u bout de quelques années, le budget s'améliorant en sortant des galères du privé pour entrer dans la fonction publique, certes beaucoup moins bien payée, mais avec des rentrées d'argent régulières, j'ai pu commencer à réfléchir sur le plus long terme, et m'accorder de petits cadeaux. Toujours d'occasion bien sûr.


oici donc la liste de mes optiques correctes. (pour les autres, allez donc voir par là).

Question : Où sont les zooms ? Et bien je n'aime pas les zooms, je regarde mes photos en zoom logiciel 100%, et les différences de netteté entre zooms et focales fixes sont flagrantes, sauf peut-être les nouveaux grands angles très haut de gamme de moins de 2 ans, mais alors c'est le bokeh qui n'est pas du tout à la hauteur.
Et pour le reste, il suffit souvent de faire 20 mètres pour retrouver les avantages d'un zoom. Pour le flare, la distortion, ou l'encombrement, là encore, il n'y a pas photo... les focales fixes gagnent haut la main en photographie contemplative.
Bien sûr, un pro n'a pas cette liberté, il lui faut changer de cadrage très rapidement, et transporter des optiques qui lui permettent de palier à toute situations, donc les zooms - et les dernières nouveautés très performantes - leurs sont indispensables.

Voir les découpes d'image test
Pour vous faire une idée par vous même des différences entre grands angles et du Sigma en particulier.

Sigma 12/24mm F 4.5 / 5.6 AFG (exemple) à 999 Euros neuf en 2004.

Incroyable mais vrai, un 18,72 mm pour le capteur APS du Fuji et du D2x, distortion presque invisible sur les bords (recadrage) mais pas au milieu (difficile à corriger), vignetage presque supportable (recadrage), et tous les autres défauts des zooms grand-angles, dont la luminosité minable n'est pas le moins ennuyeux en photo de reportage.

Depuis, la concurrence a fait beaucoup mieux, sauf sur un point, le prix et la focale extrême en 24x36.

Voici donc une page entière pour comprendre mon choix, le Sigma 12x24mm F4:5 / F:5.6.


Sigma 20mm F1.8 EX DG Aspherical RF "Macro" d'occasion à 340 Euros, état neuf.

Quelques nuits blanches, hum, quelques semaines plutôt pour trouver le chaînon manquant à mon Nikon D700 enfin au format 24x36. Donc parfait pour un grand angle que je voyais typé reportage de rue ou photo de groupe, sans les déformations des Ultra Grand Angle type 14/24 Nikon ou 12/24 Sigma.
Plus je cherchais, moins j'étais sûr de ce que je voulais !

Voici donc une page entière pour comprendre mon choix final, le Sigma 20mm F1.8.

Nikon 28mm F 4 PC (Perspective Control) d'occasion à 700 Euros, état usagé mais mécaniquement propre.
Indispensable pour mes recherches en architecture, mais responsable du retour en SAV du S1 Pro, totalement incompatible à cause de la taille du métal de la monture externe qui casse la patte de compatibilité AI.

Merci Nikon, et surtout merci à Photo Beaubourg dont le vendeur a forcé comme une brute pour monter l'objectif sans s'apercevoir qu'il venait de broyer le système. Tout ça parce qu'il ne supportait pas qu'un acheteur potentiel ne sache pas mettre un objectif de 1972 sur un S1 Pro. (évidemment, ça ne rentrait pas ! quel con, ce client !)
Bien sûr, je ne m'en suis aperçu que 2 jours plus tard à 100 kms, puisque je ne l'utilisait qu'en manuel avec le 17 et le 28mm AI.

La mentalité des vendeurs spécialisés photo me fait souvent penser aux concessionnaires motos ; sectaires, imbuvables, et prétentieux sinon hautains.
Le fait qu'ils prennent les clients non pros pour des cons n'est pas un fait déterminant, c'est le principe actuel du commerce en général. Mais c'est la dernière fois qu'une autre personne que moi-même touche à mon Reflex numérique !

Techniquement, très piqué au centre, mais le principe de contrôle de perspective est imbitable, et une dominante verdâtre se fait sentir dès que l'on joue avec le décalage de plans. Sans doute le vieillissement des revêtements optiques.

Manque aussi de définition dans les angles en position décentrée, sans parler d'un peu d'aberration chromatique, mais rien de vraiment grave.
Esthétiquement très has been, mais solide et bien conçu, autant que lourd.

