Fer et plâtre.
— Pour l’emploi de ces matériaux, il est bon d’observer
quelques principes destinés à éviter ou retarder les causes d’oxydation du
métal :
1° Celle du monosulfure de calcium, qui se produit toujours
dans le sulfate de chaux en présence du charbon, lors de la cuisson du
plâtre ;
2° Celle du soufre libre contenu dans le charbon de cuisson,
ce qui fournit de l’acide sulfurique au moment du gâchage.
De ces deux causes, la seconde est immédiate, alors que la
première est lente et constante.
La porosité du plâtre est suffisante pour introduire l’air
humide et décomposer les sulfures et le monosulfure de calcium.
En résumé, l’action commence dès le gâchage et, le plâtre
mis en place, se continue selon l’état hygrométrique de l’air. Il n’est pas possible
de fixer la durée du métal placé dans ces conditions. Le remède consiste à
éviter l’action de l’humidité. Protéger les fers à planchers à l’aide de deux
couches de peinture au minium de plomb. Peindre le plafond à l’huile, ne pas
employer le plâtre à l’extérieur pour effectuer le scellement des ferronneries.
Pour bronzer le ciment.
— Badigeonner la surface du ciment avec une solution
aqueuse concentrée de chlorure ou de sulfate de fer. Laisser sécher et donner
une seconde couche avec de l’ammoniaque dilué d’une ou deux fois son volume
d’eau. Il se forme dans la masse un dépôt d’oxyde de fer inaltérable. Pour
obtenir un ton verdâtre, on ajoute à l’eau ammoniacale un peu de ferrocyanure
de potassium.
Des tons bruns plus foncés peuvent être obtenus en
badigeonnant le ciment avec une dissolution aqueuse de permanganate de
potassium à 20 ou 30 grammes par litre.
Pour protéger de la gelée, il faut badigeonner le ciment sec
avec un pinceau trempant dans un seau de paraffine chaude. On enlève l’excès
d’enduit en s’aidant d’une lampe de plombier et on essuie avec une brosse.
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