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liste des effets propres à ce paradoxe
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tableau
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8 - synchronisé / incommensurable
effet analytique
a16
des
formes complètement indépendantes les unes des autres se
terminent par la même mutation de forme ou en parfait synchronisme
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 16 relié / détaché :
on relie dans une trame dont toutes les parties ont un comportement
final synchronisé, des formes qui suivent des trajets autonomes bien
séparés les uns des autres et qui suivent des
directions qui sont incommensurables les unes pour les autres
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
le centre / à la périphérie : le synchronisme de
l'évolution finale des formes est stablement assuré, mais
elle est déstabilisée par l'incommensurabilité des directions qu'elles suivent pour y parvenir
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
entraîné / retenu : nous hésitons entre l'alternative de considérer que les formes sont
complètement autonomes puisqu'elles vont vers des directions
très indépendantes les unes des autres, et l'alternative
de considérer qu'elles se coordonnent entre elles puisque, finalement, elles
évoluent de la même façon
4 - il est noué par le paradoxe clef effet d'ensemble / autonomie : les diverses formes autonomes s'additionnent pour produire l'effet de synchronisation
Justification du caractère analytique de type lecture :
il faut choisir de lire la synchronisation finale des diverses
formes, ou bien choisir de considérer
l'incommensurabilité des directions qu'elles prennent et qui
rend étonnante la survenue de cette synchronisation |
les exemples de référence
cas où les formes se teminent par une même mutation :
étape C0-13 - gravures à Bohuslän : de
façon synchronisée, tous les traits se terminent par un brutal
élargissement en sens croisé, alors pourtant qu'ils partent
vers des directions très dispersées, et qu'il n'existe pas
de possibilité de repérer l'évolution de leurs trajets
les uns par rapport aux autres
cas où les formes se terminent de façon synchronisée :
étape D0-31 - Niemeyer (né en 1907) - la Cathédrale de Brasilia : dans la phase finale
de leur mouvement, bien que les arcs aient perdu tout contact les uns avec
les autres, et bien qu'ils partent vers des directions incommensurables
les unes d'avec les autres, ils savent se terminer en parfaite synchronie
utilisation aux époques préhistoriques
étape C0-13 - gravures à Bohuslän :
même éclatement final des doigts au bout des bras qui
partent pourtant vers des directions convexes et concaves l'une de
l'autre, et donc incommensurables l'une pour l'autre
utilisation aux époques anciennes
étape C0-23 en Occident - le Parthénon d'Athènes : comment
les colonnes font-elles pour synchroniser parfaitement le moment de
leur arrivée sur l'entablement, arrivée
synchronisée que souligne d'ailleurs la saillie elle aussi
synchronisée des chapiteaux ? Car les directions des colonnes
sont incommensurables, puisqu'elles sont toutes bien
écartées l'une de l'autre, et puisqu'elle
s'étagent selon des directions croisées dont on ne
peut apprécier l'évolution de l'une par rapport à
l'autre
étape C0-23 en Occident - le temple d'Athéna Niké au Parthénon : les
deux frontons partent vers des directions complètement
opposées, et l'on ne peut donc pas suivre leurs deux mouvements
en même temps. Pourtant on voit bien qu'ils font la même
chose, et qu'ils s'arrêtent bien symétriquement l'un de
l'autre
étape C0-23 en Occident - un chapiteau de type ionique : bien
que partant vers des directions exactement opposées et perdant
ainsi tout contact l'une avec l'autre, les deux spirales savent
s'enrouler au même rythme et se boucler de la même
façon chacune de son côté
utilisation aux époques plus récentes
étape D0-23 - Matisse (1869 - 1954) - La Gerbe : aspect d'ensemble > les feuillages partent dans toutes les
directions, et leurs ramifications ont des dynamismes complètement
autonomes les uns aux autres. Pourtant, tous ces rameaux éclatent
en parfait synchronisme d'un bout à l'autre de la gerbe, tous gonflant
puis amenuisant leur extrémité pour se terminer de la même
façon en arrondi
< ensemble détail des feuillages >
aussi - Matisse - La
Gerbe : détail des feuillages > dès qu'elles quittent la tige
ou la base qu'elles ont en commun, les diverses ramifications qui composent
chaque feuillage s'avancent isolément dans le vide. Bien qu'ayant
perdu tout contact les unes avec les autres, elles savent se synchroniser
pour se terminer toutes de la même façon et en ensemble bien
coordonné
utilisation à l'époque contemporaine
dernière mise à jour de cette fiche : 10 août 2006
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