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1969 : le début de l'épopée
Maman, Papa, Martine (ma grande soeur) et Myself.
Je vous avais prévenu qu'un jour j'avais été
petit. La preuve.
Par contre je me demande bien ce que je foutais dans cette robe
blanche ? Serait-ce le jour du baptême ? Va falloir investiguer...
Après investigation, je confirme. L'honneur est sauf...
Sinon, vous ne trouvez pas que mon père ressemble au chanteur
d'Oasis ? Je ne vous parle pas ici de Carlos avec son 'Oasis c'est
bon c'est bon', non, pas celui-là. Mais du chanteur d'Oasis,
vous savez le groupe qui fait du flan...
Vous pouvez aussi remarquer que dans la famille, on n'est pas
des gros. |

1973 : Capri, c'est pas fini
Me voici au volant du bolide de mon père, une Ford Capri.
On voit bien que la tenue du volant est déjà impeccable.
Par contre, rouler porte ouverte, c'est moins terrible et pour
le port de la ceinture, faudra repasser... |
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1973 : le dimanche
Avec ma soeur Martine. Vu comme on est habillé, ce doit
être un dimanche. Ben si parce que là on voit bien
qu'on a nos beaux habits. Parce qu'en 73, figurez-vous que la
mode était un peu différente de celle d'aujourd'hui.
Quoique. Un magnifique pantalon à carreaux avec un blouson
rouge en simili-plastique, moi je dis que ça le fait grave.
Même de nos jours. |

1973 : le compte est bon
Et voilà, les enfants de la famille sont au complet : Martine,
Christine (arrivée visiblement y'a pas tellement longtemps)
et Myself.
Heureusement que mon arrosage a été plus fréquent
que celui de la plante dont vous pouvez apprécier la vigueur
toute relative... |
1973 : les mêmes en noir et blanc
Comme en 1973, la couleur venait tout juste d'être inventée,
eh bien il y a des fois où on était encore en bicolore.
Notez la housse du fauteuil qui était aussi au top de la
mode à l'époque. Sans parler du papier peint. |

1973 : bain oui
A force d'être tout noir et blanc, il fallait bien passer
de temps en temps au lavage. Et on voit bien que ça marchait
pas mal. |

1974 : la torture
Je ne sais pas quelle était l'occasion de cette mascarade
mais ce que je peux vous dire c'est que c'était la torture
intégrale : habillé dans un costume du dimanche
en plein cagnard pendant que ma soeur me pousse pour je ne sais
quelle raison, eh bien je n'aimais pas ça. Mais alors pas
du tout. En tout cas, moi au moins, je regardais le photographe,
ce qui n'était pas le cas de tout le monde dans la famille. |

1974 : la classe
Avec Christine, une belle bête à l'époque.
Moi je dis que le pompon c'était le bonnet. Et le tee-shirt
orange aussi. Bref, tout en quelque sorte. Parce que les sandalettes,
quand j'y pense... |

1974 : anniversaire de Martine
Comme la photo est floue, on ne voit pas l'âge qu'elle avait.
En tout cas les autres ont l'air content (Christine et moi). Un
peu tassés dans le coin mais contents quand même. |

1974 : mat sup
Photo de la classe de maternelle de Longwy. Inutile de vous dire
que je n'ai gardé aucun contact datant de cette époque.
J'en ai fréquenté quelques-uns jusqu'au bac et puis
terminus. Au premier rang tout à droite, c'est Christophe,
le gars qui quelques années plus tard me fit découvrir
le hard rock. Néanmoins, je suis quasiment capable de vous
donner les noms de tout le monde. Je sais que cela ne sert à
rien, mais c'est comme ça, je m'en souviens.
Sinon, je pense qu'on avait dû nous dire qu'il fallait sourire,
parce que là, je peux vous assurer que j'étais à
fond. Surtout du côté gauche. |

1974 : photo individuelle
A l'époque tout était bien organisé : une
photo de groupe et une photo individuelle. Ça permettait
sûrement au photographe d'arrondir ses débuts de
mois, l'enfoiré. Vous pouvez aussi observer que le sourire
et le pull orange étaient une fois de plus de rigueur. |

1975 : dans le jardin
Christine et moi dans le jardin. Notez le port désinvolte
du gilet de ma soeur et sa coiffure hirsute et tout le reste aussi. |

1975 : c'est la foire !
Mes soeurs dans le manège : Martine devant et Christine
derrière. Je tiens à préciser que le petit
gros devant, ce n'était pas moi. J'ai jamais été
gros. Jamais. |

1976 : Tahiti
Christine et moi.
Si je vous dis qu'on était à Tahiti, qui me dira
le contraire ? Ben personne. Et ce n'est pas la tenue qui me contredira. |

1976 : on fait la pose
Bon, d'accord, on n'était pas à Tahiti. On était
en bourgogne, à Nolay, chez l'oncle et la tante de mon
père. On y faisait toujours une halte à l'aller
et au retour lors de nos vacances dans le sud, à Pâques
et en été.
Sur la photo vous avez donc : tonton Eugène (décédé
en 87), tata Marie (décédée en 98), mon père,
Christine et moi. |

1976 : il ferait pas un peu frais ici ?
Les mêmes avec en plus ma mère et Martine. Et sans
mon père qui fait la photo. Donc en fait pas les mêmes
du tout.
Quelle que soit la température ambiante, l'oncle était
toujours habillé comme s'il faisait un froid polaire. C'était
assez hallucinant. Le minimum légal c'était : pantalon,
maillot de corps, pull, veste et béret. Si vous le voyez
dans d'autres tenues, c'est qu'il y a du trucage dans l'air. |

1977 : oh, le beau papier peint !
Ma soeur Christine qui se marre. Je ne sais plus pourquoi et je
crois bien que je ne saurai jamais. |

1978 : communion de Martine
Je crois que c'est une photo prise à l'occasion de la communion
de Martine. On reconnaît sur la photo de droite à
gauche : ma mère, ma grand-mère maternelle (décédée
en 98), la tata Marie (qui était la marraine de Martine),
Christine, ma grand-mère paternelle (décédée
en 94), mon père, le tonton Eugène et moi.
Une fois de plus, ce devait être la torture pour moi : en
costume en plein cagnard à regarder le photographe. Une
impression de déjà vu qui impressionnera aussi la
pellicule. |

1977 : possessed to skate !
Me voici à Port-Camargue devant l'immeuble la Trinquette
dans lequel mes parents avaient un appartement. Nous y allions
à Pâques et en été. Là, vu la
tenue, faut à mon avis plutôt viser Pâques.
Et comme il n'y avait personne sur le parking, c'était
l'occasion de faire du skate. |

1977 : y'aurait pas du zef ici ?
Avec Christine et la mer Méditerranée en arrière
plan. J'ai eu l'occasion d'y revenir en été 2001,
eh bien j'ai reconnu les lieux. Comme quoi les souvenirs, ça
reste... |

1978 : épiphanie !
Apparemment je suis hyper content d'avoir perdu. Remarquez, comme
on perd plus souvent qu'on ne gagne, c'est plutôt un bon
calcul de réagir comme ça. De toutes façons,
j'imagine que si Christine ne gagnait pas, elle devait gueuler
comme un putois. Elle aurait été truquée
cette élection que cela ne m'étonnerait pas outre
mesure...
En fait, c'est peut-être à cause du champagne que
j'étais content. Je ne sais plus. J'ai plus ma tête... |
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