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13 - un / multiple
6
effet analytique
a11
croquis Konya   l'imbrication ou l'accolement de multiples tracés autonomes, mais identiques ou de même type, génère localement une forme unitaire à leur côté

1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 10 11 même / différent : de multiples fois le même tracé génèrent à leur côté une forme unique bien affirmée
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe 12 intérieur / extérieur : un ensemble de tracés lisible en tant qu'entité globale comprend à son intérieur de multiples tracés autonomes
3 - il s'organise au moyen du paradoxe 13 un / multiple : il est lui-même en cause dans l'appui, ce qui implique que la forme unique est bien séparée des multiples tracés qui la construisent
4 - il est noué par le paradoxe clef 14 regroupement réussi / raté : des tracés regroupés dans un ensemble bien affirmé font valoir leur autonomie en étant bien distincts les uns des autres

Justification du caractère analytique de type lecture : il faut choisir de lire la multiplication des tracés pour eux-mêmes, ou bien choisir de la lire pour la forme qu'elle génère à son côté

les exemples de référence

Cas de tracés identiques :
voir l'image  étape C0-35 dans la civilisation musulmane (Turquie Seldjoukide) - arc polychrome sur la porte de la Mosquée Ala ed Din à Konya (1220) : l'unité de la grande ouverture en forme d'arc est immédiatement lisible. Elle est générée par le tressage de deux séries identiques mais décalées de petites arcades, qui alternent pour venir tour à tour construire un morceau du bord de cette grande arche. Nous pouvons considérer le caractère multiple de ce tressage de deux manières : soit nous considérons qu'il s'agit de deux grands tracés continus mais autonomes interlacés, soit nous considérons que chaque petit arc est une forme en lui-même, une forme qui se répète de multiples fois tout autour de l'ouverture
Konyacroquis Konya


Cas de tracés de même type :
voir l'image  étape C0-35 dans la civilisation musulmane - mihrâb de la madrasa al-Firdaws à Alep (1235) - entrelacs en marqueterie de marbre du tympan : comme dans l'arcade précédente, les entrelacs viennent rebrousser chemin l'un après l'autre, générant par la succession de leurs extrémités une forme en arc bien lisible. Cette fois les tracés ne sont pas identiques, mais ils sont de même type et se comportent de la même manière, en venant s'accoler localement pour dessiner l'arcade, puis en repartant ensuite pour accomplir de libres virevoltes entrelacées
mihrâb à Alepcroquis mihrâb


Cas de tracés identiques mais d'échelles différentes :
voir l'image  étape C0-35 en Occident - la fenêtre Est de la Lady Chapel à Ely (1373) : la forme en ogive est générée par deux arcs identiques qui se rencontrent, mais ces arcs sont d'échelles différentes (à la fois par leur longueur et par leur épaisseur), de telle sorte que nous ne pouvons pas les considérer comme un tracé unique qui vient enclore une ogive, mais que nous devons lire qu'un arc vient se contrebuter sur un arc de plus grande taille, ce qui fait donc deux arcs bien autonomes pour faire une seule ogive. Ce procédé se répète d'ailleurs deux fois, un petit arc faisant une petite ogive avec un arc plus grand, qui lui-même fait une ogive encore plus grande avec l'un des arcs qui encadrent l'ensemble de la verrière
Lady Chapellecroquis Ely


utilisation aux époques préhistoriques


utilisation aux époques anciennes


utilisation aux époques plus récentes

voir l'image  étape D0-11 - décor mural de la madrasa al-'Attarîn à Fès (1323-1324) : de multiples tracés autonomes s'imbriquent pour laisser entre eux, à côté d'eux, une étoile bien régulière dont l'unité et l'unicité sont soulignées par une couleur orangée qui la distingue bien des tracés qui la cernent
Fès


utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 14 décembre 2004

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