L'île de Santo Antao

Dans le bateau vers Santo-Antao, nous nous installons sur le  pont supérieur. La marina de Mindelo est pleine de voiliers de voyage. Certains voiliers restent au mouillage dans la baie. Le Polaris sort de la baie de Mindelo. Nous passons devant l'île aux oiseaux. Le temps est gris avec des pluies éparses mais la température est clémente, d'où des tenues variées ! Porto Novo sur l'île de Santo-Antao est en vue. La gare maritime de Porto Novo est toute récente.
Le débarquement se fait par la rampe arrière du ferry. Des alugers bien chargés attendent pour embarquer vers Mindelo. La campagne au dessus de Porto Novo est quasi desertique. Nous montons le long de la route de la Corde. Le relief est étonnant. Canyon aux pentes très raides, avec une végétation qui verdit avec l'altitude. Vers le sommet de la montagne. Le maîs pousse bien à Lombo de Figueira ... ... et la campagne est bien verte. Nous passons à côté de la Cova de Paul où nous reviendrons randonner.
Arrivée vers Corda, à environ 1300 mètres d'altitude ... ... où notre chauffeur d'aluger nous présente gentiment la famille de sa femme. La vie s'écoule tranquillement à Corda. Des femmes pilent du maïs et le chauffeur nous montre son savoir-faire ... et le maïs est pilé ! Dans la descente vers Ribeira Grande, le paysage est époustouflant. On devine Paul, tout au fond au bord de la mer. Et toujours des paysages magnifiques, ...
... et très spectaculaires avec des vues plongeantes dans certaines vallées. Arrêt sur une crête très escarpée (mais la photo ne nous montre pas le côté gauche). Arrivée à Paul (à Pombas plus précisément) et à la pension Aldeia Jerome entourée de végétations (bananiers et arbres à pains devant, canne à sucre derrière). En mémoire des attentats du 13 novembre à Paris à l'entrée de la pension de Pombas ! Balade vers le petit pic avec la statue de San Antonio qui domine Pombas. Vue du village de Pombas à partir de la statue de San Antonio, à droite du rio, ... ... et à gauche, avec une école au 1er plan. Visite du trapiche Napoléon.
Enclos des bêtes actionnant le trapiche (le boeuf Napoléon est mort depuis un certain temps !). Alambic pour extraire l'alcool du jus de canne sortant du trapiche. Evidemment, on goûte les différentes productions ! Séance de thalassothérapie sur la plage de Pombas. Direction la Cova de Paul, avec arrêt sur la route de la Corde, ... ... pour admirer un beau point de vue (encore un !). Ce capverdien profitera de notre aluger pour rentrer chez lui. Jacques coupe un baton pour que Marie-Claire descende bien !
La Cova de Paul telle que nous la voyons au départ de notre rando. Nous descendons dans la Cova ... ... et passons près de cultures en étage. Petit bâtiment dans la campagne de la Cova de Paul. Petite ferme sur les pentes de la Cova. Après être descendu, nous remontons les pentes de la Cova, ... ... pour arriver à un col qui nous donne accès au chemin vers Pombas, tout au loin dans la brume. Le chemin qui descend est réellement vertigineux (il y a d'autres groupes devant nous) !
Rencontre d'ouvriers réparant le chemin et le muret. Le chemin est bien pavé avec un beau muret, mais il y a des passages où les pavés sont en "vrac" et le muret absent. Les poteaux d'une ligne électrique sont en cours de montage. Des trous sont prêts pour y mettre les poteaux. Les travaux sont momentanément interrompus pour laisser passer les touristes (c'est fait avec beaucoup de gentillesse). Plus bas, on voit bien la ligne électrique en cours. Jacques observe la troupe qui descend tranquillement. Les paysages sont toujours superbes.
Nous commençons à voir les maisons de la vallée de Paul. Ici, une ferme traditionnelle avec ses bâtiments couverts de tiges de maïs. La descente arrive dans des champs de canne à sucre. Le chemin est toujours bien pavé, mais ici les cannes ne sont pas en fleur. La vallé de Paul vers laquelle notre chemin nous mène. Le linge sèche sur les murets le long du chemin. C'est vert aux endroits où il y a de l'eau. Cette capverdienne nous donne de la canne à sucre à manger.
Les champs de canne à sucre en fleur rendent la campagne très belle. Les montagnes encadrent la vallée. Pause pique-nique entre les bananiers. Avant de reprendre la route, la sieste s'impose pour Françoise. Après un café, nous suivons la petite route qui domine la petite rivière du fond de la vallée. Maison traditionnelle et bananiers en bordure de route ... ... et des magnifiques choux ! Toujours des cannes à sucre en fleur.
La campagne est très dense et verdoyante dans la vallée. Jolis bananiers. Cascade (?) entourée de fleurs. La vallée de Paul est parfois bordée de parois vraiment verticales. Jolie demeure au bord de la rivière. Petit hameau remarquable car nous étions passé au même endroit il y a 8 ans ! Le foot est le sport national au Cap-Vert. A Pombas, le spectacle est assuré par une personne montant couper des noix de coco !
Un aluger nous dépose pour notre rando du jour, du côté de Janela. Côté mer, c'est l'ancienne route vers la pontinha de Janela. La rando commence dans une rivière asséché ... ... et très caillouteuse. Nous arrivons à un petit barrage dont la retenue fait la joie des enfants. Nous voyons la mer en nous retournant. Plus haut, ce sont des fleurs et la montagne. Et nous continuons de monter avec la mer derrière nous.