En fait je le garde parce qu'il donne un micro contraste très doux sans oublier d'être net, l'image est très agréable, sans équivalent, et dès que j'aurais un Full Frame, ce sera sans doute mon objectif de rue... Je plaisante, il est inutilisable en photo spontanée.


Nikon 50mm F 1.4 AF à 340 Euros 2005 (état neuf).

Devient un 78mm sur le Fuji et par sa qualité optique autant que par son bokeh, un outil parfait de portraitiste. Le seul sur lequel je n'ai vraiment rien à redire. C'est un test de CI sur les optiques d'occasion qui m'a fait reconsidérer le choix du 50mm F:1.8 que je croyais être le plus net. En fait, le F:1.4 est encore plus net à F:2.8, et ensuite sur les bords.

Il a beaucoup moins de vignetage mais surtout, surtout, il a un diaphragme à 7 lamelles, et donc un bokeh presque parfait, plus propre mais moins spectaculaire que le 85mm.

Après test comparatif, il vaut largement les 200 Euros supplémentaires. Les portraits en buste ou en pied sont très nets, avec ce fond incroyablement vivant et onctueux, mais surtout flou à F:1.4 (mais là tout est flou !) ou F:2. Ensuite, c'est vraiment très piqué. Avec cette ouverture lumineuse, c'est l'objectif le plus abordable des optiques pro de chez Nikon. Donc n'hésitez pas, oubliez le F:1.8.
Désormais, je l'ai passé à ma copine, parce que maintenant, j'ai celui en dessous.


Sigma 50mm EX F 1.4 HSM à 350 Euros 2009 (d'occasion mais totalement neuf, pourquoi diable les gens revendent leur matos à peine acheté, y a t'il des fils de riche à ce point).

Devient un 78mm sur le Nikon et par sa qualité optique autant que par son bokeh, un outil parfait de portraitiste.

Evidemment, une semaine plus tard, pour un peu plus cher à peine, sortait le AFS G équivalent chez Nikon, plus performant d'un cheveu, mais le look ultra-lumineux du Sigma, sa qualité de fabrication et son encombrement qui se marie bien avec mes grandes mains ne me font pas regretter mon choix... pour l'instant !

Même s'il est évident que je n'ai pas du tout fait une affaire sur ce coup là.


Nikkor AFD 85mm F 1.4 à 840 Euros en 2009. (état neuf).

Encore un sacré coup de chance puisque je m'étais déplacé pour un autre exemplaire boulevard Beaumarchais repéré sur le net, mais l'état général et le prix un peu surdimensionné (960 Euros) m'ont refroidi, je préfèrais continuer voir les autres boutiques et bien m'en prix (il n'y a pas de faute de frappe pour une fois).
D'ailleurs, un mois plus tard, le méchant petit canard était toujours en vitrine !

Sigma 150 mm macro F 2.8 AF à 700 Euros neuf en 2006. (exemple) .

Pourquoi tant de Sigma ?

Ce n'est pas qu'une question de prix, l'outsider optique fait payer le prix fort en neuf l'originalité de ses produits pro. Un 105 ou un 180mm Nikon m'auraient coûtés moins cher en occasion, mais les qualités de ce petit téléobjectif, en plus de sortir des sentiers battus, n'ont aucun équivalent chez Nikon. La seule chose qui ferait des images aussi sympathiques serait le 200 F2, et il est aussi intransportable qu'inabordable.

Sans conteste mon meilleur objectif toutes optiques confondues, devant les Nikon.

Voici donc une page entière pour comprendre mon choix, le Sigma 150mm F2.8 Macro.

Nikon 300 mm AF-S 4 AF (exemple) à 1100 Euros 2004 en occasion.

Ma prédilection pour les couchers de soleil ne souffre pas de la médiocrité, donc j'ai franchi le pas avec une "vraie" optique, dénichée neuve à "moitié" prix sur le boulevard Beaumarchais.
Il est très lourd, agréablement rapide (mais pas pro, surtout dans le suivi prédictif), et surtout, d'une qualité optique très impressionnante. Certaines photos sont plus nettes qu'avec mes Nikon 50, pourtant connus pour être les meilleurs dans ma gamme de prix.

