Collectif Aménagement du Territoire |
ENTRE DEVELOPPEMENT DURABLE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE: Voilà un terme désormais utilisé à toutes les occasions. A la faveur du débat parlementaire sur les infrastructures de transports, des représentants du gouvernement en passant par les parlementaires, pas une intervention ne l'oublie. A en croire une approche rapide, il y aurait convergence voir unanimité ! En grattant le vernis est-ce si simple ?
OUI, la Poste participe au
maillage et à l'aménagement du territoire:signez et
faites signer la pétition nationale proposée par la
CGT
Voir également sur ces
questions le Lu dans la Presse
CRECHE ET DESSERTE TCRA D'AGROPARC |
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Le S.I.T.U.R.A répond à l'Union Locale d'Avignon |
Voir également sur ce sujet |
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Avec l'ouverture de la crèche dès septembre 2003, les actions
de la CGT ont fini par porter leurs fruits. Une amélioration de la desserte
TCRA de la zone d'Agroparc est également due aux initiatives menées par la
CGT.
Il nous faut poursuivre |
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A lire, le N°1 de AGRO-FONT INFOS, le journal de l'Antenne de Fontcouverte - Agroparc; à télécharger en PDF | ||
A propos du "Parking Jaurès"; LU DANS LA PRESSE |
Contibution
du Collectif Transport de l’Union Locale CGT du Pays d’Avignon à l’enquête
d’utilité publique concernant la construction d’un parking souterrain à
l’emplacement de la cité administrative. Déposée
le 24 octobre 2003
Notre
collectif qui s’intérèsse depuis de nombreuses années aux déplacements des
populations dans tout le bassin d’emploi avignonnais tient à s’exprimer
dans le cadre de l’enquête d’utilité publique concernant la création
d’un parking de 600 places sous l’actuelle cité administrative, dit
« Parking Jean JAURES ».
Tout
d’abord nous tenons à réaffirmer que, selon nous, la priorité
d’aujourd’hui et des années à venir doit avant tout tendre vers une
diminution de la circulation automobile dans Avignon. Il est évident que la
construction d’un parking en centre-ville va à l’encontre de cette priorité.
Loin
de diminuer les flux automobiles, ce parking ne pourra que les accroître et si
la population trouve un moyen de se garer intra-muros il faudra d’abord y
arriver. En effet l’ensemble des véhicules qui utiliseraient cette
infrastructure seraient bien obligé d’utiliser, qui le pont de l’Europe,
qui le pont de Rognonas, qui les bords du Rhône ou la Rocade. Autant d’axes
routiers qui sont déjà saturés.
La
deuxième remarque qui nous vient tout naturellement à partir de la réalité
d’aujourd’hui est l’étonnement que constitue de tels travaux alors que
deux étages du parking de la gare routière viennent d’être fermés faute
d’occupants et que le parking situé sous le « Grand Hotel » est
largement sous utilisé.
Troisièmement,
malgré les propos rassurants des partisans du parking Jaurès, nous restons
convaincus qu’à cet endroit, une telle construction présentera des aléas liés
notamment à la préservation du patrimoine et de tout ce qui pourraient être découvert
et mis à jour sous les fortifications.
Par
ailleurs, toujours concernant les remparts, de nombreuses études montrent que
« la pierre » est très sensible et s’altère de plus en plus vite
face à l’oxydation provoquée par les gaz d’échappements. Là encore, créer
les conditions pour amener encore plus de voitures dans le centre-ville ne nous
paraît pas de nature à préserver le partrimoine historique d’Avignon ;
de nouvelles voitures en centre-ville ne pourront qu’accélérer ce processus
qui finira par avoir un coût pour le contribuable avignonnais lorsque des
travaux de réfection seront nécessaires.
Enfin,
le dernier point qui nous paraît essentiel, est le coût annoncé de cette réalisation.
19 000 € par place, soit prés de 12 millions d’euros (7 milliards et demi
de centimes) nous paraît cher alors qu’il y aurait tant à faire sur notre
ville pour facilité les déplacements de population.
Combien
de lignes de bus, quel cadencement de ces bus, combien de parking périphériques
de rabattement pourraient être réalisés avec une telle somme pour répondre
aux besoins actuels de la population ?
Peut-être
même qu’avec cet argent les premiers rails d’un tramway pourraient voir le
jour …..
Autant
d’éléments qui nous font nous prononcer contre la réalisation d’un tel
ouvrage qui nous semble participer à une dilapidation de l’argent du
contribuable sans pour autant améliorer le cadre de vie de notre cité et de
ses habitants.
Nous
restons de fervents partisans du développement des transports collectifs
articulé autour de parking périphériques comme nous le proposons depuis
plusieurs années, et notamment lors de nos Assises Locales des Transports
tenues le 2 décembre 2002 qui s’appuyaient sur notre « Livre Blanc des
transports » que nous versons aux débats ainsi que la cassette vidéo présenté
lors de nos initiatives sur ce sujet.
