Lavage des robes en toile ou en coton de couleur,
décolorées par place.
— Lavez-les à l’eau chaude et au savon, puis faites-les
bouillir dans une eau de lessive. Rincez-les à l’eau claire et passez-les dans
une cuvette d’eau bouillante dans laquelle vous aurez versé quelques gouttes
d’eau de javel. Rincez à nouveau, la couleur aura complètement disparu. Trempez
alors la robe dans une eau où vous aurez fait fondre une ou deux boîtes de la
teinte désirée.
Les robes de toile blanche, restées très longtemps dans une
armoire, jaunies par le temps et la poussière, ne doivent pas être mises
directement à la lessive. Faites-les bouillir préalablement dans du lait
additionné de savon blanc coupé en morceau et fondu dedans, puis plongez-les
ensuite dans une eau chaude savonneuse. Rincez ensuite à plusieurs eaux. Faites
sécher rapidement à l’ombre.
Enlever les taches de transpiration des robes, blouses, etc.
sur le linge et sur certaine soies en passant quelques gouttes d’alcali étendu
d’eau tiède sur les parties tachées.
Enlever les taches d’œufs sur des robes, sur la soie ou la
toile, en trempant la partie tachée dans de l’eau froide. Frottez légèrement
ensuite avec un chiffon mouillé. Repassez avant le séchage complet. Ne jamais
passer à l’essence ou à l’eau chaude : ces deux façons coagulent l’œuf et
l’attachent au tissu.
Repassez avec soin votre tricot.
— Lorsque votre ouvrage est fini, (qu’il s’agisse d’un
modèle aux aiguilles ou au crochet), il faut le repasser attentivement. Pour
cela, mouillez-le bien avec de l’eau claire, étendez-le à plat sur une planche
et épinglez le modèle tout autour afin qu’il soit bien tendu. Laissez-le ainsi
une douzaine d’heures. Retirez les épingles et repassez votre tricot au fer à
travers un linge légèrement humide. Repassez ainsi chaque pièce du tricot avant
l’assemblage.
Augmentations et diminutions.
— Vous ne pouvez réaliser aucun beau modèle aux
aiguilles, si vous ne savez pas faire d’augmentations et de diminutions. Voici
comment vous y prendre pour une augmentation : piquer l’aiguille droite
dans la maille située au-dessous de celle qui est à tricoter sur l’aiguille
gauche, passer ensemble la laine sur l’aiguille droite, tirer une boucle que
l’on conserve sur cette même aiguille. La maille supplémentaire est ainsi
obtenue. Tricoter ensuite la tête maille du rang en cours, gardée pendant ce
temps sur l’aiguille gauche. Les augmentions aux extrémités d’une aiguille se
font de la même façon.
La macreuse serait délicieuse.
— Certains disent que ce gibier est à peine
mangeable : c’est qu’ils ne savent pas le préparer. Voici une recette pour
en faire un mets exquis :
Dépouiller la macreuse comme lapin ou lièvre, et la découper
en morceaux. Mettre le foie de côté après l’avoir écrasé.
Faire frire de la farine pour faire un roux : quand le
mélange brunit, y jeter deux oignons hachés fin et laisser jaunir ces derniers.
Mouiller alors avec un verre de vin rouge et un verre d’eau, saler, poivrer,
ajouter une pincée d’épices, un bouquet garni et y mettre les morceaux de
macreuse. Laisser cuire à feu doux une heure et demie environ.
Avant de servir, lier la sauce avec le foie écrase mis de
côté et tourner sur le feu un moment. Présenter ensuite sur tranches de pain
grillé.
Mme R. PELISSIER.
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