Bétons cellulaires.
— On entend par bétons légers ceux dont lesquels les
propriétés de légèreté, d’isolation thermique et acoustique priment les
qualités habituellement recherchées de résistance et de compacité.
Ces bétons sont réalisés de deux manières :
1° En gâchant des matières inertes, des agrégats légers,
scories, laitiers granulés, pouzzolane, ponce, etc., que nous appelons les
bétons poreux. 2° En créant artificiellement des vides dans la masse par
une action chimique ou physique.
Les premiers sont préparés en usine ou sur le chantier,
alors que les seconds font l’objet de procédés brevetés.
La fabrication du béton cellulaire consiste à ajouter aux
divers éléments un produit chimique qui le transforme en dégageant des gaz,
lesquels gonflent la masse en produisant une grande quantité de vides. Certains
incorporent une mousse de savon en cours de gâchage ; l’évaporation laisse
des alvéoles dans le béton. L’écume de béton et le plâtre cellulaire résultent
d’un puissant pétrissage mécanique.
La diminution de poids des matériaux obtenue permet de
donner de plus grandes dimensions au produit qui est isolant, peut se clouer,
se façonner, et n’est pas gélif.
Par contre, sa résistance est faible, il prend un certain
retrait et met longtemps à sécher, il doit donc être employé comme matériau
préfabriqué.
Pour éviter les fissures de retrait, le remède consiste à
laisser vieillir les matériaux de façon à permettre à la plus grande partie du
retrait de jouer avant usage.
Une solution a été obtenue par la prise à la vapeur des
moulages préparés.
Le béton est aussi obtenu par un mélange de ciment, de
gravier, un gazéifiant et de l’acide silicique en quantité suffisante pour
fixer la chaux.
L’emploi de la chaux hydraulique réduit les retraits ultérieurs.
|