Les agacements
Un capteur exigeant
 
    On est content, d'un côté, d'avoir autant de résolution, mais d'un autre côté, jamais mes photos ne m'ont semblées aussi peu nettes et pleines d'aberrations chromatiques. L'usage intensif et expérimenté d'optiques de qualités (uniquement mon Nikon 50 F1.8D !) m'ont fait prendre conscience d'une chose. Il ne faut pas associer de mauvaises optiques avec ce capteur, il montre et accentue tous les défauts !
Bref, il coûte beaucoup à l'achat, mais aussi ensuite, je dois changer tout mon parc de cul de bouteilles sauf le 50 Nikkor, 4 étoiles Chasseurs d'Images. Même si le bokeh n'est pas agréable en contre-jour, il est correctement piqué.
   

  Les agacements
Vous avez dit compatible ?
 
    La compatibilité Nikon de Fuji est dans la pure tradition Nikon, c'est à dire qu'on peut mettre tous les objectifs Nikon ... sur la monture. Pour qu'ils servent à quelque chose, vous allez restreindre légèrement vos choix, puisque seuls les AF, AFS, AFG et AFD fonctionneront !
Comprenez, les AI, AIS et AP sont seulement utilisable en mode entièrement manuel donc inutilisables en photo d'action.
> Une petite déception, puisque les objectifs AI seraient parfaitement dans l'esprit de ce type de boitier plus proche de l'usage expert, ceux qui ont le temps de faire la mise au point, et le budget qui va avec !
> La rumeur court aussi que certains Sigma et vieux Nikon abimeraient la fameuse patte de compatibilité, un conseil, ne forcez jamais pour accoupler un objectif, (enfin, dans mon cas, ce n'est pas une rumeur !).
   

  Les agacements
Quelques points d'ergonomie
 
    L'écran TFT est décalé vers le photographe et donc très sensible au chocs ou aux rayures. Mais aussi au contact du visage, pour peu que vous ayez la peau grasse et hop, très énervant à la longue.

Les réglages sont beaucoup moins ergonomiques que sur le S1, champion en la matière, il faut dire qu'il y en a beaucoup plus !

> On retrouve l'excellente idée des 4 fonctions rapides pour les réglages informatiques de base, résolution, qualité, balance des blancs, etc.
> Mais, pas les Iso ! Qu'on est obligé de régler avec la roue du haut, en perdant la possibilité de shooter immédiatement. Complètement idiot et contre productif.

> Les touches d'AF sont trop petites à régler, idem pour le bouton poussoir du mode vue continue, retardateur, et les touches d'AE/AEL. Rien n'est prévu pour les doigts d'hommes, c'est tout juste s'il ne faut pas se laisser pousser les ongles pour débloquer les couronnes crantées très dures. Merci Nikon.

Le revêtement, totalement plastique rigide et ... glissant. Mais il sera bientôt recouvert de gaffer, donc ce n'est qu'un petit problème pour moi.
   

  Les agacements
Piles, accus, etc...
 
    Ils ont fait fort puisque pour bénéficier du flash intégré, il faut pas moins de 6 piles de deux types différents !

Deux piles CR pour le flash.
4 accus (obligatoirement Ni-Mh) pour toute la partie capteur et photographie.
Rien que ça !
   
 
  Les agacements
Opérabilité comparée aux autres
 
    La section photo est celle du F80, donc, ce n'est pas un D1 ... ou un F100 !
Bref, c'est un bon appareil avec toutes les fonctions amateur-expert, mais aucune fonction de Formule 1 :
> Comme un obturateur digne de ce nom à l'image du F5,
> un AF rapide et efficace avec les 7 collimateurs du E300D vendu 2 fois moins cher,
> une mesure de lumière parfaite en couleur 3D comme le F5 ou le D70,
> Une vitesse synchro de 1/125ème contre 1/500ème, signe d'un obturateur dépassé, mais pas seulement. En effet, c'est le capteur Sony qui se coupe automatiquement et permet cette impressionnante vitesse, ce qui est pour l'instant impossible à faire avec un Cmos de Canon ou un nid d'abeille de Fuji.
> Un réglage EV par incréments de 0,5 au lieu des 0,3 des D100 et D70, signe que Nikon traite ses clients (Kodak et Fuji) comme des chiens.
> Contrairement au D1, on ne peut pas faire la mesure de la lumière en "live" avec des optiques AI.
> Contrairement au D70, on a seulement 2,5 images par secondes et pas plus de 7 images de suite, par contre, les deux circuits (Ram/Compact-flash) sont indépendants et l'on peut vraiment travailler et prendre des photos pendant l'enregistrement. Ce qui permet justement l'acquisition des images au format Raw (pas conseillé pour le sport évidemment).
> Le flash intégré ne peut faire que ce qu'il peut, mais la concurrence ne fait pas mieux, (à part le D70 qui utilise une toute nouvelle technologie pour l'exposition), mais il faut en plus l'alimenter avec des CR123, les accus Nimh ne suffisant pas.
> ou simplement une robustesse et une tropicalisation simplifiée, comme le Canon Eos D10.

Bref, ce n'est pas un appareil Pro.

D'un autre côté, il est compatible avec tous les flashs de la gamme Nikon contrairement au D70 qui ne veut que le dernier en date !
   

  Les agacements
La visée reflex
 
   

Qis à part la clarté d'ensemble, évidente, comparée à l'écran vidéo du Minolta, il y a quand même certains problèmes pratiques.
> En premier lieu, le facteur de recadrage non corrigé dans le prisme donne une visée très petite qui fatigue les yeux pour la mise au point manuelle et ne permet aucune vérification fiable en AF.
> Ensuite, la poussière se dépose aisément sur les miroirs oculaire et prismes ce qui perturbe la vision. En vision grand angle il est très difficile de voir la netteté. La nuit on ne voit plus rien. Le tout autofocus pousse les fabricants à faire des viseurs qui n'ont plus aucune fonction de mise au point visuelle.
> La loupe électronique du viseur du Minolta était très pratique et est bien évidemment exclue ici.
> On ne voit pas tout, alors que le coefficient de réduction de focale a obligé Fuji à mettre un cache noir sur le viseur, donc une visée potentiellement à 100%.
En fait on voit pas du tout l'image finale cadrée dans le viseur, à cause du cache mal dessiné ou mal positionné, mais aussi parce que suivant la position de l'oeil, il y a une erreur de parallaxe.
Quel dommage qu'ils n'aient pas mis un cache gris semi-transparent comme sur le SD10 Sigma, on verrait le sujet arriver dans le cadre et surtout on pourrait cadrer le hors-champ en connaissance de cause.
> Par contre, il est effectivement plus facile de juger de l'horizontalité, surtout avec les guides lumineux affichables à la demande.

etour aux choix de rubriques du Fuji S2 pro

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