Nikon D2x
Les points ...
 
    Après quelques années en compagnie de mon nouveau compagnon numérique, je peux enfin déceler quelques points qui posent problèmes, sans être critiques.

L'AF est vraiment la plus grosse déception de la part d'un boitier pro, mais comme tout le monde l'encense, je ferais mieux de me faire une raison. Par contre, les 45 zones du 1Ds ont manifestement une logique plus réaliste, puisque le D3 s'est mis à une trame plus serrée, à la Canon. Car c'est vrai que les 11 colimateurs obligent à une gymnastique un peu fatiguante pour cadrer. Néanmoins, les capteurs sont bien situés pour des cadrages extrêmes, ce que je ne pourrais pas faire avec le gros pâté du D700 par exemple.

La mesure de la lumière, avec ses scènes types, l'analyse en 3D, en couleur, et le calcul par rapport à la distance, ne permet en fait pas une fiabilité absolue, toujours légèrement surexposée, mais on est quand même en présence d'une magnifique moyenne de photos parfaites.

C'est aussi moins bon au niveau de la température de couleur, impossible de ne pas penser à un gadget quand on voit l'apport du capteur blanc sur le viseur, tant la balance automatique est totalement aléatoire. Dommage, et pas étonnant que la version D3 ait abandonné cette astuce marketing.

Qualité des Jpgs : comme pour le Fuji, à un niveau moindre, surtout pour la netteté, le D2X ne peut donner sa vraie valeur qu’en présence de Nikon NX, le logiciel de dématriçage maison et dédié aux Raws de touts les reflex Jaunes.
C’est en effet au prix d’une grosse manipulation que l’on retrouve des couleurs qui chantent.
On a aussi d’autres fonctions basiques, mais correctement interfacées qui permettent d’obtenir des Jpgs de qualité sans passer par Photoshop, tant que l’on ne retouche pas une partie spécifique de l’image.
Le premier problème, c’est qu’avec 2 G° de ram, sur une image 12Mp et plus de 8 réglages utilisés, le disque dur est mis à contribution et ça … rame. Ensuite, même s’il elle fait moderne, l’interface n’est pas très souple, et elle n’aime pas l’utilisation purement clavier. Heureusement, le principe retenu de développement par étape est très intuitif, et utile pour les changements de « direction » sur une image.
A part la correction de la distortion, plus que basique, toutes les autres fonctions natives en 16 bits sont de qualité, surtout le D-Lighting, équivalent moins destructeur du « lumière haute lumière basse » de Photoshop. Mais il ne faut pas se cacher que le bruit monte en flèche, et comme ce n'est pas le point fort du D2x, je vous laisse imaginer le résultat en mode zoom 100%.

   
 
  Nikon D2x
... mitigés.
 
   

On peut ajouter deux fonctions bien conçues :
- le calcul de la température de couleur par trois pipettes mémorisables à l’écran, et déplaçables à posteriori, qui offrent à coup sûr la possibilité de se rapprocher de la lumière parfaite, Le noir et le blanc placés aux endroits stratégiques, la pipette valeur moyenne montre en temps réel les valeurs RVB pour se confronter à un vrai gris. Le calcul est lui aussi un peu long mais le résultat en vaut la peine, même si la tendance à la surexposition n’est pas entièrement paramétrable.
- la correction de la poussière, utile surtout pour les utilisateurs de focales fixes, mais à l’usage transparent (bien que long) et sans fioriture. Bien que ça ne vaille pas un calcul automatique à la prise de vue comme le futur Canon, ou un mécanisme mécanique comme … toute la concurrence.
Pour le reste, les options de visualisation permettent un travail précis, propre et sans bavures, seule les calculs sont beaucoup plus gourmands en ressource machine que n’importe quel retoucheur de photo ou même que le développeur de Raw de Fuji. Dommage pour la vitesse de travail.
Par contre, certains détails sur NX2, genre une grille, ou un coquelicot dans un champs vu de loin, ont des artefacts qui semblent bien artificiels, là où DXO ou Lightroom vont faire quelque chose de plus plaisant à l'oeil.

C’est aussi la seule manière de récupérer les informations EXIF des NEF, que même Picasa ne peut afficher ou exporter.

Heureusement, avec des réglages bien choisi, les Jpgs qui sortent tout chauds du D2X sont suffisamment corrects pour se passer de Raw au moins en reportage, sauf pour la balance des blancs précise qui demandera à être calculée dans le local avant les prises de vues. Car le calcul avec les trois capteurs ne donne pas souvent le résultat escompté.

Pour les coupeurs de pixels en quatre, on peut atteindre les sommets avec Nikon NX. Si l’on a ramené dans ses filets de bonnes prises bien évidemment.

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