— La méthode la plus usuelle pour tracer les lettres et
dont le point de départ consiste : à compter le nombre de lettres, puis le
nombre des intervalles entre les mots, présente l’inconvénient de n’être ni
très rapide ni très exacte. M. Sauderton préconise un autre procédé, qu’il
dénomme système par points, et qui est intermédiaire entre le système usuel et
celui du dessin à l’échelle.
Il convient de se familiariser avec l’alphabet illustré et
les caractéristiques qu’il présente : une lettre étalon, telle que H,
est divisée en six tranches verticales égales ou points. Certaines lettres, par
comparaison, font un nombre de points différents, ainsi A, V, Y font 7 points,
M 8 points, W 9 points. On pourrait réduire toutes les
lettres à 6 points, mais le dessin en serait moins agréable. De même si on
prend pour espace étalon l’intervalle entre deux lettres telles que H et N, et
que l’on évalue à 1,5 point, il faudra compter 1 point entre une
lettre courbe, telle que S, et une lettre droite, telle que H , on
comptera 0,5 point entre deux lettres courbes ; telles que C et
X ; 0,5 point entre T et U, et pas d’intervalle entre A et V. Pour
tracer correctement un nom, il suffit de compter, sur un tableau préparé
d’avance, le nombre de points nécessaires et, par une simple proportionnelle,
de déterminer la grandeur de point sur l’enseigne à peindre. Le dessin devient
alors automatique.
L’auteur donne le tableau suivant pour les caractères romains :
|
|
Points |
|
I. |
1 |
|
E. F. L. P. R. S. B. J. |
4 |
|
K. Y. Z. |
6 |
|
A. C. D. G. N. T. U. V. X. H. |
7 |
|
O. Q. |
8 |
|
M. |
9 |
|
W. |
10 |
Chiffres |
|
|
|
1. |
1 |
|
2. 7. |
5 |
|
3. 5. 8. |
6 |
|
4. 6. 9. 0. |
8 |
M. D.
|