Nikon D2x
Les points ...
 
    Après quelques années en compagnie de mon nouveau compagnon numérique, je peux enfin déceler quelques points faibles.

Tout d'abord le poids, non pas que je sois contre les séances d'haltérophilie, et promener 3 kilos à bout de poignets pendant des balades de 4 heures y font un peu penser. Non, le problème, c'est que des photos que je réussissais avant avec le Fuji S2 sont désormais souvent floues... de bougé ! Le poids, jusqu'à une limite que je connais désormais, est un facteur de stabilité, mais dans le cas d'un boitier pro, la force de tenue et l'inertie du poids mort donne plutôt l'effet inverse.

Ensuite, la tenue à la verticale, avec le déclencheur qui permet de tout régler, est super, sauf que... la main se retrouve très en hauteur, et ne participe plus du tout à la stabilisation du boitier, avec le Fuji, je « casse » le poignet en bas, afin de créer un appui ferme sur ma poitrine, et mes cadrages verticaux étaient nets. Ce n'est plus le cas, je vais trouver sans doute une astuce, mais ce sera plus long que je ne le pensais. Si encore, le boîtier était tropicalisé, j'accepterais le prix au kilo, mais là, c'est un peu trop lourd.

Egalement, malgré les efforts de ma marque préférée, subsiste le problème du bruit dans l'image.
Même si c'est le mieux traité de sa génération, ce Nikon est encore très loin des Cmos Canon pour lequel le bruit est presque inexistant. Sur le Nikon, il est assez discret, très "esthétique", loin du bruit vidéo auquel nous sommes habitués avec les photoscopes. Mais il est présent quand même, aussi bien dans les vues brutes à 100 Iso en plein soleil, que les scènes difficiles avec un gros travail de D-Lighting, où parfois on croit regarder le bruit d'un photoscope à 400 Isos. Bref, ce n'est pas encore gagné.

   
 
  Nikon D2x
... faibles.
 
   

Ensuite, la force des couleurs en Jpg natif. Si il n'y a rien à redire en NEF, le Jpg, quelque soit le mode couleur retenu, est toujours un poil en retrait au niveau force colorée.
Et pas toujours à l'avantage du réalisme.

Le plus problématique, pour des amoureux des vieilles optiques AI, est sans doute que j'ai le même problème qu'avec mon Fuji. Quand la mise au point est faite manuellement en vérifiant la netteté dans le viseur, il se trouve que la netteté visuelle n'est pas la netteté capteur.

Pour faire simple, on ne peut pas se fier à ce que l'on voit dans le viseur, mais uniquement au signal vert de mise au point correcte de l'autofocus. Ce qui limite évidemment les possibilités de travail en manuel et la liberté des cadrages. Et pénalise pour une fois les gens qui ont de très bons yeux (oui, j'ai de très bons yeux passé 40 ans, je n'y peux rien).

Il y en a bien d'autres, mais je viens de l'acheter, je ne vais pas le jeter tout de suite !

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