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Pour rajeunir un manteau.

Votre manteau a fait déjà deux saisons. Aussi, au milieu de celle-ci, aimeriez-vous le rajeunir. Les poches plaquées sont tout indiquées pour obtenir ce résultat, sans vous obliger à une transformation importante et coûteuse. Voici trois modèles :

Fig. I. — Poche en tissu avec application de fourrure astrakan, agneau ou loutre.

Reproduire le dessin, sur l’envers de la fourrure, avec une craie, couper avec un rasoir ou, à défaut, avec la pointe des ciseaux. Surjeter les bords avec un cache-couture, le rabattre et coudre cette garniture sur la poche à points perdus. Enfin, appliquer la poche terminée (les rentrés étant faits et la doublure posée) sur le manteau. Coudre à points perdus ou piquer à la machine.

Fig. II. — Poche en tissu garnie de bourrelets faits avec de la laine passée.

Reproduire le dessin sur l’envers du tissu, passer des fils pour marquer à l’endroit. Glacer une doublure sur l’envers. Piquer à la machine sur les fils ; repasser et introduire entre le tissu et sa doublure un ou plusieurs brins de laine (à l’aide d’un passe-attache). Faire les rentrés ; doubler la poche et la poser sur le vêtement.

Fig. III. — Poche en tissu de forme tailleur. Rabat orné d’une boutonnière passepoilée ou ordinaire. Faire la poche et le rabat séparément ; coudre ce dernier sur le manteau au point de Saxe (fig. IV). Poser la poche et piquer à la machine à trois quarts de centimètre du bord.

Toutes ces poches auront comme mesures : en largeur, 14 centimètres dans le haut et 16 centimètres à la base et, en hauteur, 15 à 16 centimètres, suivant la grandeur de la personne.

Le Chasseur Français N°606 Février 1942 Page 112