Quelques règles à observer et qu’il ne faut pas oublier.
— Dans les agglomérations, aux croisements, carrefours
et tournants des voies publiques, le cycliste doit aller à une allure modérée.
Dans les rues, les cyclistes ne doivent pas circuler en
groupes susceptibles de gêner la circulation.
Tout cycle doit porter deux plaques : la plaque de
contrôle de l’année en cours et la plaque d’identité indiquant le nom et
l’adresse du domicile du propriétaire.
Les appareils avertisseurs doivent être constitués par des
timbres, ou des grelots dont le son puisse s’entendre à 50 mètres au
moins. L’emploi de tout autre signal sonore est interdit.
Les cyclistes doivent se ranger à droite des routes pour
laisser passer les véhicules, autres cycles, ou des animaux. Quand ils veulent
doubler, le dépassement doit se faire exclusivement à gauche.
Tout cycle, même tenu à la main, doit être pourvu, dès la
chute du jour, d’un feu blanc visible de l’avant et d’un feu rouge visible de
l’arrière. Il doit en outre porter à l’arrière, de jour et de nuit, une surface
de couleur blanche, sur le garde-boue, ou, à défaut sur un disque placé
derrière la roue arrière, à 0m,50 du sol.
Les femmes à bicyclette.
— Rapidement, sans accoutrement spécial, une femme
peut, aujourd’hui, se rendre à ses occupations quotidiennes sans avoir à
attendre l’autobus souvent bondé.
Nous voyons quantité de jeunes femmes suivre avec prudence
le côté droit des rues, filant à vive allure, sans bruit et sans fatigue,
habillées de leur tailleur sombre que revêt les jours de pluie une cape
imperméable de la couleur du costume.
La bicyclette est légère, d’une couleur pâle qui se marie
heureusement au nickelé des roues ; elle est pourvue de tous les
porte-bagages, sacoches et autres accessoires qui rendent parfaitement confortables,
non seulement les petits trajets de ville, mais, parfois aussi, des randonnées
plus lointaines.
Elles ont raison, et je les approuve les femmes qui sont
revenues à ce moyen charmant de locomotion, que leurs mères n’employaient que
pour se distraire.
(La Vie féminine.)
Indice physique.
— Dans les visites médicales, notamment dans celles
pour l’admission aux sports ou à la vie militaire, il est question d’indice
physique pour exprimer la valeur physique d’un sujet. Que signifie un tel
langage et comment calcule-t-on cet indice ?
Disons tout d’abord qu’il s’agit de l’application d’une
méthode inventée par le Dr Pignet. Cette méthode sert à
déterminer automatiquement la valeur physique d’un homme. Elle est basée sur
trois éléments, la taille, le périmètre thoracique et le poids. Ce savant a
démontré qu’il existe toujours le même rapport entre ces trois éléments dans le
corps des hommes bien constitués et qu’il y a déséquilibre physique ou
malformation quand ce rapport est différent.
C’est ainsi qu’il est parvenu à établir que, chez un homme fort,
bien constitué, le rapport entre la taille, d’une part, et le poids et le
périmètre thoracique, d’autre part, était invariablement de 10 à 20.
Pour faire ce calcul, il faut prendre la taille en
centimètres et en retrancher la somme des nombres exprimant en centimètres la
mesure du périmètre thoracique et le poids en kilogrammes. Ainsi un homme de 1m,
70, pesant 67 kilogrammes et ayant 0m,92 de tour de poitrine, a
comme indice ; 170 - (67 + 92) = 11 :
il est donc fort bien constitué.
Voici, du reste, la table qui a été dressée des indices et
des constitutions correspondantes :
Indice |
négatif (moins de-1) |
= Obèse. |
— |
de 1 à 5 |
= Embonpoint. |
— |
de 6 à 9 |
= Un peu gros. |
— |
de 10 à 15 |
= Forte constitution. |
— |
de l6 à 20 |
= Bonne. |
— |
de 21 à 25 |
= Moyenne. |
— |
de 26 à 30 |
= Faible. |
— |
au-dessus |
= Très faible. |
Nettoyage du radiateur.
— La plupart des voitures anciennes chauffent : en
général, cet inconvénient est dû à la malpropreté intérieure du radiateur.
À la longue, l’eau de refroidissement dépose une couche
gluante dans les tubes, couche gênant le refroidissement normal.
Il faut nettoyer le radiateur, ce n’est pas chose facile.
Commencez par faire dissoudre à chaud 5 kilogrammes de
cristaux de soude dans de l’eau : versez cette solution concentrée dans
une bonbonne de 15 litres et remplissez avec de l’eau froide. Agitez
fortement pour que le mélange soit parfait.
Videz votre radiateur ; versez-y 2 ou 3 litres de
la solution susdite et faites le plein à l’eau froide. Roulez et, à votre
retour, pendant que l’eau est encore chaude, vidangez.
Opérez de même à chaque sortie, jusqu’à épuisement de votre
solution sodique.
Et, pour compléter ce nettoyage, menez votre voiture près
d’une prise d’eau courante ; avec un tuyau en caoutchouc, dirigez cette
eau vers le bouchon du radiateur. Ouvrez le robinet de vidange et équilibrez
votre eau courante avec la sortie d’eau par ce robinet. Mettez alors votre
moteur en route et faites tourner un quart d’heure au ralenti.
Votre eau sortira propre, et vous aurez fait tout ce qu’il
est humainement possible pour que votre machine ne chauffe plus, à moins de
faire démonter et remonter votre radiateur par un spécialiste.
Pour faire disparaître les taches de goudron.
— Le meilleur procédé consistée amollir le goudron en
l’imbibant de benzol à l’aide d’un tampon d’ouate. Une fois la tache devenue
complètement liquide, l’ôter délicatement ; ne pas frotter, car vous
risqueriez de rayer le vernis de votre carrosserie par suite de la présence de
grains de sable dans le goudron.
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