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liste des effets propres à ce paradoxe
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tableau
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10 - lié / indépendant
effet synthétique
s16
des
formes isolées sont rassemblées par un tracé
autonome qui souligne leur présence, sans toutefois qu'elles
soient attachées à ce tracé qui reste à
distance d'elles
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 16 relié / détaché :
on relie dans un effet d'ensemble des parties qui sont bien
détachées les unes des autres, donc bien
indépendantes les unes des autres, et qui sont également
détachées du lien qui sert à les rassembler.
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
le centre / à la périphérie : le rassemblement des
parties dans un même ensemble est stablement établi, mais
il est déstabilisé par le fait qu'elles sont complètement détachées
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
entraîné / retenu : on hésite entre l'alternative
de considérer que les formes sont isolées et
l'alternative de considérer qu'elles sont reliées en
groupe
4 - il est noué par le paradoxe clef
effet d'ensemble / autonomie : les parties isolées et le lien
qui les regroupe jouent un rôle complémentaire
Justification du caractère synthétique de type lecture :
l'effet de rassemblement suppose que l'on admet a priori que les formes
sont isolées et sont à rassembler, ce qui implique que
l'on ne peut pas considérer l'effet de lien sans
considérer l'effet d'indépendance |
l'exemple de référence
étape romane C0-32 en Occident - le chevet de Saint-Etienne à Nevers (France - autour de 1050) : ce
procédé est fréquent dans l'architecture romane.
Il consiste à relier les fenêtres cintrées par un
cordon qui marque sa relation avec chaque fenêtre en
épousant son arrondi, tout en restant à bonne distance
d'elles pour affirmer sa propre indépendance. Sur ce chevet on
trouve des fenêtres ainsi reliées sur la surface plane du
transept, sur deux niveaux superposés, et on en trouve aussi sur
les surfaces courbes du coeur et de toutes les chapelles. Dans les
surfaces courbes, l'indépendance des fenêtres est
renforcée par la présence de piliers ou de colonnes en
relief sur le nu du mur, et le cordon affirme son
rôle de lien en enveloppant également ces reliefs. De la sorte, ces reliefs
ne nuisent pas à l'effet de lien produit par le cordon, mais ils
augmentent au contraire son impact visuel en montrant qu'il relie les
fenêtres malgré leur présence - source de l'image : Cathédrales et Abbatiales romanes de France- édité chez Arthaud (1965)
utilisation aux époques préhistoriques
utilisation aux époques anciennes
utilisation aux époques plus récentes
utilisation à l'époque contemporaine
dernière mise à jour de cette fiche : 20 novembre 2004
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