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Agglomérés économiques.
Béton imperméable.

Agglomérés économiques.

— Suivant le procédé Hecht, on mélange aussi intimement que possible du mâchefer, des cendres de coke ou tout autre produit poreux avec des aiguilles de pin et de la terre grasse ; après pétrissage, le mélange est placé dans des moules, énergiquement comprimé, puis mis à sécher en plein air. Le format habituel de ces blocs est de 15 x 20 x 50. Deux ouvriers et un aide peuvent mouler en une journée de huit heures environ deux cents blocs, ce qui équivaut à douze cents briques du format courant.

Ces parois artificielles, une fois sèches, deviennent assez dures pour que l’on puisse les maçonner comme des briques ordinaires.

La résistance est certainement inférieure à celle de la brique, mais, comme, dans la plupart des cas, l’épaisseur des murs est choisie pour obtenir une protection suffisante contre le froid, plutôt que pour résister à la compression due au poids, la résistance des blocs Hecht n’est pas compromise dans-la plupart des cas. C’est ainsi que, pour les murs extérieurs portants, on emploie une épaisseur de 30 à 40 centimètres quand les maisons ne comportent qu’un rez-de-chaussée et la toiture. Si l’on veut ajouter un étage, l’épaisseur doit être portée à 40 ou 50 centimètres au rez-de-chaussée. Les murs de séparation non portants peuvent avoir 0m,15 seulement.

Les murs construits à l’aide de ces blocs sont insonores, secs et mauvais conducteurs de la chaleur. On peut très facilement les tailler et y enfoncer des clous ou les pattes nécessaires à la pose des menuiseries.

Béton imperméable.

— Le liquide de gâchage est une solution de 8 kilogrammes de savon de potasse pour 100 litres d’eau. Le savon doit être complètement dissous, ce qui est facile à obtenir en employant de l’eau chaude et en filtrant ensuite la solution au travers d’un tissu serré. Une condition essentielle pour la réussite de l’opération est que le béton soit parfaitement compact (1).

M. D.

(1) À noter que les solutions de savon entravent le phénomène de durcissement du mélange. D’après M. Mulligan, on obtient un enduit imperméable en ajoutant au ciment un mélange de trois parties (en poids) de chaux éteinte et vingt parties d’huile de lin.

Le Chasseur Français N°606 Février 1942 Page 115