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Nous avons traité dans les précédentes pages des conceptualisations proprement sémiotiques ayant leur origine dans les travaux de Saussure, Hjelmslev et Greimas d'une part, Peirce d'autre part. Aussi nous bornerons nous ici à donner quelques indications sur certaines initiatives récentes qui se situent à distance de ces deux pôles par le seul fait qu'elles répondent à des problèmatiques qui ne sont pas directement sémiotiques.
C'est le cas notamment des chercheurs réunis dans une mouvance dont le Cercle Sémiotique de Toronto serait le noyau pour lesquels le projet sémiotique ne prendrait sens qu'au sein d'une philosophie de la nature qui le réduit à l'état de perspective, ruinant en fait tout projet scientifique au bénéfice d'un oecuménisme très éclectique incorporant les sciences de la nature et de la vie sous un aspect quelque peu ésotérique.
Citons aussi le projet de "sémiophysique" développé à partir de la théorie des catastrophes alimente une philosophie naturelle d'inspiration vitaliste et s'efforce de fonder la sémiotique sur des critères géométriques ou topologiques au prix d'une minoration drastique du rôle de l'esprit humain dans l'essence même des phénomènes sémiotiques.
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