Il supporte très mal le soleil proche du champ, mais on peut quand même travailler le soleil plus bas.
Par rapport au Sigma très mou, le capteur réagit très bien avec cette optique, c'est un beau couple de finesse.
Aucune distortion ni vignetage (recadrage), et évidemment, il devient un 436mm sur le Fuji ou le Nikon D2x.

Très belle fabrication tout en restant discret (pas de plaque bronze m'as tu vu), pas trop encombrant, très simple d'utilisation, et la bague de fixation du pied est celle qui ne vibre pas au 1/30ème, j'ai eu de la chance.
Bientôt des exemples de ce sacré "morceau".


ccessoires :

Flashes Sigma annulaire i-ttl et Nikon SB24 à 360 Euros et 90 Euros respectivement en 2006.

L'annulaire Sigma (exemple) est le moins cher des nouveaux flashes macro i-ttl actuellement sur le marché, donc le choix était rapide.
Sur mon S2 pro, il ne fontionne qu'en manuel. Mais sur mon Nikon, je n'ai pas réussi à déclencher en i-ttl, je verrais un jour où je n'aurais que ça à faire.
Manque de pot, pour l'instant, l'électronique est HS, un truc de plus qui fait penser que Sigma n'est pas forcément la bonne marque pour des pros. Il était acheté neuf, et n'a pas beaucoup servi. Les Nikon sont d'occase genre vieux, et ont servi au moins une fois tous les deux mois.

Le SB24, c'est simplement parce qu'avec une cellule d'autodéclenchement, c'est le troisième flash, le nombre minimal pour composer une lumière de portrait. Et il commence à être vraiment donné d'occasion, avec tous les raffinements des flashes moyenne gamme.

Flash Nikon SB 26 à 210 Euros 2004.

Si vous avez juste besoin d'un flash, inutile d'aller jusqu'au SB28, si vous pouvez travailler en manuel ou en faux automatique, il suffit largement.
Il réagit en mode esclave à n'importe quel éclair (flash intégré du S2 Pro, D50, D700), même si l'éclair n'est pas dans le champ, il a toute les options qui font bien. Il fonctionne parfaitement avec un cable X-synchro de base.

Il n'est pas trop cher en occase, semble très solide malgré tous les gadgets, et surtout, il a une assez bonne rapidité de recyclage. Il a surtout une multitude de réglages, qui me permettent de doser mes éclairages studio autrement qu'en le déplaçant.

Au titre des défauts, il n'est évidemment plus TTL avec un numérique, il ne semble pas compatible avec les autres flashes pour le mode sans cable, et la plupart des options sympas ne sont pas exploitables avec le S2, notamment la synchro haute vitesse.

Flash Metz 60 MTL1 à 159 Euros en 2009.

Amis photographe de mariage, merci de n'avoir pas lessivé mon exemplaire qui fonctionne toujours aujourd'hui.
Une puissance aveuglante, une batterie ultra performante, le tout fait presque 3 kilos, un look militaire usagé, et des réglages réduits à ... rien. On ne peut pas faire de compensation d'exposition, et le computer automatique est hautement fantaisiste, à vos épaisseurs de calques !


Convertisseur de focale Nikkor TC14 E2 AFS (bientôt un exemple) à 165 Euros 2005.

Qui n'a jamais rêvé d'un 630mm F:5.6 AFS à 1200 Euros ?
Avec le couplage AF-S et la mesure de lumière matricielle préservée !

Pour l'instant hélas, dans certains cas de contre-jour, on croit déceler des aberrations chromatiques et une dominante colorée ainsi qu'un manque de contraste, surtout par rapport à l'exceptionnel 300 AFS F:4, si peu cher et si efficace.

Je vous tiendrais au courant dans des tests un peu poussés.


l faut bien prendre conscience que les 5 dernières optiques pro de Nikon discréditent les AIs ou autres premiers AF. Que ce soit en résolution, en distortion ou en aberrations chromatiques, comme en facilité d'usage sans parler de la rapidité de l'AF.

L'ère des optiques manuelles est définitivement révolue, ce qui laisse le marché de l'occasion aux stricts amateurs. Car maintenant le neuf vaut vraiment le détour, tant que l'on peut le financer.

Ils en auront mis du temps à faire des progrès "visibles" !

Dernière mise à jour : 22/04/2010

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