Du 26 février au 3 mars 2008 : de Saint-Pierre (Martinique) à Porsmouth (La Dominique)
Mardi 26 février, nous quittons
Saint-Pierre pour
Roseau, capitale de la Dominique distante de 35 milles. Nous traversons le
canal de la Dominique entre les deux îles avec un bon vent de travers autour
de 20 noeuds guettant les grains. Nous nous en sortons avec quelques averses
et un seul bon grain un peu avant l'arrivée.
 Comme
d'habitude dans ces îles, un boat-boy, Harrisson, nous attend pour nous
proposer ses services, d'abord un mouillage, et ensuite des excursions "à la
carte". Nous prenons rendez-vous pour la visite des cascades et des sources
d'eau chaude sulfureuse en passant par le jardin botanique.
Mercredi
27 février, Harrisson et son cousin chauffeur du taxi seront nos guides très
sympathiques. Nous avons bien eu de la chance car il n'a pas plu durant
nos visites. Depuis plusieurs semaines, le temps est mitigé, il ne se
passe pas un jour sans grain. Heureusement, il fait toujours 25 à 30°
mais les "indigènes" se plaignent d'avoir froid !
Avant de partir, Harrisson nous recommande à son collègue Jérôme de
Porsmouth.
Jeudi
28 février, nous allons de Roseau à Porsmouth et parcourons 20 milles au moteur car le vent est
capricieux passant en quelques minutes de 0 à 20 noeuds. Cela recharge les
batteries !
Vendredi
29 février, visite de l'Indian River avec un guide dans une barque à rame. Les
moteurs sont interdits pour ne pas effrayer les habitants de ce lieu. Nous
avons pu voir des brochets et sur les rives des hérons bleus et des hérons
verts, des aigrettes, des poules d'eau. Dans la mangrove, nous avons surpris
des crabes, un iguane dans un arbre (mais faute de matériel assez
performant, les photos ne sont pas très exploitables).
Dans la soirée, le temps se gâte à nouveau et il n'y aura pas de bain.
Lorsque
nous restons plusieurs jours dans un mouillage, nous alternons les
journées visite ou marche et les journées "repos" avec lecture, jeux,
baignades au bateau après les courses le matin. Après la Martinique, où
toutes nos envies peuvent être satisfaites, nous retrouvons les étals
des marchands de légumes dans la rue, les pêcheurs qui vendent
directement leur poisson, les petits supermarchés aux rayons clairsemés
...
Surprise du samedi 2 mars : alors que nous venons de
passer quelque temps sur internet au "café de la plage", nous voyons arriver
nos amis de Ty Rando qui viennent des Saintes. Après le traditionnel
ti-punch et le dîner à leur bord, nous convenons de prolonger notre séjour à
la Dominique et de visiter avec eux le nord et l'est de l'île le lendemain.
Dimanche 3 mars, la journée commence mal : grain au moment du
rendez-vous (8h30), ce qui nous fait arriver en retard (et ce n'est pas
notre habitude !). Puis, à Porsmouth, problème dans le choix du taxi : le
boat-boy de Ty Rando ("Lawrence d'Arabie") crie au scandale car nous avons pris un
taxi sans passer par lui. Enchères, surenchères et engueulades entre les
chauffeurs nous font gagner en fin de compte 100 $EC !
Notre tournée
comprenait la traversée d'un village indien : en fait, il n'y a pas de réel
village mais une succession d'habitations et de quelques boutiques de
souvenirs sans explications sur l'origine et le mode de vie de ces indiens
Caraibes. Nous sommes contents d'avoir vu cette partie de la Dominique mais
tout de même un peu déçus car nous espérions une visite plus "culturelle".
Enfin, la pluie ne nous a quasiment pas quitté de la journée, avec quelques
beaux grains lors de la visite de l'Emerald Pool. Cependant, la journée
s'est fort bien terminée autour d'un pot à bord de Gwenndell.
Du 4 au 8 mars 2008 : de Porsmouth
(La Dominique) à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe)
Lundi
4 mars, nous continuons notre remontée avec une étape aux Saintes. Très
bonne navigation sous le soleil (ça nous change de la veille !), au portant
(un peu de sud dans l'est !) et force 5-6. Nous avalons les 21 milles du
jour en 4 heures, mais nous avons un peu de mal à trouver notre place à
l'Anse du Bourg de Terre-de-Haut, l'île principale de l'archipel des
Saintes.
Nous mouillons derrière les autres (d'habitude, nous sommes devant
tout le monde !) par 12 mètres de fond (bonjour la remontée des 42 mètres de
chaîne !). Le mouillage est venté et rouleur, si bien que le lendemain nous
cherchons une autre place que nous trouvons non loin de la "Maison du
Docteur" facilement reconnaissable vue sa forme de bateau face à la rade.
Nous ne sommes pas loin de la rive ce qui nous permet d'aller voir sous l'eau les
poissons multicolores, mais quand on met les pieds sur les oursins, ça pique
! Marie-Claire en fera la douloureuse expérience, mais la pharmacienne des
Saintes (juste en face de notre mouillage !) assure que l'infection ne
durera pas et que les piquants partiront naturellement.
Le
mouillage étant agréable et la météo ventée, nous décidons d'attendre samedi
(vent faiblissant) pour rallier Pointe-à-Pitre et attendre Françoise qui
doit arriver dimanche.
 Notre séjour aux Saintes se déroule entre courses
dans le joli petit bourg de Terre-de-Haut, baignades et randonnées. On sent
qu'il fait bon vivre aux Saintes. Le bourg s'anime dès l'arrivée des bateaux
mais, dès que l'on s'éloigne un peu, la foule disparaît, les chemins sont
très agréables et les points de vue remarquables.
Samedi
8 mars, le vent est tombé comme prévu et la mer est peu agitée. Tout va donc
bien pour notre navigation vers Pointe-à-Pitre sauf que le vent est de
nord-nord-est et nous oblige à tirer des bords. La traversée est plus
longue que prévu mais il fait beau et chaud et c'est bien agréable
après ces journées pluvieuses et/ou ventées.
A l'arrivée dans la marina de Bas-du-Fort à Pointe-à-Pitre nous sommes
accueillis et placés par quelqu'un de très sympathique et nous avons même le
droit à un bouquet de fleurs tropicales offert par la capitainerie. La marina est très confortable,
mais l'environnement très touristique est très banal et rien (ou pas
grand-chose) n'indique que nous sommes aux Antilles.
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