(Réponse à un lecteur).
— Je sais qu'il est de coutume courante — mais de
moins en moins, — dans certaines campagnes, de placer un bouc dans les
étables pour en « purifier » l'atmosphère, grâce à ses mauvaises
odeurs sui generis bien connues de tout le monde. Mais que cette
présence odoriférante puisse agir pour arrêter l'avortement épizootique dans
une étable, je me refuse à le croire. Selon votre désir, je soumets la question
aux lecteurs du Chasseur, qui pourront sans doute nous fournir, à vous
et à moi, une explication appropriée au fait que vous signalez. Je sais bien
que, chez les Égyptiens, le bouc était regardé comme le symbole du dieu Pan,
principe de toute fécondité dans la nature, mais, de là à le considérer comme
une panacée contre les avortements, il y a loin, dans le temps et dans
l'espace.
J.-H. B.
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