La pente est rude, et le chemin a des belles portions pavées. Petite ferme au milieu de rien du tout, ... ... avec d'autres maisons accrochées à la falaise. Un chemin monte sur l'autre versant, vers le pico da Cruz (1585 mètres d'altitude). Malgré la pente et l'endroit perdu, des terres en terrasse sont cultivées. Arrivés au sommet de notre parcours (460 mètres), nous voyons la mer sous un rayon de soleil. Il y a une ferme avec quelques animaux. Sans aller jusqu'à la falaise de Janela, nous prenons la direction de la vallée de Janela par la plus grande pente !
Les lacets du chemin admirablement pavé permettent de descendre un véritable a-pic. Certaines mines sont fatiguées à l'approche du pique-nique. Encore des champs cultivés en terrasse dans la vallée de Janela ... ... et de la canne à sucre en fleur. Vus les tiges de canne dans la ferme, un alambic n'est pas loin ! A la fin de la vallée, un petit cimetière fait la liaison avec la mer. Nous sommes à seulement 500 mètres de notre point de départ. Notre pension à Ponta do Sol, la Casa d'Mar.
Impressionnantes falaises près de Ponta do Sol. L'accès est difficile au petit port de Ponta do Sol. Réparation naval en haut des quais. Belle étrave originale. Piscine naturelle à Ponta do Sol, ... ... dans laquelle Marie-Claire et Monique se baignent. Il y a pas mal de bigorneaux (blancs) sur les cailloux. Un courlis cendré et sa petite famille.
La piscine vue d'en haut, sur les quais. Imposante mairie de Ponta do Sol ... ... et sa petite église très propre. Un aluger nous dépose à l'intersection de la route et de la ribeira Duque. A partir de la route, la ribeira s'enfonce dans la montagne. Le fond de la ribeira est sec et de la canne à sucre pousse sur les berges. Des animaux sont "parqués" près des champs de canne à sucre. Des habitations surplombent la ribeira.
Une rencontre sur le chemin ! Le fond de la ribeira est parfois étroit et entouré de murs. Arrivés à un ensemble de maisons, nous avons un doute sur le chemin à suivre. Le chemin est difficile car il faut marcher sur les cailloux plus ou moins gros du lit de la rivière. En fin de compte, nous arrivons à un barrage, ... ... où il y a bien des échelon, mais nous arrêtons là ! La descente se fait plutôt dans l'ombre. De nombreux taros sont cultivés dans les endroits humides.
Les enfants se prêtent joyeusement à une petite séance photos. Nous terminons la randonnée ... mais pas nos aventures (le muret où Marie-Claire a oublié son  téléphone n'est pas loin !) Soirée au resto Caleta, sur le port de Ponta do Sol. Les guitaristes nous accompagnent durant quasiment tout le repas. Départ matinale (9h30 quand même !), de bonne humeur et sous le soleil pour la rando du jour. Nous prenons la route côtière à partir de Ponta do Sol, et ça monte ! Un élevage de cochon avec vue imprenable au dessus de Ponta do Sol. La route se poursuit vers Fontainhas.
Nous apercevons Ponta do Sol s'éloigner derrière nous. L'accès au port de Pont do Sol est délicat (voir le bateau actuellement dans la passe !). Le relief en bord de mer est magnifique. Nous voyons le village de Fontainhas accroché à la montagne ... ... les maisons surplombent le vide ! Le petit groupe arrive tranquillement vers Fontainhas. Le terrain est cultivé sur des terrasses de part et d'autre du village. A Fontainhas, nous posons au même endroit qui'il y a 8 ans, ...
... où nous avions posé avec Marion et Yannik qui nous avaient retrouvé au Cap-Vert lors de notre transatlantique 2007-2008. Tout le groupe d'aujourd'hui pose à son tour. La petite plage au pied de Fontainhas. Les cultures sont irriguées par un système de canauxqui récupère les eaux de pluie. La montée est rude pour certaine, et le chemin est difficile pour d'autre qui porte une lourde charge. Petite pause après la montée à partir de Fontainhas et avant la descente vers Corvo. Descente raide mais très bien pavée. Petit village de Corvo au bas de la descente.
Les 14 stations d'un chemin de croix sont disséminées sur la montée dès la sortie de Corvo vers Fontainhas. Arrêt chez Isabelle, à Forminguinhas, pour un pique-nique amélioré ! Départ de chez Isabelle où la vue sur le large est splendide. Descente à partir de Forminguinhas. Après la descente de Forminguinhas, le chemin suit le bord de mer puis remonte (évidemment !). Vus du chemin en bordure de mer après Forminguinhas. Ca monte, ca redescent en passant ici près d'un point d'eau. Malgré la verdure de la vallée, quelques maisons sont abandonnées (sécheresse et famine de 1947-1948).
Le chemin est plus ou moins bien pavé et protégé par un muret sur des kilomètres, ... ... et des kilomètres. Peu avant Cruzinhas, terme de notre rando, la belle plage de sable noir praia da Ribeira Seca. Soirée à Ponta do Sol, dans le petit bar-resto Chez Nina où une bière ou un verre de vin ( le cubi est derrière le bar) nous font attendre le bon poisson en cours de préparation. Nous quittons Santo-Antao et reprenons le bateau vers Mindelo. Jacques observe la manoeuvre pour quitter le quai. La rampe est relevée, les aussières larguées, la gare maritime s'éloigne ... ... de même que Porto Novo dans le sillage du ferry.