Budget
2004 des Transports:
L'avenir du Service Public Ferroviaire ne passe pas par lui
ENTRE DEVELOPPEMENT DURABLE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE
Voilà
un terme désormais utilisé à toutes les occasions. A la faveur du débat
parlementaire sur les infrastructures de transports, des représentants du
gouvernement en passant par les parlementaires, pas une intervention ne
l'oublie. A en croire une approche rapide, il y aurait convergence voir
unanimité ! En grattant le vernis est-ce si simple ?
UN VRAI COMBAT
Les choix économiques et poli
tiques menacent à certains
égards l'équilibre du
monde. Il n'est pas archaï
que de s'en rendre
compte et de rechercher
un équilibre qui respecte
l'être humain, les cités qu'il
construit, la nature, l'es
pace, afin d'assurer un ave
nir pour les générations fu
tures. C'est cela qui sous-
tend la notion de développe
ment durable; de fait elle en
globe celle de commerce équi
table.
Si chacun s'accorde, aujourd'hui, à recon
naître la nécessité, la mise en oeuvre se
heurte bien souvent à des intérêts, à des privi
lèges, liés au pouvoir de l'argent.
RIGIDITE BUDGETAIRE
ET RECHERCHE DE PROFIT IMMEDIAT PROVOQUENT DES SCHEMAS REDUC TEURS
Calés sur un modèle libéral
dominant, le gouvernement fran
çais et l'Europe font avant tout une
opération marketing, afin de vali
der l'idée que la durabilité des
profits fait la durabilité du déve
loppement. C'est cette vision du développement durable qui traverse majoritairement le débat Infrastructure. C'est celle-ci
unique ment que portent le gouvernement et son ministre des transports, utilisant en permanence cette expression qui relève en fait d'une profonde aspiration des peuples à d'autres choix.
Dans cette logique, la politique des transports que proposent les libéraux va générer :
l'accroissement des concurrences entre les territoires, les transports, les entreprises d'où
des conséquences sur les salariés,
une sous-tarification aggravée des transports de marchandise,
le développement de la précarité ce qui ne les empêchera pas de parler de « plein emploi »
l'accroissement des atteintes à l'environnement.
En fait, ce choix là maintiendra le transport sous la contrainte des autres secteurs de l'économie sans jamais lui conférer son rôle d'aménagement du territoire et d'organisation de l'espace de vie où il répond à un besoin et participe à la création de richesses. Bref c'est le transport en crise au service du marché en crise.
PLACER L'HOMME AU CENTRE DES PREOCCUPATIONS
Pour la CGT, on ne peut réduire le développement durable aux mises en conformité ou à des mesures de réparations de pollutions antérieures même si cela n'est pas négligeable. Ce serait la validation d'un nouveau marché: celui du droit de polluer ou de traitement des pollutions.
Il doit reposer sur un triptyque :
Développement économique d'un autre type sur le long terme.
Protection de l'environnement avec préservation et valorisation des ressources naturelles.
Partie éthique et sociale mettant l'homme au centre des préoccupations.
Ce troisième point est au coeur de l'activité syndicale à impulser dans les transports et plus généralement dans la société, eu égard aux réflexions sur une manière de produire (flux tendus, délocalisation...) qui génère des transports inutiles ou évitables ; le plus souvent au détriment, sinon d'emplois, au moins du niveau social des salariés.
En même temps, on peut regretter la faiblesse de réflexion sur la manière dont sont produits les transports, laissant les plus écologiques et les plus efficaces (cabotage maritime, fluvial, fer) à la marge et imposant des conditions sociales exécrables aux salariés de la route par pression constante sur les coûts.
A la concurrence nous opposons la coopération et la complémentarité.
A l'emploi précaire individualisé et au volet récurent de chômage que construisent le gouvernement et le MEDEF, la CGT oppose un plein emploi solidaire avec une véritable sécurité sociale professionnelle et un statut du travail salarié. Notons au passage qu'un avis récent du CES
(Conseil Economique et Social) va dans ce sens.
C'est en portant ces revendications au plus près du terrain que l'on peut agir
efficacement.
Développement durable ? Un bon concept encore faut-il veiller au contenu et intervenir pour peser dans le sens de notre conception.
Quelques articles lu dans la presse locale sur les questions d'aménagement du territoire
La Marseillaise 14 octobre 2003
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La Provence 14 octobre 2003
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![]() 11 octobre 2003 |
La Provence |
![]() |
La Marseillaise 25 octobre 2003 |
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La Provence |
Le Président du S.I.T.U.R.A. répond à l'Union Locale CGT suite à sa demande d'une crêche à Agroparc et à d'une meilleure desserte TCRA de cette zone |
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