, liée à l'accélération par le champ électromagnétique des électrons conduits par chaque brin de la double hélice. Cette force de répulsion entre les deux brins occasionne leur séparation, ce qui amorce alors le fonctionnement de l'ARN polymérase et la transcription des protéines. Ce mécanisme de répulsion d'origine électromagnétique entre les deux brins de la double hélice concerne ici seulement des séparations ponctuelles, mais il se rapproche beaucoup du mécanisme de répulsion que l'on suppose à l'origine non seulement des transcriptions locales de l'ADN, mais aussi de son mécanisme de transcription complète lors de la division cellulaire. Ces études sont principalement menées par Martin BLANK et Reba GOODMAN, et on peut librement trouver sur le site de Wiley InterSience le résumé de leur dernier article publié en mars 2001 ( accès à : Electromagnetic initiation of transcription at specific DNA sites). Depuis la page de ce résumé, on peut obtenir d'autres résumés de textes publiés par les mêmes auteurs. |
Sur ce principe, on peut très
facilement expliquer que des molécules organisées en double
hélice se mettent à proliférer, se répliquant
sans fin à l'identique. Cette prolifération d'hélices
"vivantes" ne fait pas intervenir la moindre étincelle de vie en
supplément des règles connues des forces magnétiques
qui s'appliquent à la matière dite "morte".
Que ces chromosomes se groupent
ensuite en paquet, puis qu'ils organisent autour d'eux le réseau
fermé d'une cellule, n'est plus dans cette hypothèse qu'une
manière pour les chromosomes de s'organiser à plusieurs pour
que le courant électrique qui les fait vivre ne se disperse pas
en quittant l'extrémité de leur hélice, pour qu'il
puisse se recycler au maximum en interne : il sort par le bout d'un chromosome,
parcourt captif l'un des tubules qui forment le squelette du noyau, puis
repénètre dans un autre chromosome.
Construction du réseau des tubules d'une cellule pour recycler en permanence le courant électromagnétique parcourant un groupe de chromosomes |
La présence d'une protéine déforme le courant électrique qui parcourt l'hélice des chromosomes et marque ainsi son empreinte sur eux |
L'ADN est constitué d'une
succession de deux paires de bases : A ou T, et G ou C.
On suppose que la paire complémentaire
A et T implique une certaine courbure au courant électrique qui
suit l'hélice d'ADN, tandis que la paire G et C lui implique une
autre courbure.
Pour connaître une courbure
régulière, il suffit d'en connaître trois points, puisque
par trois points on ne peut faire passer qu'une courbe régulière et une seule. Pour
cette raison, la forme exacte de la courbure du courant électrique
qui parcourt l'ADN peut être connue si on la décompose en
unités élémentaires suffisamment fines et correspondant
chacune à trois bases. Cette
succession de chapelets de trois, nous pouvons l'appeler "code génétique",
mais dans notre optique cela n'implique pas une succession d'instructions
en langage codé, mais une succession d'intensités de torsions
capable de décrire et de recréer la courbure du courant électrique
qui parcourt le chromosome.
Par
3 points on ne peut faire passer qu'une seule courbe.
Pour cette raison, la courbure du courant des chromosomes peut se décomposer en "triplets d'intensités de courbure". Chaque valeur d'intensité correspond à l'une des deux paires de base du code génétique. |
Le principe de la réplication des protéines :
Quand une protéine vient donc
se prendre dans le paquet des chromosomes, elle déforme son courant,
puis, quand le chromosome va se scinder en deux pour se recopier, ce sont
les paires de base correspondant au courant déformé qui vont
s'installer, et c'est ainsi un courant déformé par la présence
de la protéine qui va désormais se dupliquer.
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On n'échappe
pas aux mathématiques
Le principe du fonctionnement des
forces dans l'univers a pu être énoncé par Newton lorsqu'a
été maîtrisée la question mathématique
des dérivées. On pourrait croire que la question du vivant
et de son fonctionnement ne nécessiterait pas une réflexion
de type mathématique pour être pensée.
Il n'en est rien, car l'hypothèse
que l'on vient de faire et qui pourrait expliquer de façon simple
le fonctionnement des cellules vivantes, ne tient pas si l'on ne fait pas
une subtile modification dans nos conceptions mathématiques.
