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Thiers-Roanne à la marche
Les cyclistes et les bornes

Thiers-Roanne à la marche.

— Notre confrère Cyclo-Magazine organisera, le dimanche 2 décembre, pour la vingt-sixième fois, son épreuve de marche touristique sur Thiers-Roanne. Le départ en sera donné à minuit de Thiers, l'arrivée devant avoir lieu avant onze heures à Roanne.

L'itinéraire passe par la montagne, pour un parcours de 56 kilomètres.

Il s'agit d'une manifestation touristique et sportive pleine d'intérêt, les participants bénéficiant à cette époque de la pleine lune. (Notre collaborateur René Chesal en a conté, l'an dernier les péripéties dans Le Chasseur Français.)

Renseignements et engagements : Cyclo-Magazine, 14, rue des Aqueducs, Roanne (Loire).

Les cyclistes et les bornes.

— Un député, M. Hubert Lefèvre-Pontalis, a exposé au ministre des Travaux publics, des Transports et du Tourisme que, depuis déjà de longs mois, il a pu constater sur les routes nationales de France que toutes les bornes kilométriques étaient soigneusement repeintes en blanc et numérotées « comme au temps des diligences ».

A l'époque des avions à réaction et des voitures automobiles se déplaçant aux environs de 80 kilomètres à l'heure, dit-il, il est permis de se demander si cet entretien n'est pas somptuaire. Il a, en conséquence, demandé le montant des dépenses, ne serait-ce qu'en frais de peinture, occasionnées par cet entretien.

M. Lefèvre-Pontalis s'est inquiété également du bruit qui circule dans les milieux des Ponts et Chaussées selon lequel un grand nombre de bornes kilométriques en pierre seraient remplacées, alors qu'elles semblent aussi solides qu'au jour de leur pose.

Voici la réponse du ministre, que nous approuvons quant à nous, car il est exact que les bornes présentent un gros intérêt, notamment pour les cyclistes et cyclomotoristes :

« Les bornes kilométriques peuvent intéresser encore certains usagers de la route, tels que les piétons, les conducteurs de véhicules à marche lente et même les cyclistes.

» Mais la principale utilité de ces bornes est de permettre le repérage des sections, pour l'exécution des travaux à effectuer sur les routes. Ce bornage donne aux ingénieurs le moyen de préciser les détails du service, notamment les ordres aux cantonniers ou au personnel des entreprises chargées des travaux.

» Il facilite en outre l'indication du point exact où ont pu survenir des incidents sur la route considérée.

» Étant donné l'utilité de ces bornes, il est nécessaire qu'elles soient convenablement entretenues. Les frais de peinture, inscriptions comprises, peuvent être évalués en moyenne à 70 francs par borne et par an.

» Il n'est pas question de procéder au remplacement des bornes qui sont en bon état. »

(L'Officiel du cycle, du motocycle)

Le Chasseur Français N°657 Novembre 1951 Page 672