Révélateurs et guerre.
— Par suite des besoins de l’armée, l’hydroquinone et
le génol peuvent arriver à manquer, comme le cas s’est produit en 1914. Aussi
faut-il penser à substituer, à ces produits, d’autres réducteurs aussi
efficaces qui ne risquent pas de faire défaut.
Dans cet ordre d’idées, le diamidophénol est à recommander
tout particulièrement. Non seulement il ne peut manquer, mais il permet
d’obtenir d’aussi bons résultats, même meilleurs, et le révélateur au
diamidophénol est celui qui revient le moins cher.
Voici une bonne formule de ce révélateur conseillé par des
techniciens réputés qui n’en emploient et ne veulent pas en employer d’autres.
Eau |
200 |
grammes. |
Sulfate de soude anhydre |
6 |
— |
Diamidophénol |
1 |
— |
Bromure de potassium |
0 |
gr,50 |
Dissoudre séparément le sulfite, le bromure, les mélanger et
ajouter le diamido qui fond instantanément. Ne préparer qu’au moment de
l’employer, ce révélateur s’altérant assez rapidement, il est préférable de ne
s’en servir que pendant l’heure qui suit sa préparation.
De beaux sujets printaniers.
— L’hiver est passé ; voilà le renouveau, le
printemps. Avec lui, tout se réveille, le soleil revient, la vie se ranime, la
végétation reprend. Arbres, arbrisseaux, se couvrent de bourgeons, de fleurs
ensuite. Le paysage change d’aspect ; de maussade, il devient souriant,
agréable à voir. C’est le moment de faire de belles photos où les arbres tout
givrés de fleurs penchent leurs branches chargées de promesses sur un coin du
verger, de la maison, d’un banc, d’une pièce d’eau, sur un ou plusieurs
personnages. Des enfants dans ce cadre renforceront la note de renouveau,
d’espérance qui se dégagera de telles photos. Essayez, ce sont de beaux sujets
que ceux du printemps.
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