[la section F
"Mathématique" de ce site est intégralement
consacrée à l'exposition détaillée de cette
modification qu'il convient de faire dans nos conceptions]
C'est
qu'en effet l'organisation dans l'espace du chromosome, telle qu'on l'a
supposée pour expliquer son fonctionnement, ne s'observe pas dans
la réalité.
Dans la réalité, sauf
au moment de la division cellulaire où le chromosome se condense
sous la forme du bâtonnet que l'on représente habituellement,
le chromosome n'apparaît dans la cellule que comme un filament déroulé
et flageolant, et ne semble présenter aucune structure particulière
stable dans l'espace.
Le problème
mathématique revient à comprendre pourquoi et comment le
chromosome déroulé et flageolant que l'on voit dans la "vie
courante" de la cellule, fonctionne exactement comme s'il était
condensé en une forme spatiale stable.
C'est une question mathématique,
parce qu'elle concerne l'idée que l'on se fait des "dimensions"
de l'espace, et parce qu'elle met notamment en cause le nombre de ces dimensions.
Un phénomène tel qu'un
courant électrique peut-être soumis à plusieurs tendances
simultanées, c'est-à-dire à plusieurs forces distinctes
qui chacune tend à déformer ce courant de façon particulière.
Par exemple, l'une de ces forces peut tendre à l'étirer dans
un sens, une autre peut tendre à l'étaler vers une autre
direction, et une autre encore à le faire dévier systématiquement
d'un autre côté.
Comme l'espace possède trois
dimensions (le haut, le large et le lointain), le résultat de l'interférence
de ces trois tendances aura nécessairement un effet visible dans
l'espace : à tout moment on pourra l'analyser comme le résultat
d'un compromis entre la tendance à aller vers le bas, la tendance
à aller vers le haut, et la tendance à aller vers le lointain.
Si chacune de ces trois tendances
varie régulièrement, c'est-à-dire sans effectuer de
saut incompréhensible entre un instant et le suivant, le résultat
de l'interférence des trois tendances sera lui aussi nécessairement
régulier.
Certes, il pourra être compliqué,
très compliqué même, mais toujours on pourra le voir
dans l'espace, c'est-à-dire voir dans l'espace comment cela évolue
: si rien ne se passe c'est que les trois tendances se neutralisent, si
ça se déplace frénétiquement dans tous les
sens c'est que les trois tendances ne parviennent pas à trouver
un équilibre et ne cessent à tour de rôle de l'emporter
l'une sur l'autre, et si ça se déplace continuellement de
la même façon c'est que les trois tendances ne modifient que
très progressivement leur équilibre l'une par rapport à
l'autre.
Le problème
vient de ce qui se passe si une quatrième cause intervient en même
temps, car il manque une quatrième dimension à l'espace
pour que l'on puisse apprécier son influence en relation avec celle
des trois autres.
On dira alors que le phénomène
est déformé dans quatre dimensions simultanées, et
qu'il ne nous est visible que dans les trois dimensions de l'espace. Il
n'y aura plus coïncidence entre l'apparence dans l'espace et la réalité
des interactions,
parce que nous ne pourrons plus apprécier "de visu" l'influence
de l'une des causes d'interaction en même temps que l'influence des
trois autres. Ainsi, deux points pourront être très écartés
dans l'espace, tout en étant reliés directement l'un à
l'autre dans la 4ème dimension du phénomène.
3 tendances simultanées et indépendantes au déplacement peuvent se décomposer en même temps sur chacune des 3 dimensions de l'espace, mais 4 c'est trop ! |
Le chaos déterministe : dans la cellule aussi
Pour aider
à comprendre comment il est possible "qu'on ne puisse pas voir ce
qui se fait pourtant devant nos yeux", on peut donner l'exemple suivant
: si l'on dessine
un bonhomme sur une feuille de papier en deux dimensions (sa largeur et
sa hauteur), quelqu'un placé face à la feuille voit sans
problème ce qui se passe, alors que quelqu'un qui ne voit que sa tranche
(une seule dimension, celle de la hauteur de la feuille) est incapable
de voir ce qui se fait pourtant devant ses yeux. Il lui manque une dimension
pour voir, et donc pour comprendre ce qui se passe.
Depuis le côté, il nous manque une dimension pour voir et comprendre ce qui se passe |
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