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tableau

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15 - fait / défait

effet synthétique s2    a - une forme semble en train de s'effondrer, mais par ailleurs on constate qu'elle ne s'effondre pas    b - par un aspect une forme semble apte à nous protéger, et par un autre aspect elle semble nous mettre en péril 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 2 entraîné / retenu : le bâtiment semble entraîné dans une chute tout en étant retenu de tomber (cas a), à moins que ce soit nous qui ayons l'impression de risquer de tomber tout en étant retenu de le faire (cas b). Dans les 2 cas, l'abri que nous attendons du bâtiment est à la fois fait et défait 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  effet d'ensemble / autonomie : les aspects qui donnent une impression de chute et ceux qui donnent une impression de stabilité se complètent de leurs différences pour produire ensemble l'effet d'incertitude concernant l'impression de stabilité 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  ouvert / fermé : si le bâtiment est en train de s'effondrer son mouvement se poursuit, et s'il n'est pas en train de s'effondrer il ne se poursuit pas (cas a). Même chose s'il s'agit du mouvement de notre chute (cas b) 4 - il est noué par le paradoxe clef  ça se suit / sans se suivre : idem que pour le paradoxe ouvert / fermé Justification du caractère synthétique de type identification : l'impression de chute retenue n'apparaît que parce qu'il y a une impression de chute, de telle sorte que notre attention sur la stabilité préservée du bâtiment ou sur l'abri qu'il nous apporte est nécessairement simultanée à l'impression inverse qui la génère

les exemples de référence

Expression a -  cas d'une forme qui semble en train de s'effondrer :
   étape D0-43 - Zaha Hadid (née en 1950) - projet pour l'Opéra de Cardiff : les murs et les plafonds du bâtiment semblent en train de s'effondrer, mais nous voyons que le bâtiment ne s'effondre pas. Il semble se défaire sous nos yeux, mais en même temps il nous apparaît bien fait, au sens de bien construit, au sens de solidement et stablement construit

Expression b - cas d'une forme qui semble nous mettre en péril :
  étape D0-43 - Enric Mirallès (1955-2000) - le Centre de méditation Unazuki à Toyama : la construction procure la trouble impression d'être lâché dans le vide tout en étant simultanément bien protégé par l'écran que forme le haut garde-corps de la plate-forme et les tubulures qui enserrent son dessus. Le bâtiment forme une sorte d'abri visible sans pour autant procurer l'abri d'un bâtiment, l'abri du bâtiment nous apparaît donc ici à la fois fait et défait

utilisation aux époques préhistoriques

utilisation aux époques anciennes

utilisation aux époques plus récentes

utilisation à l'époque contemporaine

   étape D0-43 - Zaha Hadid (née en 1950) - terminus de tramway à Strasbourg (2001) : du fait de tous ces poteaux qui penchent dans de multiples directions au lieu d'être stablement verticaux, on peut avoir l'impression que le bâtiment est en train de s'effondrer.Mais il n'en est rien : il reste stablement en plac

dernière mise à jour de cette fiche : 12 janvier 2006

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