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Calendrier du piégeur.

Renards.

— Au terrier, les petits, grandissant, ont un appétit insatiable : aussi la mère, forcée de se multiplier dans la recherche de la nourriture, est-elle moins méfiante et se prend-elle plus facilement. Piégez-la de toutes façons : en jardinets, en fausses gueules, au tas de fumier, au pendu. Vous aurez aussi quelques chances en piégeant au terrier ; mais àa, le résultat est plus problématique, car les jeunes commencent à remuer et, si l’un d’eux se fait prendre, la mère déménage le reste de sa nichée. En tout cas, cela ne peut se produire qu’à la fin du mois, quand les jeunes sont déjà forts. À ce moment, la mère, pour les forcer à sortir, dépose leur nourriture à l’entrée du terrier. Empoisonnez donc la nichée en y mélangeant quelques morceaux empoisonnés : des taupes, des souris, des oiseaux, que vous lancez de quelques mètres sans vous approcher plus.

Blaireaux.

— Si le terrier n’englobe pas une trop vaste superficie, piégez à l’enclos. Sinon, a fond de fosse triangulaire creusée devant l’entrée principale, les autres entrées grillagées de branches blanchies au couteau. Piègez en coulées et en gueules de terriers.

Fouines, putois, belettes, chats, loirs et hérissons.

— Mêmes procédés que le mois précèdent.

Oiseaux rapaces.

— Quelques gobbes seront déposées en des coquilles d’œufs fichées à des branches, à proximité des nids habités. Destruction des couveuses au fusil. Pièges tendus en jardinets.

Travaux et soins.

— Terminer l’élevage et le nettoyage des sentiers à fauves. Changer les belettières de place suivant les besoins, visiter les vieux nids-trappes de rapaces et rechercher ceux de l’année.

Le Chasseur Français N°598 Avril 1940 Page 202