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Les expositions canines en 1949.
Chiens empoisonnés dans un terrier.

Les expositions canines en 1949.

— Voici le calendrier des expositions canines, dont les dates nous ont été communiquées par les sociétés régionales :

  • 23-24 avril. — LILLE : Palais du chien, par le Club Saint-Hubert du Nord ; secrétariat, 142, avenue de la République, Marcq-en-Barœul.
  • 24 avril. — DAX : S. C. Guyenne, Gascogne et Côte d’Argent, section Dax et Landes, 47, avenue Clemenceau, Dax.
  • 1er mai. — TOUL : S. C. de l’Est ; secrétariat, 14, rue Michatel, Toul (Meurthe-et-Moselle).
  • 8 mai. — PÉRIGUEUX : S. C. Guyenne, Gascogne et Côte d’Argent, section Dordogne, 97, rue Clos-Chassaing, Périgueux.
  • 15 mai. — COGNAC : S. C. Guyenne, Gascogne et Côte d’Argent, section Cognac-Saintonge, 36, rue Armand-Simard, à Cognac.
  • 21-22-23 mai. — BORDEAUX : Avec C. A. C. I. B. S. C. Guyenne, Gascogne et Côte d’Argent, Régionale de Bordeaux, 46, Cours d’Albret, Bordeaux.
  • 5 juin. — MONTENDRE : S. C. Guyenne, Gascogne et Côte d’Argent, section Charente-Maritime Sud et Blayais, 4, rue des Brouillards, Montendre.
  • 12 juin. — CAHORS : S. C. Guyenne, Gascogne et Côte d’Argent, section du Lot, 19, rue des Carmes, Cahors (Lot).
  • 19 juin. — SAINT-DIÉ : S. C. de l’Est ; secrétariat, Syndicat d’initiative, Chambre de commerce de Saint-Dié.
  • 19 juin. — ANGOULÊME : S. C. Guyenne, Gascogne et Côte d’Argent, section de l’Angoumois, 5, rue Prudent, Angoulême.
  • 19 juin. — ÉVREUX : Avec C. A. C. I. B. Société Canine de l’Eure, 57, rue Grande, Évreux.
  • 26 juin. — AGEN : S. C. Guyenne, Gascogne et Côte d’Argent, section Lot-et-Garonne, 78, rue de Sevin, Agen.
  • 26 juin. — CHALON-SUR-SAONE. — S. C. du Sud-Est, section de Saône-et-Loire, 39, avenue Boucicaut, Chalon-sur-Saône.
  • 26 juin. — FONTEMAY-LE-COMTE : S. C. du Bas Poitou (Vendée), M. Gouraud André, 14, allée S.-François, Luçon.
  • 3 juillet. — ROCHEFORT : S. C. Guyenne, Gascogne et Côte d’Argent, section d’Aunis, 33, rue Duvivier, Rochefort.
  • 18 juillet. — ARCACHON : S. C. Guyenne, Gascogne et Côte d’Argent ; secrétariat. Villa Chopin, avenue Rapp, Arcachon.

Chiens empoisonnés dans un terrier.

— Nous empruntons à Die Schwei-zerische Jagd-Zeilung le curieux récit suivant :

« Au cours d’une battue effectuée dans le canton de Soleure, une chienne bassette qui accompagnait un chasseur pénétra dans un terrier où elle resta environ trois heures et demie et n’en ressortit qu’en entendant un coup de feu tiré dans le voisinage de l’entrée. Comme elle était une vieille routière de la chasse sous terre, on estima qu’elle avait dû tenir au ferme un renard ou un blaireau dans son accul, et l’on fit entrer après elle dans le terrier un basset plus jeune, montrant de bonnes dispositions, pour l’aguerrir dans ce travail. Il resta trois quarts d’heure dans le souterrain.

» Le soir de la chasse, la chienne se montra fort mal en point, vomit à plusieurs reprises, et l’on attribua cet état à la fatigue. Comme il s’aggravait, on fit appel à un vétérinaire, qui fut incapable d’en découvrir la cause. Le lendemain, le mal ne fit qu’empirer, la bête eut d’incessants vomissements, des selles sanglantes, et commença à se paralyser.

» On mit un terme à ses souffrances.

» Le jeune chien, rentré dans une autre localité, fut atteint des mêmes troubles : refus de nourriture et boisson, vomissements abondants, avec pouls irrégulier. Soigné par un vétérinaire huit jours durant sans aucun résultat, il dut être à son tour envoyé ad patres par une piqûre.

» L’autopsie des deux bêtes, pratiquée à Berne et à Bâle, ne révéla pas les causes de l’empoisonnement dont on supposait qu’elles avaient été victimes. Le locataire de la chasse, voulant avoir le cœur net de cette étrange histoire, fit ouvrir le terrier où les chiens avaient pénétré. On n’y trouva pas d’amorce empoisonnée, pas plus que le cadavre d’un animal ayant succombé au poison, et nul renard ou blaireau. Par contre, on découvrit plus de trente salamandres terrestres, ces batraciens marqués de noir et d’orange dont la peau possède des glandes sécrétant une humeur visqueuse, corrosive et toxique, salamandres qui avaient choisi le sol sablonneux du terrier pour leur sommeil hivernal, et qui, éveillées par le travail des chiens, s’étaient défendues de leur seul arme, la sécrétion de leurs glandes, avec le résultat que l’on sait. »

Le Chasseur Français N°625 Mars 1949 Page 352