"How does a nightmare begin? For David Vincent, architect, returning home from a business trip, it began a few minutes past four on a lost Tuesday morning, looking for a short cut that he never found. It began with a welcoming sign, that gave hope of black coffee. It began with a closed deserted diner, and a man too long without sleep to continue his journey. In the weeks to come David Vincent would go back to how it all began many times. | Comment commence un cauchemar ? Pour David Vincent, architecte rentrant d'un voyage d'affaire, cela commença un mardi matin, quelques minutes après quatre heures, par la recherche d'un raccouri que jamais il ne trouva. Cela commença par un panneau d'accueil, promesse d'un café noir. Cela commença par une auberge abandonnée, et par un homme que le manque de sommeil avait rendu trop las pour continuer sa route. Dans les semaines qui suivraient, David Vincent repenserait souvent au commencement de toute cette histoire. |
C'est par ces mots que débute l'épopée de David Vincent.
Il se rend immédiatement au bureau du shériff de Santa Barbara pour rapporter ce dont il vient d'être témoin, décrivant en détail au shériff Ben Holman ce qu'il a vécu, mais le Lieutenant reste sceptique.
Le collègue de travail qu'il informe par téléphone (Alan Landers) arrive sur place et se montre tout aussi surpris par le récit de Vincent. Ce dernier le persuade de le suivre sur le lieu de l'atterrssage, mais une fois sur place, ils constatent que le panneau de l'auberge a changé : "Bud's Diner" est devenu "Kelly's Diner". L'herbe n'est pas brûlée !
N'acceptant pas le fait d'avoir pu se tromper sur le nom de l'auberge, Vincent retourne le soir même, seul, sur les lieux, pour interroger à nouveau le couple de campeurs qu'il soupçonne d'avoir maquillé le panneau. Ils sont en train de remballer précipitamment leurs affaires. Une bagarre intervient. Vincent a le dessous, mais au monment où le campeur va lui fracasser le crane avec une pierre, son visage se met à luire et rougeoyer, si bien qu'il prend rapidement la fuite à bord du pickup truck du couple.
Et des campeurs, présents la nuit précédente, affirment n'avoir rien vu d'anormal, eux non plus ! Mais lorsque le Lieutenant Holman demande une pièce d'identité au garçon campeur, Vincent remarque qu'en lui tendant le document, le jeune homme ne peut plier les phalanges de son petit doigt.
Vincent se réveille à l'hopital avec une étiquette indiquant "Arthur Gordon". Il pense alors que les médecins veulent le tuer. Mais Landers et le Lieutenant Holman lui expliquent qu'ils ont fait cela pour éviter que ses histoires récentes ne viennent aux oreilles des médias. Landers affirme également que, selon Holman, Vincent aurait été retrouvé inconscient au volant de sa voiture, laquelle aurait quitté la route. Quand il quitte l'hopital, Landers lui donne l'addresse du couple de campeurs : Mr. et Mrs. Charles Brandon, 285 Front Street, à Kinney. Landers conseille ceopendant à son collègue et ami de prendre deux semaines de repos.
Mais le spectateur n'est pas rassuré par cette scène car il voit (et non Vincent) une femme au petit doigt raide en train de l'espionner...
Dans la nuit, l'immeuble de David Vincent prend feu. Il parvient à s'échapper mais il a le temps d'apercevoir qu'il reste une femme dans le bâtiment (l'espionne de l'hopital). Les pompiers ne trouvent personne.
Puis Carver téléphone au shériff Holman pour lui dire qu'il garde un oeil sur Vincent.
Celui-ci se rend à la centrale pour enquêter. Ayant remarqué que Carver le surveillait, il s'est arrangé pour le semer auparavant.
A l'intérieur du bâtiment désaffecté, il découvre les preuves dont il avait besoin : un étrange équipement de fabrication et de fonctionnement inconnus. Malheureusement, Vincent ne remarque pas que son intrusion a déclenché une alarme dans les bureaux des Entreprises Kogan à Bakersfield, California.
Des hommes en combinaison bleue travaillant à l'assemblage de tubes abandonnent leur tâche et sautent dans un camion.
Vincent quitte la centrale et demande par téléphone à Landers de le rejoindre. Le soir venu, à l'hôtel Palomar, il raconte également à Kathy Adams ce qu'il a vu et elle semble le croire. Son défunt mari, dit-elle, a été témoin de choses tout aussi étranges. Elle accepte donc de l'aider et de faire accueillir Landers par sa vieille tante Sara quand celui-ci arrivera à Kenny. Mais Kathy Adams est une extra-terrestre et la tante Sara n'est autre que la vieille dame prisonnière des flammes que les pompiers n'ont jamais retrouvée !
La tante Sara accueille donc Landers et lui dit que Vincent l'attend à la centrale.
Vincent finit par partir à la recherche de son ami après avoir retrouvé sa voiture vide devant le motel. Carver essaie de le retarder en chemin mais Vincent le met KO.
Cependant, Landers, qui s'est introduit dans la centrale et a trouvé, lui aussi, les appareils décrits par son collègue, est capturé par des envahisseurs et torturé dans l'un des mystérieux tubes.
Vincent arrive tard pour sauver son ami et se fait assommer par Carver qui l'a rejoint.
Le lendemain matin, le shériff Holman appelé par son "collègue" Carver informe Vincent - muet de résignation et d'abattement - que son ami Landers a été retrouvé mort d'une crise cardiaque et qu'on n'a rien trouvé de suspect dans la centrale abandonnée.
"How does a nightmare end ? Not here in the forgotten town of Kinney, perhaps in Bakersfield, perhaps in some undiscovered beachhead, in another state or another country. Perhaps for David Vincent, it will never end." | Comment finit un cauchemar ? Pas ici dans la ville perdue de Kinney, peut-être à Bakersfield, peut-être dans quelque autre tête de pont encore inconnue, dans un autre état ou un autre pays. Peut-être, pour David Vincent, ne finira-t-il même jamais. |
Commentaires :
début : Chaque début d'épisode sera, par la suite, introduit par quelques phrases exposant la raison de la présence de l'architecte sur les lieux de sa nouvelle enquête.
(Pour revenir au récit, cliquez sur le lien)
incrédule : David Vincent n'est PAS, comme on l'a dit trop souvent, paranoïaque. Nous assistons avec lui à l'atterrissage, et s'il reste la possibilité qu'il ait rêvé, nous n'avons, nous, pas dormi ! |
sceptique : le contraire aurait été beaucoup plus surprenant. Vous croiriez, vous, un étranger qui arrive aux aurores, mal rasé, qui vous raconte sur un ton excité qu'il a vu une soucoupe volante ???
petit doigt : le premier des rares indices qui permettent d'identifier quelques envahisseurs (mal formés).
(voir aussi "Comment reconnaître un envahisseur ?")
se tromper : admettons que Vincent n'est pas parano... Il n'en est pas moins TRES (trop) sûr de lui-même ! Là est le véritable intérêt de la série : comment ébranler un homme bien établi dans ses certitudes ? Comment déstabiliser un honnête citoyen ? Comment pousser un "middle class american" à la croisade patriotique (ou autre) ? Bref, comment manipuler, à son insu évidemment, un sujet lambda pour lui inculquer une croyance et en faire un fanatique ?
personne : la trame oppressante, que nous voyons se tisser petit à petit, consiste à discréditer Vincent auprès des autorités, en le noyant sous un faisceau de témoignages certes mensongers mais surtout beaucoup plus concordants et plus crédibles que le sien.
(c) 2001 éric alglave pour la version française et les commentaires (version anglaise : (c) theinvaders.com)