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A propos du plan de vol

— Comme suite à l'article de M. Dessagne paru dans le Chasseur Français de mars dernier, M. Collard, contrôleur d'aérodrome à Clermont-Ferrand, précise que l'usage du plan de vol remonte en France à 1946, mais ne s'est généralisé qu'en 1948. Il est imposé au pilote partant en voyage pour des raisons de sécurité.

En général, le pilote privé n'est pas habilité pour faire du vol sans visibilité. En ce cas, le plan de vol ne contient que quelques indications sommaires, parmi lesquelles doit figurer obligatoirement l'heure de départ, son temps de vol probable, son autonomie ; après approbation de la météorologie et du contrôle d'aérodrome, il peut prendre le départ.

L'aérodrome de départ prévient l'aérodrome d'atterrissage prévu de l'heure probable d'arrivée la plus tardive (heure de départ, plus autonomie, plus battement invariable de une demi-heure). De cette façon, si le pilote n'a pas atterri dans les limites fixées, des recherches sont immédiatement ordonnées depuis l'aérodrome prévu pour l'arrivée.

Si, au cours du voyage, le pilote décide de faire escale sur un autre aérodrome, il doit aussitôt en aviser le terrain primitivement prévu au plan de vol. Évidemment, on ne peut se poser n'importe où, en particulier sur le pré d'un ami ; cependant, il est toujours possible de faire agréer un terrain, et le décret du 12 octobre 1933 a fixé les conditions d'agrément des aérodromes privés ; de même qu'il est possible, pour une manifestation aérienne, d'obtenir l'ouverture exceptionnelle d'un aérodrome pour une durée de trois jours.

Le Chasseur Français N°652 Juin 1951 Page 377